dimanche 30 septembre 2012

Election des représentants de parents d'élève : est-ce vraiment nécessaire ?


Vendredi soir, a eu lieu la première réunion des représentants des parents d'élèves de l'école maternelle Amiral Roussin. Un moment de remise à plat des enjeux liés à ces élections qui passent malheureusement souvent inaperçues.

Comme tous les ans, après la rentrée scolaire des enfants, leurs parents sont invités à élire leurs représentants dans les conseils des écoles. C'est un moment important pour la vie de l'école car les parents participent directement aux décisions qui influent sur la vie scolaire de leurs enfants.

Traditionnellement, dans les écoles Amiral Roussin de Paris, c'est la FCPE qui est tête de liste. Si, au niveau national, appartenir à la FCPE ou à la PEEP est politique, il n'en est rien au niveau hyper local. Et c'est tant mieux, car le plus important n'est pas tant l'influence politique que les projets liés à l'éducation de nos enfants, non ?


 

Les représentants de parents d'élève : question de politique ou question d'implication dans la vie de l'école ?

Ce qui lie à l'une ou l'autre association est plus une question d'alliance, d'entente entre parents d'élèves et d'affinité avec le projet de l'union de parents que de convictions politiques. C'est ce qui est arrivé pour bon nombre de parents au sein de la FCPE de l'école maternelle Amiral Roussin et, cette année, comme c'est la seule liste qui reste, c'est la seule qui se présentera aux élections. Il est vrai qu'il pourrait être possible de créer une "union des parents d'élèves", mais, à petite échelle, c'est certainement dépenser beaucoup d'énergie pour une valeur ajoutée par forcément évidente.

Ce qui est plaisant, c'est de voir que deux papas rejoignent la liste cette année. Comme quoi, ce n'est plus seulement réservé aux femmes et c'est tant mieux ! La diversité fait la richesse d'une équipe et la rend plus forte, voire plus efficace.

 

Pourquoi voter ?

On ne le sait pas assez, chaque parent est électeur et éligible. Chaque voix compte. Comme pour les autres élections, un minimum de voix est requis.

L’importance de la participation des parents aux instances collégiales des écoles et établissements a régulièrement réaffirmée dans des circulaires de l'éducation nationale, notamment dans la circulaire n° 2006-137 du 25 août 2006 relative au rôle et à la place des parents. 

 

Est-ce vraiment utile ?

L’implication des familles et la qualité de leurs relations avec l’école sont un facteur de réussite des élèves... et peuvent aider à l'émergence d'initiatives nouvelles importantes pour les enfants comme, pour l'école maternelle Amiral Roussin il y a deux ans, la mise en place de la kermesse de fin d'année. 

 

Je me souviens des fêtes de fin d'année et autres kermesses organisées dans ma jeunesse. Que de beaux souvenirs. Ce sont les délégués de parents d'élève en accord et en partenariat avec le corps enseignant qui organisent cela. La kermesse laisse des souvenirs inoubliables. Sans compter qu'elle permet de récolter des fonds pour l'école, le matériel pédagogique et les sorties qui peuvent être organisées sur les temps scolaires.

L'association des parents d'élève peut aussi, en appui avec le corps enseignant, agir pour le bien des enfants. Par exemple, lorsqu'une école souffre d'un manque de classes, ou n'a pas/plus l'aide accompagnatrice pour enfants en difficulté. L'association des parents d'élève peut être un soutien très fort pour faire entendre les besoins de l'école. Des rôles cachés aux yeux des parents, mais non négligeables lorsque le besoin presse.




Pour des conseils pratiques ou détails sur le projet pédagogique de la maternelle au CM2, n'hésitez pas à visiter le site de l'Education Nationale : http://www.education.gouv.fr/index.php. Bonne visite et, n'oubliez pas de voter lors des élections des représentants de parents d'élève ! C'est bientôt et chaque voix compte. Sans vote, sans implication de tous les parents ce fameux jour, il peut ne pas y avoir de parents élus représentants et l'interface entre l'école et les parents d'élève se perd.... Dommage, vous ne trouvez pas ? :-)

mardi 18 septembre 2012

Le futur du SEO sera mobile

Avec le renouvellement du parc des téléphones portables au profit des smartphones, l'explosion des ventes de tablettes boostées notamment par l'arrivée de l'iPad3 et des liseuses proposant des services connectés, 2012 marquera l'avènement du mobile. Cela va-t-il entraîner un déplacement irréversible du web vers le mobile ? Rien n'est moins sûr. Ce jeune marché se cherche encore. En revanche, ce qui est certain, c'est que les règles qui s'appliquent au web traditionnel doivent s'appliquer au web utilisé en situation de nomadisme (via mobile ou tablette).

Le wifi, enjeu pour l'essor du marketing mobile


Tant que le wifi ne sera pas généralisé, tant que la connexion au réseau via les tablettes en mode 3G sera hors de prix, marketeurs et communicants devront proposer des outils orientés utilisateurs intégrant un équilibre à trouver entre les modes connectés et non connectés. C'est pour cela qu'à mon sens, les applications ont quelques années devant elles avant de céder le pas aux sites web à tiroirs et intelligents, c'est-à-dire proposant une expérience utilisateur qui s'adapterait au support utilisé. Cela nécessiterait que les technologies permettent de proposer, via une base de données unique, un contenu adapté au support et ses spécificités. Mais c'est un autre débat.

Qu'en est-il du mobile ? 


Maintenant que marketeurs et communicants sont convaincus de la place prépondérante que cet outil doit prendre dans leur stratégie globale, peu à peu des sites adaptés ou spécifiques mobiles fleurissent. Il était temps. Désormais, la nouvelle étape est, comme pour un site web : qu'en est-il de leur référencement ? SEO, SMO.... ces techniques spécifiques au digital se déclinent sur mobile. Traditionnellement, un site mobile est enregistré sous Gallery, ce qui lui permet une visibilité dans les moteurs de recherches dédiés mobiles. Mais ce n'est pas suffisant.

Aujourd'hui, ce n'est plus suffisant

A tous ceux qui ont créé une version mobile de leur site ou un site spécifique mobiles sans avoir pensé à ce "B-A-BA" du référencement, il n'est pas trop tard pour bien faire ! Le terrain du mobile n'en est qu'à ses débuts :-) Mais attention, ne pensons pas seulement le mobile comme un canal de publicité ou de promotion des produits et services de l'entreprise. Cela risque de lasser tous ces utilisateurs (dont nous faisons partie, rappelez-vous).

La clé ? Penser "Customer-Centric" avant tout. Oui, comme pour les sites internet web. Cela va bien au-delà des datas dont il faut désormais exploiter tout le champ des possibles. Et, dans l'aventure mobile, n'oublions pas les tablettes... ni les liseuses qui bataillent ferme pour ne pas se laisser distancer sur ce marché émergent et dont les usages ne sont pas encore clairement définis.


Mobiles + tablettes + marketing adapté = brique fondatrice d'une stratégie digitale customer-oriented


L'iPad3, les nouveaux smartphones, les taux de remplacement des téléphones mobiles dits classiques par des smartphones... Tous ces éléments sont autant de signaux forts par rapport au futur proche du marketing digital. Comme je l'évoquais , les entreprises qui souhaitent tout simplement garder leurs clients doivent d'ores et déjà initier une stratégie de marketing mobile, qui, comme le marketing web s'inscrive dans la stratégie globale de l'entreprise.


... Mais au risque d'adopter un ton trop professoral dans ce billet-là, je l'évoquais déjà ici : l'usage de la tablette et du smartphone est à penser en situation de nomadisme. Faire un site mobile à la façon dont est conçu un site web, ou une appli sur un sujet qui n'a aucune interaction avec le présent, aucun intérêt immédiat pour ses destinataires équivaut à jeter de l'argent par les fenêtres. Ni plus, ni moins ! :-)



mardi 11 septembre 2012

Rentrée de classes

Ca y est, c'est la rentrée ! D'ici peu, je pourrai certainement échanger sur l'école élémentaire Amiral Roussin (en réponse à un commentaire ici) :-)

L'école maternelle Amiral Roussin a retrouvé son directeur, Guillaume Robequain (qui, à cause d'un demi point manquant par rapport à un autre postulant n'avait pas eu ce poste l'année dernière. Souvenez-vous, j'en parlais ). Et les projets refleurissent ! Il y a comme un dynamisme qui se profile et c'est heureux...

à suivre donc ! Je ne sais pas ce qu'est devenue la directrice qui avait fait la rentrée l'année dernière et qui a dû partir assez rapidement. J'espère que tout a pu s'arranger pour elle. D'ailleurs, si quelqu'un a des nouvelles, je suis preneuse.

Et je souhaite une très belle rentrée à chacun, petits et grands.

Marketing, bouche à oreille et marché du dimanche

Je discutais récemment avec une coiffeuse. Le rapport avec le marketing ? "Nous l'allons montrer tout à l'heure" (Lafontaine).

Etat des lieux

Dans le 15e arrondissement, il y a un sacré nombre de coiffeurs. Tellement, que c'en est étonnant. J'en ai testé plusieurs, chacun, pour des raisons toujours différentes, m'a déçue. Souvent à cause de la qualité de service, de temps à autre à cause d'un manque certain de compétence et de maîtrise de la technique.

Mais, un constat récurrent, souvent ce qui a fait tâche et donc entraîné le désamour, c'est un accueil pas toujours très amical ou parce que le service pourrait être mieux sans trop d'effort supplémentaire. L'un a tellement de monde (il est dans une rue passante) qu'en fonction du moment où l'on passe, on peut être trèèèèès mal reçu. L'autre pense être un grand coiffeur : selon lui, il rattrape toutes les mauvaises coupes du quartier... mais ne se rend pas compte qu'il ne fait pas la coupe qu'un client lui demande, ou qu'il dévisage tellement bizarrement tel ou tel client que ça pourrait en être gênant pour ledit client. Un troisième parce que, à force de vous voir, il pense qu'il peut vous faire attendre un peu plus que la dernière fois, privilégier une autre cliente arrivée après vous (même si vous venez avec un bébé dans une poussette). Un autre encore, vous entrez pour prendre rendez-vous on vous explique que ce n'est pas le moment et qu'il faudra repasser pour prendre rdv car ils ont un client, là, qu'ils ne veulent faire attendre (c'est mieux que le précédent qui se croit tout permis avec les clients fidèles). Tous ces coiffeurs ont un bel emplacement, visible. Et, visiblement, la clientèle qu'ils ont leur suffit, voire ils ne s'imaginent pas un seul instant qu'elle pourrait avoir des envies d'infidélité.

Je veux du changement !!

J'ai tellement pris l'habitude de rentrer dans un salon de coiffure où il est écrit en énorme "coiffeur" que j'en viens à passer devant un pas de porte avec plein de plantes vertes sans imaginer une seule seconde qu'il pourrait peut-être s'agir d'un salon de coiffure. On dirait que c'est un fleuriste. Pas de devanture, de belles plantes vertes y compris sur le seuil. Un petit coup d'oeil à l'intérieur et on voit deux fauteuils, deux bacs... ça ne ressemble pas à un fleuriste, je passe mon chemin, à la fois étonnée et amusée par le contraste.

Et pendant 3 ans, je vais passer devant ce lieu très régulièrement, sans jamais m'arrêter. Alors que je désespère trouver un "bon" coiffeur, qui sache me coiffer comme il faut et qui, en plus, ne le ferait pas en allégeant un peu trop mon portefeuille.

Quand le rêve et la réalité se rencontrent

Puis, un jour, le côté qui pourrait être bobo de ce lieu attire mon attention. Les plantes vertes, un magnifique poisson dans un aquarium, pas de devanture (allez deviner, à moins de scruter l'intérieur, que c'est un salon de coiffure !!), un mot régulièrement sur la porte "si c'est fermé, appelez-moi, je suis là rapidement"... Quelle est cette personnalité un peu bohème, tellement en rupture avec les autres membres de sa profession fréquentant le 15e arrondissement de Paris, qui peut, en plus, se payer le luxe de ne pas être visible de l'extérieur et de ne pas être là aux heures d'ouverture pour les têtes cherchant désespéremment un coiffeur qui pourrait s'occuper d'elles rapidement ?


Plusieurs hésitations et un jour, la grande tentative : j'entre sans rdv. Il est bientôt l'heure de la fermeture, la coiffeuse me prend. Avec un grand sourire. J'aime l'ambiance de son salon, mélange de rétro et de naturel.

C'est quoi le rapport avec le marketing ?

Je m'interroge, je l'interroge. Sur son salon, son métier, internet... On discute. Depuis 13 ans qu'elle est là, elle compte sur le bouche-à-oreille, elle ne fait pas de pub. Tout à coup, la révélation : en fait, elle fait comme le marchand de fruits et légumes, le fromager, le vendeur de breloques (ou d'oeuvres d'arts) sur le marché, le dimanche : elle est là. Comme eux, pas de pub, pas d'écriteaux dans tous les sens. Elle est là. Avec ce qui la distingue : sa personnalité, la qualité de son expertise et de ses produits et un prix raisonnable. Vraiment.

Et si ce ne serait pas cela, la clé de la réussite du marketing, qu'il soit internet, produit ou stratégique ? Les aficionados des CRM et autres datas, n'est-ce pas cela qu'ils recherchent, au final ?... sans forcément employer les bons moyens et donc en y assénant des budgets très (voire trop ?) élevés, mais ça, c'est une autre histoire !... :-)