Ca y est, nous voilà engagés dans 2011...
Laissons le passé derrière, regardons le présent et l'avenir. Que cette année soit placée sous le signe de "l'humain", c'est-à-dire de l'écoute, du renouvellement, de l'amitié, des mille bonheurs partagés et voeux réalisés.
Merci à tous ceux qui viennent régulièrement lire ces pages et à ceux qui sont de passage. En 2011, je serais comblée si vous "osiez" laisser un commentaire par ici, engager une conversation par là, poser des questions, partager vos idées... et que, ainsi, nous engagions le dialogue. Je reste intimement convaincue que les meilleures idées naissent au détour d'une conversation anodine, ou d'échanges d'idées.
A chacun, très belle année 2011, en vous souhaitant qu'elle soit vitaminée, pétillante, haute en couleurs et le témoin de la réalisation de vos voeux les plus chers.
A très vite !
Marie-Bé :-)
vendredi 31 décembre 2010
The Break Up - les médias sociaux, moyen efficace pour aider les marques à renouer le dialogue avec leurs clients ?
"I want to divorce. You don't listen to me anymore, we don't talk anymore (...). I have changed and you haven't". Cette phrase de rupture d'un couple qui a vécu peut être en substance ce que le client peut dire à la marque qui n'a pas cherché à évoluer avec lui et qui continue à vouloir utiliser avec lui les outils de communication et de marketing traditionnels. Gregory Pouy, éminent marketeur selon moi, "apprenti expert" sur les médias sociaux comme il se plaît à le répéter, me rappelait récemment cette video de Microsoft qui date... de 2007 (quand même).
Je la trouve encore tellement d'actualité... pour les marques qui restent figées dans leurs habitudes et qui ne prennent pas la mesure de ce qui est en train de se passer et de s'exprimer notamment par le biais des médias sociaux.
Les clients sont sur-sollicités de partout. On n'en est plus aux années 80 où les gens consommaient même des produits imparfaits, car il n'y avait pas encore trop d'offres. Mais aujourd'hui... beaucoup d'offres, de sollicitations. Il est facile de ne pas acheter à un endroit, si juste à côté, les produits sont similaires, mais les interlocuteurs plus avenants... Alors si la marque se cantonne à ce qu'elle croit connaître de ses clients, si elle continue à vouloir communiquer de façon descendante ("Je sais ce qui est bon pour toi mieux que toi et je vais te le montrer", pour faire court), pense-t-elle pouvoir les garder, les fidéliser ?
Je la trouve encore tellement d'actualité... pour les marques qui restent figées dans leurs habitudes et qui ne prennent pas la mesure de ce qui est en train de se passer et de s'exprimer notamment par le biais des médias sociaux.
Les clients sont sur-sollicités de partout. On n'en est plus aux années 80 où les gens consommaient même des produits imparfaits, car il n'y avait pas encore trop d'offres. Mais aujourd'hui... beaucoup d'offres, de sollicitations. Il est facile de ne pas acheter à un endroit, si juste à côté, les produits sont similaires, mais les interlocuteurs plus avenants... Alors si la marque se cantonne à ce qu'elle croit connaître de ses clients, si elle continue à vouloir communiquer de façon descendante ("Je sais ce qui est bon pour toi mieux que toi et je vais te le montrer", pour faire court), pense-t-elle pouvoir les garder, les fidéliser ?
Que peut-on retenir de cette vidéo ? Que le discours marketing pur, traditionnel, n'est plus de mise. Sans engager un vrai dialogue avec ses clients, et c'est d'autant plus vrai avec l'avènement des médias sociaux, la marque ne fera que creuser le fossé qui la sépare d'eux, jusqu'à la rupture définitive. Et elle n'aura plus qu'à fermer la porte ou tenter de se renouveler.
Par contre, si elle accepte de se remettre en cause avec humilité, commencer à écouter ses clients pour mieux les comprendre, eux, leurs motivations et leurs besoins, il est casiment certain qu'elle ne saura que les (re-)conquérir et les fidéliser, au point de transformer certains en avocats, prescripteurs et, lâchons ce mot désormais à la mode, "fans" d'elle.
C'est le dernier jour de l'année 2010... C'est peut-être le temps pour les marques "à l'écoute" de faire un rapide bilan, un rapide état des lieux de là où elles en sont, là où elles veulent aller et surtout... avec qui.
Je souhaite à chacun de terminer l'année en beauté, sereinement pour démarrer 2011 dans l'énergie et la bonne humeur et je souhaite à chacun une année 2011 haute en couleurs, sympathique, malicieuse, énergisante, câline, souriante et grandiose. Et si des marques passent par ici et lisent ces quelques lignes, si vous passez par là, c'est que, déjà, vous prêtez attention aux médias sociaux et à ce qui s'y passe. Je vous souhaite l'inspiration pour poursuivre votre chemin main dans la main avec vos clients (qui, ne l'oublions pas, sont ceux qui ont votre argent dans leur poche, alors... n'oubliez pas qu'il faut les ménager, pour commencer...).
Par contre, si elle accepte de se remettre en cause avec humilité, commencer à écouter ses clients pour mieux les comprendre, eux, leurs motivations et leurs besoins, il est casiment certain qu'elle ne saura que les (re-)conquérir et les fidéliser, au point de transformer certains en avocats, prescripteurs et, lâchons ce mot désormais à la mode, "fans" d'elle.
C'est le dernier jour de l'année 2010... C'est peut-être le temps pour les marques "à l'écoute" de faire un rapide bilan, un rapide état des lieux de là où elles en sont, là où elles veulent aller et surtout... avec qui.
Je souhaite à chacun de terminer l'année en beauté, sereinement pour démarrer 2011 dans l'énergie et la bonne humeur et je souhaite à chacun une année 2011 haute en couleurs, sympathique, malicieuse, énergisante, câline, souriante et grandiose. Et si des marques passent par ici et lisent ces quelques lignes, si vous passez par là, c'est que, déjà, vous prêtez attention aux médias sociaux et à ce qui s'y passe. Je vous souhaite l'inspiration pour poursuivre votre chemin main dans la main avec vos clients (qui, ne l'oublions pas, sont ceux qui ont votre argent dans leur poche, alors... n'oubliez pas qu'il faut les ménager, pour commencer...).
mercredi 29 décembre 2010
Le Chat Botté, comédie musicale
"Laissez-moi vous emmener
Dans les pages de mon livre enchanté
Ensemble nous allons voyager
Dans les aventures du Chat Botté..."
C'est un spectacles pour petits et grands, et c'est jusqu'au 9 janvier seulement. Allez, courez à l'Espace Pierre Cardin (Paris 8) pour découvrir ou redécouvrir Le Chat Botté, comédie féérique et musicale plantée dans un décor plein de surprises où se mêlent théâtre, chansons, cirque, combats et costumes magnifiques.
Petits et grands adoreront cette adaptation du conte de Perrault. Et sur ticketac.com, profitez d'offres exceptionnelles, selon les places disponibles.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas l'origine de ce conte, il fut écrit à la fin du XVIIe siècle par Charles Perrault (1628-1703). Malgré sa morale ambiguë, qui fait l'apologie de la ruse et de la tricherie sur le travail honnête, ce conte est resté très populaire. Il peut être vu comme un récit initiatique et inspire dessinateurs, compositeurs, chorégraphes et de nombreux autres artistes et ses adaptations sont multiples. Nul doute que les amateurs de contes et d'imaginaire passeront un agréable moment en la compagnie de cet animal farceur, mis en scène par Ned Grujic, musique de Laurent Douel.
Le Chat Botté
Texte et Mise en scène de Ned GRUJIC
Musique de Laurent DOUEL
Avec :
Nicolas BEAUCAIRE, Sébastien BERGERY, Frédéric CHEVAUX, Nicolas MARTINEZ, Frantz MOREL A L’HUISSIER et Isabelle TURSCHWELL
Lumières : Antonio de CARVALHO
Scénographie : Danièle ROZIER
Costumes : DAVID - Accessoires : Martine GUINARD
Maquillage et coiffures : Solange BEAUVINEAU
Du 21 décembre 2010 au 9 janvier 2011
Les mardi 21, jeudi 23, mardi 28, mercredi 29, jeudi 30 décembre 2010,
samedi 1er et mercredi 5 janvier 2011 à 15h00
Le dimanche 26 décembre 2010 à 11h00, 15h00 et 17h00
Les dimanches 2 et 9 janvier 2011 à 11h00
Durée du spectacle : 1h05
Prix des places :
Carré d’or : 31€ - 1ère catégorie: 23€, 2ème catégorie : 19€, 3ème catégorie : 14€
Forfait famille spécial Noël : 49€
Locations :
Au 08 92 39 03 20 (0,34€/mn) et sur www.fnac.com, www.ticketnet.com, points de vente habituels
Espace Pierre Cardin
1, avenue Gabriel
75008 Paris
Métro Concorde
www.pierrecardin.com
Charles Perrault |
Première version manuscrite du Maître chat ou chat botté, en 1695 |
Best of musical owniesque
Cela vient d'une planète qui fait de plus en plus parler d'elle.
Toujours percutante, rarement ennuyante, personnellement je lis avec intérêt ses posts !
Bonne écoute musicale, je vous souhaite de découvrir avec saveur et légèreté les goûts musicaux d'owni...
mardi 28 décembre 2010
les rendez-vous 100% ciné du 10 au 16 janvier 2011
Si vous aimez le cinéma mexicain, ne ratez pas les rendez-vous 100% Ciné du Gaumont Parnasse, du 10 au 16 janvier 2011.
Au programme :
Lundi 10 janvier : ABEL - VO Avant-première
De Diego Luna - 2010 - 1h23
Abel, 9 ans, ne parle plus depuis que son père a quitté la maison. Un beau jour il retrouve la parole, et se prend pour le chef de famille. Devant ce miracle, nul ne proteste. Jusqu’au jour où un homme sonne à la porte : son père. 1er film de l’acteur Diego Luna, présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes.
Mardi 11 janvier : LA ZONA, PROPRIETE PRIVEE - VO
De Rodrigo Pla - 2008 - 1h38
Mexico. 3 adolescents des quartiers pauvres pénètrent dans l'enceinte de La Zona, une cité résidentielle aisée. Plutôt que de prévenir les autorités, les résidents décident de se faire justice eux-mêmes. Une chasse à l'homme sans pitié commence...
Mercredi 12 janvier : RUDO Y CURSI - VO
De Carlos Cuaron - 2010 - 1h43
L'histoire d'amour et de haine entre Rudo et Cursi, 2 frères issus d'une famille rurale mexicaine et qui veulent devenir riches et célèbres coûte que coûte. Ils vont finir par y arriver, mais à quel prix ? La comédie mexicaine de l’année !
Jeudi 13 janvier : AMOURS CHIENNES - VO
De Alejandro González Iñárritu - 2000 - 2h30
Interdit aux moins de 12 ans
Un tragique accident de voiture à Mexico, trois destins : Octavio, un adolescent qui a décidé de s'enfuir avec la femme de son frère ; Daniel, un quadragénaire qui quitte sa femme pour aller vivre avec un top model ; El Chivo, un ex-guerillero communiste devenu tueur a gages. Le premier film coup de poing du réalisateur de 21 grammes, Babel et Biutiful.
Vendredi 14 janvier : Y TU MAMA TAMBIEN - VO
De Alfonso Cuarón - 2001 - 1h45
Interdit aux moins de 12 ans
Tenoch et Julio, deux adolescents insouciants, rencontrent Luisa, une cousine espagnole de Tenoch. Elle décide de les accompagner quelques jours sur la côte du Pacifique… Un road movie sensuel, drôle et bouleversant.
Samedi 15 janvier : LE LABYRINTHE DE PAN - VO
De Guillermo del Toro - 2006 - 1h52
Interdit aux moins de 12 ans
Espagne, 1944. La jeune Ofélia découvre près de la maison familiale un mystérieux labyrinthe et son gardien, Pan, une étrange créature magique et démoniaque…
“Chef-d'oeuvre. L'esprit de Lewis Caroll, celui de Jean Cocteau et l'Espagne franquiste se rejoignent pour composer le plus explosif des cocktails.’’ L’Humanité
Dimanche 16 janvier : LA VIDA LOCA - VO
De Christian Poveda - 2009 - 1h30
“Pour La Vida Loca, le réalisateur franco-espagnol a suivi pendant plus de deux ans des membres de la Mara 18. Il est mort le 2 septembre 2009, un mois avant la sortie française, assassiné d’une balle dans la tête, sans témoins, et sans coupable.’’ Libération
Séance : 20h
Prix : 6 euros
Lieu : Gaumont Parnasse - 3, rue d'Odessa 75014 PARIS - Tél/ 0 892 696 696
Métros : Edgar Quinet - Montparnasse bienvenue
Au programme :
Lundi 10 janvier : ABEL - VO Avant-première
De Diego Luna - 2010 - 1h23
Abel, 9 ans, ne parle plus depuis que son père a quitté la maison. Un beau jour il retrouve la parole, et se prend pour le chef de famille. Devant ce miracle, nul ne proteste. Jusqu’au jour où un homme sonne à la porte : son père. 1er film de l’acteur Diego Luna, présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes.
Mardi 11 janvier : LA ZONA, PROPRIETE PRIVEE - VO
De Rodrigo Pla - 2008 - 1h38
Mexico. 3 adolescents des quartiers pauvres pénètrent dans l'enceinte de La Zona, une cité résidentielle aisée. Plutôt que de prévenir les autorités, les résidents décident de se faire justice eux-mêmes. Une chasse à l'homme sans pitié commence...
Mercredi 12 janvier : RUDO Y CURSI - VO
De Carlos Cuaron - 2010 - 1h43
L'histoire d'amour et de haine entre Rudo et Cursi, 2 frères issus d'une famille rurale mexicaine et qui veulent devenir riches et célèbres coûte que coûte. Ils vont finir par y arriver, mais à quel prix ? La comédie mexicaine de l’année !
Jeudi 13 janvier : AMOURS CHIENNES - VO
De Alejandro González Iñárritu - 2000 - 2h30
Interdit aux moins de 12 ans
Un tragique accident de voiture à Mexico, trois destins : Octavio, un adolescent qui a décidé de s'enfuir avec la femme de son frère ; Daniel, un quadragénaire qui quitte sa femme pour aller vivre avec un top model ; El Chivo, un ex-guerillero communiste devenu tueur a gages. Le premier film coup de poing du réalisateur de 21 grammes, Babel et Biutiful.
Vendredi 14 janvier : Y TU MAMA TAMBIEN - VO
De Alfonso Cuarón - 2001 - 1h45
Interdit aux moins de 12 ans
Tenoch et Julio, deux adolescents insouciants, rencontrent Luisa, une cousine espagnole de Tenoch. Elle décide de les accompagner quelques jours sur la côte du Pacifique… Un road movie sensuel, drôle et bouleversant.
Samedi 15 janvier : LE LABYRINTHE DE PAN - VO
De Guillermo del Toro - 2006 - 1h52
Interdit aux moins de 12 ans
Espagne, 1944. La jeune Ofélia découvre près de la maison familiale un mystérieux labyrinthe et son gardien, Pan, une étrange créature magique et démoniaque…
“Chef-d'oeuvre. L'esprit de Lewis Caroll, celui de Jean Cocteau et l'Espagne franquiste se rejoignent pour composer le plus explosif des cocktails.’’ L’Humanité
Dimanche 16 janvier : LA VIDA LOCA - VO
De Christian Poveda - 2009 - 1h30
“Pour La Vida Loca, le réalisateur franco-espagnol a suivi pendant plus de deux ans des membres de la Mara 18. Il est mort le 2 septembre 2009, un mois avant la sortie française, assassiné d’une balle dans la tête, sans témoins, et sans coupable.’’ Libération
Séance : 20h
Prix : 6 euros
Lieu : Gaumont Parnasse - 3, rue d'Odessa 75014 PARIS - Tél/ 0 892 696 696
Métros : Edgar Quinet - Montparnasse bienvenue
How to watch the world ring in the New Year
Et voici une horloge interactive, pour voir les passages successifs en l'an 2011...
How to watch the world ring in the New Year: When come midnight on January 1st you will probably be with family and friends to celebrate the New Year but before the clock turns you can watch the rest of the world ring in 2011. Use our interactive map to see where you can watch New Year celebrations online from across the world.
lundi 27 décembre 2010
Vacances d'hiver à Paris : Charlety sur neige
Dans le cadre du Festival "Noël à Paris" organisé par la ville de Paris pendant les vacances, le stade Charléty (13e) se couvre de blanc du 20 au 31 décembre.
A partir de 3 ans, les enfants peuvent tester le ski, la tyrolienne, l'escalade, un jardin des neiges... Les plus grands pourront découvrir une piste de snowboard et du biathlon, tandis que les petits s'amuseront sur un nouveau parcours aventure, avec notamment un pont de singe... et attention, afin que l'ambiance soit la plus approchante de celle des stations de ski, une dameuse assurera le décor.
Toutes les activités sont gratuites et L'ensemble des ateliers est encadré par des professionnels. Certains, qui y sont allés, disent qu'il n'y a pas trop de monde, alors si vous êtes à Paris cette semaine avec des enfants de 3 à 17 ans, n'hésitez pas à y aller !
Et si ces activités ne vous conviennent pas ou que vous n'êtes pas parisien, allez visiter ce site, vous y trouverez des idées remarquables, un peu partout en France, pendant ces vacances (... et après... :-))
... et pour d'autres activités sur Paris en ce temps de fête, n'hésitez pas à aller sur le site de la Mairie, très bien documenté !
Les activités de "Charlety sur Neige"
- Tyroliennes
- Jardins des neiges (sur 300 m2)
- Luge
- Ski de descente
- Activités verticales
- Trampolines
- Manèges
- Jeux (consoles Wii)
- Golf miniature
- Jardins des neiges (sur 300 m2)
- Luge
- Ski de descente
- Activités verticales
- Trampolines
- Manèges
- Jeux (consoles Wii)
- Golf miniature
Heures d'ouverture
Du lundi au jeudi :
- de 9h à 12h - réservé aux groupes ; collation offerte aux enfants
- de 13h30 à 18h - ouvert au public ; fermeture des portes selon affluence à 16h30
Samedi et dimanche :
- de 13h à 18h - tout public
Lieu : Stade Charlety
99 Boulevard Kellermann
75013 Paris
75013 Paris
Du 20/12/2010 au 31/12/2010 seulement.
lundi 20 décembre 2010
Peanuts
Voici à peu près l'état dans lequel me met la neige. Si ça pouvait tenir et ne pas fondre immédiatement sur Paris, je serais encore plus heureuse... Ca me rappelle mon enfance dans la Beauce un hiver où il y a eu... un mètre de neige tout de même.... et ça va être le thème de cette note.
Snoopy...
Je me rappelle avoir rencontré une personne en DESS de philosophie qui faisait sa thèse sur... la philosophie du comics Snoopy. C'est vrai que, lorsqu'on creuse, au-delà du rire qu'adolescents et adultes peuvent avoir, c'est rempli de sagesse.
Pour ceux qui souhaitent mieux connaître Peanuts et leur auteur, c'est juste ici.
des photos comme ça, c'est collector... |
Porter Snoopy : une question d'âge ou de style ?
Pour ceux qui sont fans de mode, Snoopy fête les 60 ans de la star crocodile. En octobre dernier, Lacoste a lancé une collection de T.Shirts à l'effigie de Snoopy et ses amis.
Pour marquer le coup, Lacoste commercialise 4 polos pour enfants : Charlie Brown jouant au base ball avec le célèbre crocodile, Snoopy l'invitant dans sa niche, Linus se balançant sur sa couverture-doudou que le crocodile tient (gentiment) entre ses crocs et Woodstock et ses amis partant en promenade sur son dos.
Voici ce que ça donne :
Le site Lacoste.com propose la vente en ligne de trois de ces polos, d'ailleurs... C'est par ici :-) (édition limitée, c'est mentionné quand la page est en train de charger, avec un zoom sur chacun des trois dessins).
Alliance avec une marque visionnaire : un message ?
Le "Peanuts 60 years World Tour" a vu aussi une édition très limitée distribuée seulement dans quelques boutiques "select" d'une version du polo Snoopy pour adultes all around the world. Si vous êtes fan de Snoopy et aimez porter de belles marques, rdv sur le liste Lacoste.com, pour connaître les boutiques élues. Et si Lacoste reste une marque que nous ne fréquentez pas et si vous demandez pourquoi Lacoste a accepté le partenariat avec Snoopy pour fêter le "Peanuts 60 years World Tour", perdez-vous sur son site très bien fait et je vous invite à découvrir une vidéo révolutionnaire, qui recentre l'activité Lacoste sur son coeur de métier : l'expertise en matière de tennis, comme sport. Allez, courez regarder ! C'est vraiment exceptionnel. Ca a deux ans, mais on ne le dirait pas :-).
Allez... Et comme c'est Noël, voici une spéciale dédicace.
Je souhaite à chacun de faire comme S. : avancer, garder le cap quoiqu'il arrive, avec philosophie et humour, entouré de ses proches.... Finir 2010 comme cela, pour commencer 2011 dans toutes les meilleures dispositions possibles pour embrasser l'avenir. Et si vous n'avez pas la pêche en lisant ce billet, regardez la vidéo ci-dessous, votre âme d'enfant ne pourra que refaire surface avec légèreté :-)
... et voici un mélange entre fiction et réalité de Red Baron absolument incroyable :
... et la version BD uniquement :
Enjoy et bonne semaine ;-)
jeudi 16 décembre 2010
Quand on ne prend pas l'ascenseur et qu'on a un entretien...
Houuuuuulalaaaaaaaa, le temps passe vite... trop vite, même. Dans un peu plus de 8 jours, c'est Noël et je n'ai rien écrit sur ce blog depuis vendredi dernier, ça ne va vraiment pas ! Alors, certes, je suis pas mal sur twitter et dans ma thèse, mais tout de même, ce n'est pas une raison pour négliger les lecteurs qui passent par ici. J'en profite, d'ailleurs, pour remercier les fidèles qui passent régulièrement, sans forcément le notifier ou le commenter :-)
Ceux qui me connaissent savent que je ne prends pas les ascenseurs... C'est ainsi que, lundi matin, je me suis retrouvée au pied d'une tour de La Défense, avec 16 étages à monter. Je me suis souvenue d'il y a quelques années (c'était en 2003 pour être exacte), lorsque je me suis retrouvée au pied de la Tour Bretagne à Nantes, avec un entretien d'embauche au 32e et dernier étage de la Tour.
Après être restée 10 bonnes minutes en bas, j'allai prendre mon téléphone pour dire à mon contact que je l'invitais à prendre un café pour notre rencontre, dans un bistro en bas, mais je me suis souvenue que je venais pour un entretien d'embauche. Alors, après plusieurs minutes d'égarement, j'ai enfin trouvé les escaliers... et suis montée. C'était sordide, car même si ces escaliers sont beaucoup plus larges que ceux de la Tour de la Défense dont je vais parler ensuite, il y avait de grandes traînées noires, comme pour rappeler qu'il y avait eu des incendies. Comment vous dire que ça ne donnait pas envie de s'éterniser.
Et là, je suis arrivée en nage, en retard, avec le vertige (car en plus de ne pas aimer prendre les ascenseurs, j'ai le "mal de l'air". Hiiiiiii !!!!! Et pendant tout l'entretien, ma tête tournait, tournait et j'avais l'impression d'avoir le "mal de terre", comme après plusieurs jours passés en mer, lorsqu'on revient à quai) et pendant tout l'entretien je me suis dit "Relax, relax ma grande, de toute façon, tu ne viendras jamais travailler là". Maintenant, dès que je reviens à Nantes, je regarde avec amusement cette tour qui m'a valu bien des tracas.
Si la personne qui m'a reçue ce jour-là passe par ici et lit ces quelques lignes et si elle se souvient de cet étrange entretien, elle comprendra enfin les raisons qui l'ont fait rencontrer une extra-terrestre (j'avais un peu cette impression à l'époque, un vrai supplice).
Cela me rappelle aussi l'été dernier, pendant mes cours à l'ESSEC : du fait des travaux dans les locaux de l'Essec-La Défense, nous avions cours dans l'une des tours... au 20e étage.... Pas possible d'accéder aux escaliers, ce qui fait que, gentiment, deux personnes du Mastère m'ont aidée à prendre l'ascenseur, me parlant, essayant de me faire rire et de me changer les idées... De mon côté, je me disais qu'il ne fallait pas que je fasse une crise de panique, ne serait-ce que par respect pour elles, et la montée s'est bien passée. Je ne suis pas sortie de la journée (certains m'ont rapporté de quoi déjeuner, impossible de reprendre les ascenseurs deux fois encore) et, le soir, même trajet à l'envers, avec les mêmes personnes. Elles ont été top, sans elles j'aurais séché les cours (heureusement que ce n'était qu'une journée...). Ca tanguait toute la journée, mais, au moins, j'étais présente... Ouf ! et merci encore à Erik et Christophe :-)
J'en reviens à lundi. Après avoir attendu quelqu'un du PC sécurité, pour qu'il m'ouvre la porte (heureusement que j'avais prévu 15 minutes entre les formalités d'usage et l'ascension et merci à Monsieur Sécurité de m'avoir ouvert, sans lui, je ne sais pas comment j'aurais honoré mon rendez-vous), j'ai emprunté gaillardement les escaliers sous un regard condescendent me souhaitant "bon courage" et bonne chance. J'ai été assez fière de ma prestation, vu que j'ai monté les 16 étages en à peine 7 minutes... sans arriver essoufflée.
Par contre, arrivée là-haut, après avoir passé l'ascension à contrôler ma respiration histoire de gérer la montée et le manque de fenêtres, j'ai eu un léger sentiment de panique, lorsque je me suis aperçue que je ne pouvais ouvrir la porte du côté des escaliers... Simple mesure de sécurité, direz-vous. L'hôtesse d'accueil a dû oublier de prévenir l'accueil de la société que je visitais. Et je me suis retrouvée à appeler le Directeur Commercial et Marketing lui-même (non non, je ne plaisante pas), à lui faire du "télé-guidage" car la sécurité ne m'avait a priori pas conduite au bon escalier et il ne comprenait pas où je pouvais être. Tout est vrai dans ce que j'écris, si-si. Cela aurait pu être suffisant pour décrédibiliser ma démarche. Eh bien non, notre rendez-vous a duré... pas loin d'une heure et demi, tout de même, ce qui est exceptionnel.
Drôle a posteriori ! Et certainement aussi pour ceux qui me recevaient, vu qu'ils m'ont regardée avec étonnement... et amusement. Ceci étant, ça nous a permis de rentrer dans le vif du sujet assez rapidement et j'ai tellement été "charmée" par cette société, que, si l'occasion se présentait, la motivation serait suffisante pour monter ces 16 étages quotidiennement... Par l'escalier bien sûr (cet entretien avait lieu pour ma thèse et non pour un emploi).
Promis, ma prochaine note sera moins personnelle :-)
Merci de m'avoir lue jusque là, bonne soirée et à très vite !
Après être restée 10 bonnes minutes en bas, j'allai prendre mon téléphone pour dire à mon contact que je l'invitais à prendre un café pour notre rencontre, dans un bistro en bas, mais je me suis souvenue que je venais pour un entretien d'embauche. Alors, après plusieurs minutes d'égarement, j'ai enfin trouvé les escaliers... et suis montée. C'était sordide, car même si ces escaliers sont beaucoup plus larges que ceux de la Tour de la Défense dont je vais parler ensuite, il y avait de grandes traînées noires, comme pour rappeler qu'il y avait eu des incendies. Comment vous dire que ça ne donnait pas envie de s'éterniser.
Et là, je suis arrivée en nage, en retard, avec le vertige (car en plus de ne pas aimer prendre les ascenseurs, j'ai le "mal de l'air". Hiiiiiii !!!!! Et pendant tout l'entretien, ma tête tournait, tournait et j'avais l'impression d'avoir le "mal de terre", comme après plusieurs jours passés en mer, lorsqu'on revient à quai) et pendant tout l'entretien je me suis dit "Relax, relax ma grande, de toute façon, tu ne viendras jamais travailler là". Maintenant, dès que je reviens à Nantes, je regarde avec amusement cette tour qui m'a valu bien des tracas.
Si la personne qui m'a reçue ce jour-là passe par ici et lit ces quelques lignes et si elle se souvient de cet étrange entretien, elle comprendra enfin les raisons qui l'ont fait rencontrer une extra-terrestre (j'avais un peu cette impression à l'époque, un vrai supplice).
Cela me rappelle aussi l'été dernier, pendant mes cours à l'ESSEC : du fait des travaux dans les locaux de l'Essec-La Défense, nous avions cours dans l'une des tours... au 20e étage.... Pas possible d'accéder aux escaliers, ce qui fait que, gentiment, deux personnes du Mastère m'ont aidée à prendre l'ascenseur, me parlant, essayant de me faire rire et de me changer les idées... De mon côté, je me disais qu'il ne fallait pas que je fasse une crise de panique, ne serait-ce que par respect pour elles, et la montée s'est bien passée. Je ne suis pas sortie de la journée (certains m'ont rapporté de quoi déjeuner, impossible de reprendre les ascenseurs deux fois encore) et, le soir, même trajet à l'envers, avec les mêmes personnes. Elles ont été top, sans elles j'aurais séché les cours (heureusement que ce n'était qu'une journée...). Ca tanguait toute la journée, mais, au moins, j'étais présente... Ouf ! et merci encore à Erik et Christophe :-)
J'en reviens à lundi. Après avoir attendu quelqu'un du PC sécurité, pour qu'il m'ouvre la porte (heureusement que j'avais prévu 15 minutes entre les formalités d'usage et l'ascension et merci à Monsieur Sécurité de m'avoir ouvert, sans lui, je ne sais pas comment j'aurais honoré mon rendez-vous), j'ai emprunté gaillardement les escaliers sous un regard condescendent me souhaitant "bon courage" et bonne chance. J'ai été assez fière de ma prestation, vu que j'ai monté les 16 étages en à peine 7 minutes... sans arriver essoufflée.
Par contre, arrivée là-haut, après avoir passé l'ascension à contrôler ma respiration histoire de gérer la montée et le manque de fenêtres, j'ai eu un léger sentiment de panique, lorsque je me suis aperçue que je ne pouvais ouvrir la porte du côté des escaliers... Simple mesure de sécurité, direz-vous. L'hôtesse d'accueil a dû oublier de prévenir l'accueil de la société que je visitais. Et je me suis retrouvée à appeler le Directeur Commercial et Marketing lui-même (non non, je ne plaisante pas), à lui faire du "télé-guidage" car la sécurité ne m'avait a priori pas conduite au bon escalier et il ne comprenait pas où je pouvais être. Tout est vrai dans ce que j'écris, si-si. Cela aurait pu être suffisant pour décrédibiliser ma démarche. Eh bien non, notre rendez-vous a duré... pas loin d'une heure et demi, tout de même, ce qui est exceptionnel.
Drôle a posteriori ! Et certainement aussi pour ceux qui me recevaient, vu qu'ils m'ont regardée avec étonnement... et amusement. Ceci étant, ça nous a permis de rentrer dans le vif du sujet assez rapidement et j'ai tellement été "charmée" par cette société, que, si l'occasion se présentait, la motivation serait suffisante pour monter ces 16 étages quotidiennement... Par l'escalier bien sûr (cet entretien avait lieu pour ma thèse et non pour un emploi).
Promis, ma prochaine note sera moins personnelle :-)
Merci de m'avoir lue jusque là, bonne soirée et à très vite !
vendredi 10 décembre 2010
la première du cinéma participatif au Nouvel Odéon
Voilà, les internautes ont choisi "Fix me", pour la première des séances de cinéma participatif au Nouvel Odéon (Paris St Germain).
Pour en savoir plus sur l'évènement, c'est ici et là :-)
Les gagnants du tirage au sort seront reçus à 20h mardi 14 décembre au Nouvel Odéon et la séance à tarif préférentiel démarrera à 20h30, à 7 euros avec le Sésame Rue89 au lieu de 9 euros 50... Une affaire !
Pour en savoir plus sur le Nouvel Odéon, cliquez là !
A mardi :-)
Pour en savoir plus sur l'évènement, c'est ici et là :-)
Les gagnants du tirage au sort seront reçus à 20h mardi 14 décembre au Nouvel Odéon et la séance à tarif préférentiel démarrera à 20h30, à 7 euros avec le Sésame Rue89 au lieu de 9 euros 50... Une affaire !
Pour en savoir plus sur le Nouvel Odéon, cliquez là !
A mardi :-)
jeudi 9 décembre 2010
E-NOR-ME : du cinéma participatif au Nouvel Odéon
C'est énorme, et ça va plaire aux cinéphiles : Rue89 s'associe avec le Nouvel Odéon, pour créer les premières séances de cinéma participatives.
Ca se passe sur Rue89 et les internautes qui le souhaitent votent pour deux films qu'ils souhaiteraient aller voir. C'est chaque mois et la première séance aura lieu le 14 décembre. Vingt personnes qui auront voté pour le film élu seront tirées au sort et invitées à la projection.
En plein coeur de Paris, à St Germain des Près, le Nouvel Odéon a été conçu par la designer Magali Crasset, pour le producteur et distributeur "Haut et Court" et inauguré le 17 novembre dernier. Ce lieu magnifique alterne entre espace privé et espace public.
Haut et Court a été créé en 1992 et a reçu la Palme d'Or avec le film "Entre les murs" de Laurent Cantet.
mercredi 8 décembre 2010
La lettre au Père Noël enfin postée !
Ce post est en écho au message posté ici, il y a quelques jours.
Ca y est, Anne a posté sa lettre... après plusieurs sources concordantes, elle a été envoyé à "l'adresse secrète" du Père Noël (en d'autres termes : la véritable adresse du Père Noël, la seule, l'unique ! :-)).
Et quand je vois le chef d'oeuvre, je suis impressionnée : la tête du Père Noël a été réalisée par cette pépète de 4 ans 1/2... sans trucage. Il a un côté "je tremble mais c'est le bonheur". Sans doute est-ce par souci d'application : elle a préféré prendre un stylo plutôt qu'un feutre ou crayon de couleur... Et, par respect pour son oeuvre et son inspiration et ne souhaitant pas prendre le risque de saccager son oeuvre en cherchant à l'améliorer (on voit bien là une fibre artistique qui semble innée), elle n'a pas voulu y retoucher, une fois fait... bien qu'à demi-contente pour ce père Noel qu'elle trouve peu ressemblant avec le vrai (on peut comprendre pourquoi, quoique...).
Seule interrogation de ma part : pourquoi bleu ?
...
:-)
Ca y est, Anne a posté sa lettre... après plusieurs sources concordantes, elle a été envoyé à "l'adresse secrète" du Père Noël (en d'autres termes : la véritable adresse du Père Noël, la seule, l'unique ! :-)).
Seule interrogation de ma part : pourquoi bleu ?
...
:-)
we hate you...
Voici un très bel article expliquant (et démontrant) pourquoi les critiques sont plus facilement relayées sur le web (et pas seulement d'ailleurs...) que les remarques positives, avec des liens pour aller plus loin dans l'explication et la démonstration.... Sociologiquement intéressant :-)
Une journée dans le social media
Allez hop ! Nouvelles stats.
Dynamique, créatif, un peu sur le même registre que Socialnomics, sur une durée plus courte : 2,47".
Dynamique, créatif, un peu sur le même registre que Socialnomics, sur une durée plus courte : 2,47".
Il manque une chose à cette vidéo très bien faite : que DBA source son info (90% des internautes feraient confiance à leurs pairs).
Streaming LeWeb 2010
LeWeb, c'est LA grand'messe des médias sociaux depuis quelques années déjà "to focus on the key issues and opportunities in the web marketplace":-)
Cette année, en direct des Docks de Paris, des entreprises, des consultants, des investisseurs, des bloggeurs et des chercheurs de tous les pays s'y retrouvent, à l'initiative de Loic et Géraldine Le Meur. Cette année, des bloggeurs japonais, russes, croates, etc... seront aussi présents à la soirée des bloggeurs influents... Parce que les médias sociaux, ça ne touche pas seulement la "vieille Europe" et les Amériques.
Un bloggeur que je rencontrais la semaine dernière, me disait : "jusqu'à présent, c'était la collection de jean's baskets... Comme pour montrer qu'on ne se prenait pas au sérieux et que nous étions dans la recherche. J'attends avec impatience de connaître les codes de cette année. Cela montrera si ça devient un milieu qui se prend au sérieux, ou si on reste toujours dans l'effervescence des débuts et de la nouveauté".
J'aurais aimé y être, mais ce n'est pas possible. J'ai donc découvert avec délice qu'il est possible de suivre en streaming ce qui s'y passe. Voici, si cela vous dit. Ce site est tellement bien fait, que vous pouvez choisir d'écouter à la carte, en fonction de vos centres d'intérêt !
Streaming temps réel LeWeb 2010
ou alors aller là : Streaming live de LeWeb 2010.
Enjoy !
Cette année, en direct des Docks de Paris, des entreprises, des consultants, des investisseurs, des bloggeurs et des chercheurs de tous les pays s'y retrouvent, à l'initiative de Loic et Géraldine Le Meur. Cette année, des bloggeurs japonais, russes, croates, etc... seront aussi présents à la soirée des bloggeurs influents... Parce que les médias sociaux, ça ne touche pas seulement la "vieille Europe" et les Amériques.
Un bloggeur que je rencontrais la semaine dernière, me disait : "jusqu'à présent, c'était la collection de jean's baskets... Comme pour montrer qu'on ne se prenait pas au sérieux et que nous étions dans la recherche. J'attends avec impatience de connaître les codes de cette année. Cela montrera si ça devient un milieu qui se prend au sérieux, ou si on reste toujours dans l'effervescence des débuts et de la nouveauté".
J'aurais aimé y être, mais ce n'est pas possible. J'ai donc découvert avec délice qu'il est possible de suivre en streaming ce qui s'y passe. Voici, si cela vous dit. Ce site est tellement bien fait, que vous pouvez choisir d'écouter à la carte, en fonction de vos centres d'intérêt !
Streaming temps réel LeWeb 2010
ou alors aller là : Streaming live de LeWeb 2010.
Enjoy !
mardi 7 décembre 2010
Note récapitulative de ce qui se joue avec Wikileaks
En parcourant le web ce matin, j'ai découvert cette note sur Wikileaks, les enjeux qui se jouent un peu partout dans le monde et maintenant en France, la personnalité de son fondateur...
Je ne me prétends pas experte, loin de là, mais je trouve cette note très bien documentée, apportant une vision verticale sur une réalité et une problématique qui soulèvent beaucoup de questions, d'étonnements, d'analyses.
Je la propose en lecture à ceux que ça peut intéresser : Le dernier blog » Blog Archive » Suites de la fuite
Comme le souligne Neovov dans son commentaire, la bataille ne se livre pas autour de la véracité des informations transmises, il n'y a que des tentatives de censure, ce qui apporte, paradoxalement, du crédit aux informations postées sur Wikileaks. Cependant, on peut noter aussi un danger potentiel qui rappellerait un certain événement historique : certains ne pourraient-ils pas désormais s'amuser à transmettre à Wikileaks toutes informations qu'ils jugeraient utiles pour "désinformer", faire peur, etc ?...
Nul ne sait ce qui va se passer après cela. Personnellement, j'observe d'un oeil attentif. Le dénouement sera lourd de sens sur la liberté réelle ou supposée d'information.
Je ne me prétends pas experte, loin de là, mais je trouve cette note très bien documentée, apportant une vision verticale sur une réalité et une problématique qui soulèvent beaucoup de questions, d'étonnements, d'analyses.
Je la propose en lecture à ceux que ça peut intéresser : Le dernier blog » Blog Archive » Suites de la fuite
Comme le souligne Neovov dans son commentaire, la bataille ne se livre pas autour de la véracité des informations transmises, il n'y a que des tentatives de censure, ce qui apporte, paradoxalement, du crédit aux informations postées sur Wikileaks. Cependant, on peut noter aussi un danger potentiel qui rappellerait un certain événement historique : certains ne pourraient-ils pas désormais s'amuser à transmettre à Wikileaks toutes informations qu'ils jugeraient utiles pour "désinformer", faire peur, etc ?...
Nul ne sait ce qui va se passer après cela. Personnellement, j'observe d'un oeil attentif. Le dénouement sera lourd de sens sur la liberté réelle ou supposée d'information.
lundi 6 décembre 2010
Passer du web 1.0 au web 2.0... naturellement
J'ai commencé à m'intéresser au web véritablement, en 2003. Ce partage d'expérience permet de faire un parallèle avec toute entreprise qui s'interrogerait sur la pertinence d'intégrer les médias sociaux dans sa stratégie globale.
J'ai commencé à prendre goût au web en 2003. Avant, chez Noos, je suivais cela de loin, pour les jeux concours liés aux offres TV, donc ça ne compte pas vraiment. Certes, ma première adresse mail sur yahoo a été créée en 2000, quelques mois avant de revenir sur Paris. C'était nettement moins convivial que maintenant ! Et on galérait plus pour les connexions.... Avant un usage rapidement devenu quotidien, je l'avais parce qu'il fallait l'avoir. Ca faisait bien sur un CV ;-) et puis, tout-à-coup, ça a pris à une vitesse démesurée, le mail est devenu un usage quotidien pas uniquement professionnel.
En 2003, en travaillant pour un cabinet d'avocats sur une mission de 3 mois qui a finalement duré... 3 ans, j'ai eu la chance de contribuer à la réalisation du site internet et de l'extranet du cabinet. L'avocat associé, un peu visionnaire, souhaitait créer un espace dédié à ses clients franchisés. J'ai eu la chance de travailler au cahier des charges, en me mettant à la place de ces franchisés et échangeant aussi avec certains, pour retranscrire leurs souhaits, besoins, attentes. Cela induisait un changement radical au sein de la société, de nouveaux process à intégrer, notamment pour la mise en ligne des dossiers, en plus de s'assurer de choisir les bons prestataires pour véritablement protéger les données utilisateurs. Utiliser le site de la Carpa permettait déjà une approche de ce qu'il fallait faire ou pas. L'enjeu était de taille, les implications subtiles, ce qui fait que la réflexion a mis un peu plus de 3 ans à se concrétiser et sortir de la version beta.
Pour le site institutionnel du cabinet, en 2003, il n'existait pas encore d'outils laissant la possibilité à quelqu'un de bonne volonté de créer un site, il fallait obligatoirement passer par un prestataire extérieur, ou alors s'initier aux joies du codage et du langage html puis css. J'ai choisi de regarder les agences qui faisaient cela très bien et définitivement mieux que moi. C'est après cette expérience, en travaillant pour une mission de quelques mois pour un cabinet de conseil en management et de formation au coaching, que j'ai vraiment pris goût définitivement au web et à ses potentiels infinis. En 2006, j'ai remarqué une vidéo en streaming sur le site d'un cabinet d'avocat. Je trouvais cela vraiment intéressant, innovant, dynamique et... challengeant. A l'époque, c'était révolutionnaire. Je suis allée voir le boss et lui ai dit : "Ecoute, pas besoin d'aller voir une agence dédiée pour cela (donc on réduit les coûts... normal, pour une TPE), nous allons monter le storyboard, puis réaliser la vidéo avec la caméra-woman que tu connais." Aujourd'hui, ce serait décrié sur un site institutionnel, il reste peu de place pour l'amateurisme. D'une part car la caméra-woman en question a mis très longtemps avant de livrer la vidéo montée (plusieurs mois après la fin de ma mission, ce n'est pas peu dire... Parfois, il faut savoir ne pas travailler avec ses amis... ou sa famille). Et d'autre part, car on voit bien que maintenant, la plupart des vidéos institutionnelles qui circulent sur le web sont faites par des pros. Nous parlons toujours du 1.0. Au coeur de l'innovation, certes, mais ça reste du 1.0.
Qu'est-ce qui m'a donné le virus du 2.0 ? D'une part ma prise de poste en tant que Responsable Marketing d'une société de conseil en management et de formation au coaching parisienne. De fil en aiguille, j'ai réalisé deux sites pour ladite société, optimisé celui qui existait déjà pour que le site apporte des réponses aux questions des visiteurs. Puis je me suis intéressée au référencement desdits sites. Payant et naturel. Naturel, surtout, car c'est sur celui-là qu'en interne, on peut agir et je me suis donc formée sur le tas, cherchant à nouer des partenariats dans la vraie vie et sur le web avec des sociétés ou des sites ayant pignon sur rue, comme Les Echos ou JDD, ainsi qu'avec les partenaires ou fournisseurs. Et c'est ainsi que je suis devenue une "Google Analytics Addict". Et, de fil en aiguille, mon boss voulait créer un espace pour les anciens. Plutôt qu'un site traditionnel, j'ai proposé un wiki, pour que chacun agrémente ses work-in-progress (c'est dans la culture de cette société de service, de se remettre toujours en cause, pour avancer).
De fil en aiguille, toujours, j'ai décidé de reprendre mes études, pour effectuer un Mastère Spécialisé Marketing Management à l'ESSEC. D'un tempérament curieux, et poussée par un geek qui me dit depuis plusieurs années "l'important, c'est la technique" et parce que j'observais un basculement de tendances et d'actions que ce soit dans la pub ou le marketing, c'est tout naturellement que j'ai choisi de faire ma thèse professionnelle sur les médias sociaux. J'avais aussi suivi l'évolution des campagnes politiques américaines et je voyais aussi que, outre-Atlantique, beaucoup de choses commençaient à se passer sur le web.
Depuis bientôt un an, je me documente, je teste, et rencontre des personnes. Je suis ravie de cela ! Mais plus j'avance, moins j'ai l'impression d'avancer... Plus j'ai l'impression que ça va vite et que ça ne cesse de bouger, sans cesse, toujours... De plus en plus vite : ne commence-t-on pas déjà à parler de réalité augmentée, de villes "tout numérique" dans lesquelles des tests vont être réalisés grandeur nature pour que tout ce qu'on fait (payer, lire, s'orienter, échanger, etc.) se fasse avec un smartphone ? Ca vaudra certainement d'autres posts quand j'aurai rendu ma thèse et, du coup, pourrai prendre le recul nécessaire. En attendant, n'hésitez pas à partager ici votre expérience ou réflexion sur les médias sociaux ! Je serais vraiment heureuse de rentrer en dialogue sur le sujet.
Pour une entreprise, c'est facile de prendre le même chemin... pour peu que sa cible, ses prospects ou ambassadeurs soient sur les médias sociaux bien sûr :-) Une entreprise a un site institutionnel (web 1.0)... si elle veut "engager la conversation" avec salariés, clients, prospects ou ambassadeurs (web 2.0), voir là où ils sont, écouter ce qu'ils disent et se joindre à la conversation progressivement - sans chercher à vendre ses produits ou faire la promotion de sa marque tout de suite !!! - sont autant de facteurs-clés de succès qui la conduiront dans une relation pérenne avec celles et ceux qui parlent déjà d'elles... sans avoir attendu qu'elle se manifeste. Certains diront "créez votre blog !", d'autres diront "500 millions d'utilisateurs sur Facebook, ce serait suicidaire de ne pas y créer une fan page ou un groupe, ou même juste un profil", d'autres "allez sur twitter", ou "créez un forum", ou... A toutes les entreprises qui ont envie de se précipiter, j'ai envie de dire : Slow down. Posez-vous 5 minutes, histoire de voir pourquoi vous voulez absolument aller sur les médias sociaux. Définissez vos objectifs, regardez les interactions possibles entre on et offline, écoutez ce qui se dit de vous, de vos concurrents, de vos clients, de vos partenaires et, ainsi, vous saurez quoi faire. Et si vous avez peur de vous tromper, un "apprenti-expert" saura vous guider dans votre choix, avant de vous laisser voler de vos propres ailes (pour "l'apprenti-expert", je parle des consultants qui se consacrent à cela, en veillant à vérifier leur crédibilité, bien sûr).
Depuis que j'ai découvert la richesse et le potentiel infini de ces outils, depuis que je réalise aussi qu'on met l'humain au coeur de la réflexion (pour l'instant... avant, je pense de se tourner de nouveau, comme dans le offline vers le rendement à tout prix), je souhaite continuer à évoluer dans l'univers des médias sociaux. A ceux qui auront envie d'échanger sur le sujet, j'espère à très vite, soit ici, soit sur twitter (@mbxl). Soit autour d'un café ou autre... En fonction du moment dans la journée et des goûts de chacun bien sûr :-)
J'ai commencé à prendre goût au web en 2003. Avant, chez Noos, je suivais cela de loin, pour les jeux concours liés aux offres TV, donc ça ne compte pas vraiment. Certes, ma première adresse mail sur yahoo a été créée en 2000, quelques mois avant de revenir sur Paris. C'était nettement moins convivial que maintenant ! Et on galérait plus pour les connexions.... Avant un usage rapidement devenu quotidien, je l'avais parce qu'il fallait l'avoir. Ca faisait bien sur un CV ;-) et puis, tout-à-coup, ça a pris à une vitesse démesurée, le mail est devenu un usage quotidien pas uniquement professionnel.
En 2003, en travaillant pour un cabinet d'avocats sur une mission de 3 mois qui a finalement duré... 3 ans, j'ai eu la chance de contribuer à la réalisation du site internet et de l'extranet du cabinet. L'avocat associé, un peu visionnaire, souhaitait créer un espace dédié à ses clients franchisés. J'ai eu la chance de travailler au cahier des charges, en me mettant à la place de ces franchisés et échangeant aussi avec certains, pour retranscrire leurs souhaits, besoins, attentes. Cela induisait un changement radical au sein de la société, de nouveaux process à intégrer, notamment pour la mise en ligne des dossiers, en plus de s'assurer de choisir les bons prestataires pour véritablement protéger les données utilisateurs. Utiliser le site de la Carpa permettait déjà une approche de ce qu'il fallait faire ou pas. L'enjeu était de taille, les implications subtiles, ce qui fait que la réflexion a mis un peu plus de 3 ans à se concrétiser et sortir de la version beta.
Pour le site institutionnel du cabinet, en 2003, il n'existait pas encore d'outils laissant la possibilité à quelqu'un de bonne volonté de créer un site, il fallait obligatoirement passer par un prestataire extérieur, ou alors s'initier aux joies du codage et du langage html puis css. J'ai choisi de regarder les agences qui faisaient cela très bien et définitivement mieux que moi. C'est après cette expérience, en travaillant pour une mission de quelques mois pour un cabinet de conseil en management et de formation au coaching, que j'ai vraiment pris goût définitivement au web et à ses potentiels infinis. En 2006, j'ai remarqué une vidéo en streaming sur le site d'un cabinet d'avocat. Je trouvais cela vraiment intéressant, innovant, dynamique et... challengeant. A l'époque, c'était révolutionnaire. Je suis allée voir le boss et lui ai dit : "Ecoute, pas besoin d'aller voir une agence dédiée pour cela (donc on réduit les coûts... normal, pour une TPE), nous allons monter le storyboard, puis réaliser la vidéo avec la caméra-woman que tu connais." Aujourd'hui, ce serait décrié sur un site institutionnel, il reste peu de place pour l'amateurisme. D'une part car la caméra-woman en question a mis très longtemps avant de livrer la vidéo montée (plusieurs mois après la fin de ma mission, ce n'est pas peu dire... Parfois, il faut savoir ne pas travailler avec ses amis... ou sa famille). Et d'autre part, car on voit bien que maintenant, la plupart des vidéos institutionnelles qui circulent sur le web sont faites par des pros. Nous parlons toujours du 1.0. Au coeur de l'innovation, certes, mais ça reste du 1.0.
Qu'est-ce qui m'a donné le virus du 2.0 ? D'une part ma prise de poste en tant que Responsable Marketing d'une société de conseil en management et de formation au coaching parisienne. De fil en aiguille, j'ai réalisé deux sites pour ladite société, optimisé celui qui existait déjà pour que le site apporte des réponses aux questions des visiteurs. Puis je me suis intéressée au référencement desdits sites. Payant et naturel. Naturel, surtout, car c'est sur celui-là qu'en interne, on peut agir et je me suis donc formée sur le tas, cherchant à nouer des partenariats dans la vraie vie et sur le web avec des sociétés ou des sites ayant pignon sur rue, comme Les Echos ou JDD, ainsi qu'avec les partenaires ou fournisseurs. Et c'est ainsi que je suis devenue une "Google Analytics Addict". Et, de fil en aiguille, mon boss voulait créer un espace pour les anciens. Plutôt qu'un site traditionnel, j'ai proposé un wiki, pour que chacun agrémente ses work-in-progress (c'est dans la culture de cette société de service, de se remettre toujours en cause, pour avancer).
De fil en aiguille, toujours, j'ai décidé de reprendre mes études, pour effectuer un Mastère Spécialisé Marketing Management à l'ESSEC. D'un tempérament curieux, et poussée par un geek qui me dit depuis plusieurs années "l'important, c'est la technique" et parce que j'observais un basculement de tendances et d'actions que ce soit dans la pub ou le marketing, c'est tout naturellement que j'ai choisi de faire ma thèse professionnelle sur les médias sociaux. J'avais aussi suivi l'évolution des campagnes politiques américaines et je voyais aussi que, outre-Atlantique, beaucoup de choses commençaient à se passer sur le web.
Depuis bientôt un an, je me documente, je teste, et rencontre des personnes. Je suis ravie de cela ! Mais plus j'avance, moins j'ai l'impression d'avancer... Plus j'ai l'impression que ça va vite et que ça ne cesse de bouger, sans cesse, toujours... De plus en plus vite : ne commence-t-on pas déjà à parler de réalité augmentée, de villes "tout numérique" dans lesquelles des tests vont être réalisés grandeur nature pour que tout ce qu'on fait (payer, lire, s'orienter, échanger, etc.) se fasse avec un smartphone ? Ca vaudra certainement d'autres posts quand j'aurai rendu ma thèse et, du coup, pourrai prendre le recul nécessaire. En attendant, n'hésitez pas à partager ici votre expérience ou réflexion sur les médias sociaux ! Je serais vraiment heureuse de rentrer en dialogue sur le sujet.
Pour une entreprise, c'est facile de prendre le même chemin... pour peu que sa cible, ses prospects ou ambassadeurs soient sur les médias sociaux bien sûr :-) Une entreprise a un site institutionnel (web 1.0)... si elle veut "engager la conversation" avec salariés, clients, prospects ou ambassadeurs (web 2.0), voir là où ils sont, écouter ce qu'ils disent et se joindre à la conversation progressivement - sans chercher à vendre ses produits ou faire la promotion de sa marque tout de suite !!! - sont autant de facteurs-clés de succès qui la conduiront dans une relation pérenne avec celles et ceux qui parlent déjà d'elles... sans avoir attendu qu'elle se manifeste. Certains diront "créez votre blog !", d'autres diront "500 millions d'utilisateurs sur Facebook, ce serait suicidaire de ne pas y créer une fan page ou un groupe, ou même juste un profil", d'autres "allez sur twitter", ou "créez un forum", ou... A toutes les entreprises qui ont envie de se précipiter, j'ai envie de dire : Slow down. Posez-vous 5 minutes, histoire de voir pourquoi vous voulez absolument aller sur les médias sociaux. Définissez vos objectifs, regardez les interactions possibles entre on et offline, écoutez ce qui se dit de vous, de vos concurrents, de vos clients, de vos partenaires et, ainsi, vous saurez quoi faire. Et si vous avez peur de vous tromper, un "apprenti-expert" saura vous guider dans votre choix, avant de vous laisser voler de vos propres ailes (pour "l'apprenti-expert", je parle des consultants qui se consacrent à cela, en veillant à vérifier leur crédibilité, bien sûr).
Depuis que j'ai découvert la richesse et le potentiel infini de ces outils, depuis que je réalise aussi qu'on met l'humain au coeur de la réflexion (pour l'instant... avant, je pense de se tourner de nouveau, comme dans le offline vers le rendement à tout prix), je souhaite continuer à évoluer dans l'univers des médias sociaux. A ceux qui auront envie d'échanger sur le sujet, j'espère à très vite, soit ici, soit sur twitter (@mbxl). Soit autour d'un café ou autre... En fonction du moment dans la journée et des goûts de chacun bien sûr :-)
samedi 4 décembre 2010
La lettre au Père Noël
C'est trop mignon, j'ai une pépète qui a tenu à écrire sa lettre au Père Noel. Alors, bien sûr, c'est une main innocente qui a écrit (certifié sans trucage, ça sonnerait moins juste sinon), sous la voix de pitchounette.
Voici sa réalisation, avant envoi. Bon, elle l'avait déjà pliée pour l'envoyer, alors c'est un peu ondulé mais bon ! on voit la vue d'ensemble :
Moi qui m'étais juré de ne "jamais oooooooh grand jamais" me laisser aller aux sirènes des listes de Noël, cette année, j'ai laissé faire, pour la plus grande joie d'une petite fille qui a les yeux qui brillent dès qu'on lui parle du Père Noël, des lutins.... et quand c'est par après-midi enneigée comme aujourd'hui, vous lisez la féérie au-delà du rêve.
J'en profite pour lancer un "avis à tous" : si vous connaissez l'adresse du Père Noël (la vraie), n'hésitez pas à la laisser en commentaires.... Parce que, certes, j'ai bien trouvé des adresses, mais ce sont les adresses de ses secrétariats divers....
Par exemple, le site soit-disant officiel du Père Noël, perenoel.com : eh bien, si vous creusez un peu, vous voyez qu'il est basé à Sophia Antipolis. Non mais. On nous prend pour qui !!??!!! A Sophia Antipolis, on s'habille chaudement, avec des bonnets, des bottes rembourrées, des gants peut-être ??
En résumé, j'ai besoin de vous et d'avance, merci aux contributeurs, pour ma pitchounette, qui attend avec impatience de pouvoir poster sa Lettre au Père Noël :-)
Elle est à côté de moi, je lui lis à voix haute ce que je suis en train d'écrire et, après avoir ouvert de grands yeux écarquillés, elle me souffle à l'oreille : "maman, tu peux leur écrire qu'ils sont beaux et que je les aime ?"
Voici sa réalisation, avant envoi. Bon, elle l'avait déjà pliée pour l'envoyer, alors c'est un peu ondulé mais bon ! on voit la vue d'ensemble :
Moi qui m'étais juré de ne "jamais oooooooh grand jamais" me laisser aller aux sirènes des listes de Noël, cette année, j'ai laissé faire, pour la plus grande joie d'une petite fille qui a les yeux qui brillent dès qu'on lui parle du Père Noël, des lutins.... et quand c'est par après-midi enneigée comme aujourd'hui, vous lisez la féérie au-delà du rêve.
J'en profite pour lancer un "avis à tous" : si vous connaissez l'adresse du Père Noël (la vraie), n'hésitez pas à la laisser en commentaires.... Parce que, certes, j'ai bien trouvé des adresses, mais ce sont les adresses de ses secrétariats divers....
Par exemple, le site soit-disant officiel du Père Noël, perenoel.com : eh bien, si vous creusez un peu, vous voyez qu'il est basé à Sophia Antipolis. Non mais. On nous prend pour qui !!??!!! A Sophia Antipolis, on s'habille chaudement, avec des bonnets, des bottes rembourrées, des gants peut-être ??
Ou alors cette très jolie enveloppe, qui tenterait de nous faire croire qu'il est domicilié dans les vignes du bordelais... C'est un amateur de bonnes choses, certes, mais quand même. Je mets quiconque au défi de nous dire quels sont ses plats préférés, car il prend soin de bien le masquer. Bon certes, le soir de Noël, on sait qu'il apprécie un verre de lait et une clémentine sur le bord de la cheminée, le tout agrémenté de quelques carottes pour les rennes et d'un morceau de gruyère pour les souris qui l'aident à déposer les cadeaux dans les chaussures des petits et des grands. Mais, le reste de l'année ? pffff !!!
Elle est à côté de moi, je lui lis à voix haute ce que je suis en train d'écrire et, après avoir ouvert de grands yeux écarquillés, elle me souffle à l'oreille : "maman, tu peux leur écrire qu'ils sont beaux et que je les aime ?"
Facebook Place maintenant disponible en France
Ca y est, l'outil de géolocalisation est désormais disponible en France, sous l'appellation Facebook Lieux (utilisable semble-t-il uniquement via l'appli Facebook pour iPhone, compatible avec l'iPad et l'iPod touch).
Selon Mark Zuckerberg, cet outil favorise le partage d'info, permet de voir si des amis connectés se trouvent à proximité et découvrir des endroits taggés par ses "amis". Aux dires du créateur de Facebook, cette nouvelle appli respectera la vie privée de ses utilisateurs... à condition qu'ils fassent les réglages nécessaires dans leur profil ;-).
Concurrent de Foursquare, qui n'a encore qu'une présence timide en France, Facebook Places va-t-il s'imposer face à lui, l'agrégation de données simplifiant la vie des "amis" Facebookiens ? C'est tout-à-fait envisageable. Affaire à suivre, donc...
source : Clubic.
Selon Mark Zuckerberg, cet outil favorise le partage d'info, permet de voir si des amis connectés se trouvent à proximité et découvrir des endroits taggés par ses "amis". Aux dires du créateur de Facebook, cette nouvelle appli respectera la vie privée de ses utilisateurs... à condition qu'ils fassent les réglages nécessaires dans leur profil ;-).
Concurrent de Foursquare, qui n'a encore qu'une présence timide en France, Facebook Places va-t-il s'imposer face à lui, l'agrégation de données simplifiant la vie des "amis" Facebookiens ? C'est tout-à-fait envisageable. Affaire à suivre, donc...
source : Clubic.
De ces rencontres énergisantes
Il y a des rencontres "énergisantes"... Oui-oui, j'ai bien écrit "énergisantes", c'est-à-dire : qui vous donnent de l'énergie, vous mettent dans une dynamique.
C'est ainsi que je peux qualifier ma rencontre avec Richard Malterre, ce "bloggeur invétéré" (et non invertébré) tombé dedans dès le début. Geek, blogueur, consultant, Richard Malterre est à fond sur le web 2.0, 2d life et les médias sociaux sous toutes leurs formes. Son blog, tapahont.info, parle sans timidité ni honte (hiiiiiiiii !!!!!!!!) de ses centres d'intérêt, à savoir apple, les téléphones, le web 2.0 et les nouvelles technologies.
Technophile - geek ? - Richard Malterre est un passionné et ça se voit, ça se transmet.
Voilà, c'est tout ! J'avais juste envie de partager avec vous, amis lecteurs, ces quelques mots, suite à une rencontre fortuite pour le bien de ma thèse professionnelle. Et, grâce à cette rencontre, j'ai appris quelques "trucs" et, aussi, je vais en apprendre beaucoup plus sur 2d life. Merci, Marie L, grâce à qui cette rencontre fut possible !
Au fait, certains d'entre vous connaissez-vous Second Life ? Qu'en pensez-vous ? Pour vous, quelles sont les perspectives d'avenir ? Plutôt curieuse mais pas joueuse, j'ai envie d'en découvrir un peu plus, alors tous vos commentaires, visions ou retours d'expérience sont les bienvenus. D'avance merci !...
Bon week-end à tous,
C'est ainsi que je peux qualifier ma rencontre avec Richard Malterre, ce "bloggeur invétéré" (et non invertébré) tombé dedans dès le début. Geek, blogueur, consultant, Richard Malterre est à fond sur le web 2.0, 2d life et les médias sociaux sous toutes leurs formes. Son blog, tapahont.info, parle sans timidité ni honte (hiiiiiiiii !!!!!!!!) de ses centres d'intérêt, à savoir apple, les téléphones, le web 2.0 et les nouvelles technologies.
Technophile - geek ? - Richard Malterre est un passionné et ça se voit, ça se transmet.
Voilà, c'est tout ! J'avais juste envie de partager avec vous, amis lecteurs, ces quelques mots, suite à une rencontre fortuite pour le bien de ma thèse professionnelle. Et, grâce à cette rencontre, j'ai appris quelques "trucs" et, aussi, je vais en apprendre beaucoup plus sur 2d life. Merci, Marie L, grâce à qui cette rencontre fut possible !
Au fait, certains d'entre vous connaissez-vous Second Life ? Qu'en pensez-vous ? Pour vous, quelles sont les perspectives d'avenir ? Plutôt curieuse mais pas joueuse, j'ai envie d'en découvrir un peu plus, alors tous vos commentaires, visions ou retours d'expérience sont les bienvenus. D'avance merci !...
Bon week-end à tous,
vendredi 3 décembre 2010
Quand je travaillais pour un Sénateur : similitudes avec un comportement nécessaire sur les médias sociaux
Dans une vie antérieure, en Bourgogne du Sud, j'ai travaillé pour le Sénateur-Maire d'une petite commune, Dompierre-les-Ormes. Jeunette de 25 ans, je me suis retrouvée propulsée à la "direction générale" du site touristique de la collectivité locale. Je devais prendre en charge : les ressources humaines, le développement commercial, les relations avec les partenaires locaux, l'animation du site - donner un esprit "village de vacances", en vue de satisfaire et fidéliser les clients qui, jusqu'à présent, ne faisaient que s'arrêter une nuit ou deux, sur la route du Sud.
Je devais être sur tous les fronts et l'intérêt de la mission était de plusieurs ordres. Tout d'abord, il n'y avait pas véritablement de stratégie commerciale. A l'origine, un maire visionnaire qui, appuyé par son Conseil Municipal et la volonté des habitants de s'ouvrir aux autres, a pu créer un complexe touristique rapidement devenu 4 étoiles car, ce qui importait, c'était d'offrir une offre de qualité aux touristes qui s'arrêteraient.
12 ans après, les fondations que j'ai posées sont toujours là : l'appellation "village vacances", le logo détouré, les photos sélectionnées de mise en avant... Et pour la mise en avant de la collectivité, les écrits que j'avais réalisé sont les mêmes. Je vois cela comme une belle réussite, à croire que j'avais su retranscrire l'ADN même des marques "Dompierre-les-Ormes" et "Village des Meuniers".
J'ai par ailleurs beaucoup travaillé avec l'épouse de l'attaché parlementaire du Sénateur. Elle travaillait au Comité Départemental du Tourisme et nous avons pas mal réfléchi ensemble à ce qui pourrait faire que les touristes ne prennent pas la Bourgogne juste pour une terre de passage, mais qu'elle devienne un lieu d'accueil. C'est ainsi que, entre autres, nous avons vu par exemple que la Bourgogne était réputée pour être moins ensoleillée que le Sud. Changer le label "Bourgogne" en "Bourgogne du Sud" (trouvaille de mon cru, je n'en suis pas peu fière). Cette appellation a contribué à susciter l'attention des clients, nous ont révélé plusieurs enquêtes quali que nous avons pu faire. J'ai même pu rencontrer des experts du Comité Régional du Tourisme.
J'ai pu, ainsi, avoir accès à des études de comportement des usagers : ce qu'ils venaient faire, pourquoi, ce qu'ils recherchaient, ce qui faisait qu'ils ne restaient très peu... Ainsi, nous avons pu adapter l'offre, la diversifier, mettre en valeur les chemins de randonnée, l'une des attractions majeures à l'époque car la route des vins était plus prisée en Bourgogne du Nord que du Sud... Et aussi, bien sûr, le développement de semaines à thème propres au site et au village, en partenariat avec les commerçants locaux - que je ne remercierai jamais assez pour leur implication et le fait qu'ils ont fait confiance à une "petite jeune, venue de Paris de surcroît" pour développer le tourisme local.
Je n'ai encore que de bons souvenirs. Et beaucoup de fierté aussi car le chiffre d'affaires global a augmenté de 20% en deux ans à peine, les clients, de passage jusqu'alors, sont venus, revenus - ont fait fonctionner le bouche à oreille et de 1 jour "comme ça certains sont revenus... 3 ou 4 semaines l'année suivante, tout de même, pour certains. Ma clé de réussite ? Ecouter les gens, déjà, comprendre leurs sources de satisfaction et d'insatisfaction, écouter aussi les conseils des clients et savoir les faire suivre d'effets. Et, surtout, contribuer à mettre une ambiance de village de vacances, dans une ambiance chaleureuse.
Alors, certes, j'étais sur tous les fronts... appuyée par une équipe qui s'est laissée prendre au jeu de la satisfaction clients. Quel bonheur de pouvoir dire "pari tenu", ou revoir les gens revenir plus longtemps, avec des amis, l'année d'après. Ou des personnes venir vers moi et me dire : "bonjour, c'est Monsieur X... qui m'a parlé de votre site et je suis très content d'être là". Quel bonheur, aussi, d'avoir des salariés - et aussi électeurs de mon boss, ne l'oublions pas - venir remercier en fin de saison car globalement tout s'est bien passé et ils étaient contents de "leur" saison.
Pourquoi parler de cette expérience ici ? Quel a été le secret de cela ? L'implication personnelle et une attention très forte à l'humain. Et pour cela, chercher à nouer une relation, tant en interne, qu'avec les partenaires ou les clients. Et pour moi, les médias sociaux, c'est cela aussi. Sans jouer la fleur bleue bien sûr. Dans cette expérience, c'est l'humain qui a permis de développer le CA et atteindre les objectifs fixés par mon boss... en les oubliant pour mieux les retrouver : quand on se focalise sur l'humain, on arrête de penser ROI, ou comment vendre plus. On engage une conversation, crée une relation, cherche des moyens de répondre aux besoins recherchés par les clients. C'est un peu un leimotiv pour moi et je suis heureuse, quand je rencontre des personnes sur la même longueur d'onde. Sans compter qu'au final, le résultat est le même : les gens sont satisfaits, on a noué une relation de confiance avec eux et c'est par là qu'on les fidélise... naturellement.
Je devais être sur tous les fronts et l'intérêt de la mission était de plusieurs ordres. Tout d'abord, il n'y avait pas véritablement de stratégie commerciale. A l'origine, un maire visionnaire qui, appuyé par son Conseil Municipal et la volonté des habitants de s'ouvrir aux autres, a pu créer un complexe touristique rapidement devenu 4 étoiles car, ce qui importait, c'était d'offrir une offre de qualité aux touristes qui s'arrêteraient.
12 ans après, les fondations que j'ai posées sont toujours là : l'appellation "village vacances", le logo détouré, les photos sélectionnées de mise en avant... Et pour la mise en avant de la collectivité, les écrits que j'avais réalisé sont les mêmes. Je vois cela comme une belle réussite, à croire que j'avais su retranscrire l'ADN même des marques "Dompierre-les-Ormes" et "Village des Meuniers".
J'ai par ailleurs beaucoup travaillé avec l'épouse de l'attaché parlementaire du Sénateur. Elle travaillait au Comité Départemental du Tourisme et nous avons pas mal réfléchi ensemble à ce qui pourrait faire que les touristes ne prennent pas la Bourgogne juste pour une terre de passage, mais qu'elle devienne un lieu d'accueil. C'est ainsi que, entre autres, nous avons vu par exemple que la Bourgogne était réputée pour être moins ensoleillée que le Sud. Changer le label "Bourgogne" en "Bourgogne du Sud" (trouvaille de mon cru, je n'en suis pas peu fière). Cette appellation a contribué à susciter l'attention des clients, nous ont révélé plusieurs enquêtes quali que nous avons pu faire. J'ai même pu rencontrer des experts du Comité Régional du Tourisme.
J'ai pu, ainsi, avoir accès à des études de comportement des usagers : ce qu'ils venaient faire, pourquoi, ce qu'ils recherchaient, ce qui faisait qu'ils ne restaient très peu... Ainsi, nous avons pu adapter l'offre, la diversifier, mettre en valeur les chemins de randonnée, l'une des attractions majeures à l'époque car la route des vins était plus prisée en Bourgogne du Nord que du Sud... Et aussi, bien sûr, le développement de semaines à thème propres au site et au village, en partenariat avec les commerçants locaux - que je ne remercierai jamais assez pour leur implication et le fait qu'ils ont fait confiance à une "petite jeune, venue de Paris de surcroît" pour développer le tourisme local.
Je n'ai encore que de bons souvenirs. Et beaucoup de fierté aussi car le chiffre d'affaires global a augmenté de 20% en deux ans à peine, les clients, de passage jusqu'alors, sont venus, revenus - ont fait fonctionner le bouche à oreille et de 1 jour "comme ça certains sont revenus... 3 ou 4 semaines l'année suivante, tout de même, pour certains. Ma clé de réussite ? Ecouter les gens, déjà, comprendre leurs sources de satisfaction et d'insatisfaction, écouter aussi les conseils des clients et savoir les faire suivre d'effets. Et, surtout, contribuer à mettre une ambiance de village de vacances, dans une ambiance chaleureuse.
Alors, certes, j'étais sur tous les fronts... appuyée par une équipe qui s'est laissée prendre au jeu de la satisfaction clients. Quel bonheur de pouvoir dire "pari tenu", ou revoir les gens revenir plus longtemps, avec des amis, l'année d'après. Ou des personnes venir vers moi et me dire : "bonjour, c'est Monsieur X... qui m'a parlé de votre site et je suis très content d'être là". Quel bonheur, aussi, d'avoir des salariés - et aussi électeurs de mon boss, ne l'oublions pas - venir remercier en fin de saison car globalement tout s'est bien passé et ils étaient contents de "leur" saison.
Pourquoi parler de cette expérience ici ? Quel a été le secret de cela ? L'implication personnelle et une attention très forte à l'humain. Et pour cela, chercher à nouer une relation, tant en interne, qu'avec les partenaires ou les clients. Et pour moi, les médias sociaux, c'est cela aussi. Sans jouer la fleur bleue bien sûr. Dans cette expérience, c'est l'humain qui a permis de développer le CA et atteindre les objectifs fixés par mon boss... en les oubliant pour mieux les retrouver : quand on se focalise sur l'humain, on arrête de penser ROI, ou comment vendre plus. On engage une conversation, crée une relation, cherche des moyens de répondre aux besoins recherchés par les clients. C'est un peu un leimotiv pour moi et je suis heureuse, quand je rencontre des personnes sur la même longueur d'onde. Sans compter qu'au final, le résultat est le même : les gens sont satisfaits, on a noué une relation de confiance avec eux et c'est par là qu'on les fidélise... naturellement.
Médias sociaux : l'outil, prolongement de l'humain ?
Hier, j'ai fait des rencontres passionnantes, qui m'ont ramenée à quelques fondamentaux... du web, mais aussi de ce qui a toujours animé ma façon de travailler, agir et, surtout interagir : l'humain. Chacune me disait que oui, le "nerf de la guerre" sur internet en général et les médias sociaux en particulier, c'est l'humain : les hommes et les femmes qui sont sur ces médias sociaux.
Alors oui, bien sûr, on commence à parler sérieusement de l'humain et les marques s'empressent d'abonder dans ce sens pour voir d'abord... comment monétiser cela. Saviez-vous par exemple que, cet été, les personnes qui se sont empressées de récupérer les données "hackées" par un geek - 250000 personnes je crois - étaient de grandes marques ? A croire qu'elles n'ont pas encore véritablement compris les enjeux du web, ce qui fait sa force. Nous ne sommes plus à l'ère du consommateur devant son écran de télévision, qui est passif et obéit à des stimuli propres. Sur internet, désormais, les gens interagissent et, surtout, voient dès qu'une entreprise s'invite de force pour vendre ses produits et ne pas rentrer dans un véritable dialogue avec eux. Si elles comprenaient le véritable enjeu stratégique de cette relation nécessaire, les marques parviendraient à leurs fins - augmenter le ROI.
Ca vient peu à peu, cependant toutes les marques n'ont pas encore compris que ce qu'il faut regarder, d'abord, c'est - comme en amitié me rappelait Greg hier - établir la relation. On ne s'improvise pas amis, on le devient sur le long terme : une relation de confiance se crée, réciproque, qui grandit et s'entretient. Aristote disait : "On ne connait bien un ami qu'après avoir mangé avec lui beaucoup de sel" (Ethique à Nicomaque, pour ceux que cela intéresse). Qu'est-ce à dire ? On ne met que peu de sel dans les plats... Cela signifie qu'il faut partager beaucoup de repas. Et pourquoi un repas ? Parce que c'est le moment du partage, de la convivialité par excellence. Il faut beaucoup - et longtemps - partager avec quelqu'un avant qu'il/elle ne devienne notre ami. L'amitié se construit, les relations sur le web aussi.
Merci Greg, merci Edouard, merci Nathalie. J'ai beaucoup apprécié la qualité de nos rencontres, parce que vous avez donné de votre temps, gratuitement, et aussi parce que d'un "parler vrai" émerge toujours un échange qualitatif, qui éveille, fait réfléchir... inspire. Et c'est toujours un bonheur de rencontrer des personnes qui sont dans la réciprocité du partage ;-). Merci !
Et, pour ceux qui ne connaissaient pas Aristote, c'est un philosophe grec (384-322 av. J.-C.) disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le Grand, les ouvrages d'Aristote ont posé les bases de la logique, de la philosophie et de la théorie politique occidentale... Un penseur fondamental, auquel il faut souvent revenir, donc. Avant ma formation à l'IRCOM, j'ai fait 4 années d'étude philosophie / culture générale et, par goût, théâtre. C'est au cours de ces études que j'ai vraiment découvert Aristote et apprécié la profondeur et l'universalité de sa philosophie.
Alors oui, bien sûr, on commence à parler sérieusement de l'humain et les marques s'empressent d'abonder dans ce sens pour voir d'abord... comment monétiser cela. Saviez-vous par exemple que, cet été, les personnes qui se sont empressées de récupérer les données "hackées" par un geek - 250000 personnes je crois - étaient de grandes marques ? A croire qu'elles n'ont pas encore véritablement compris les enjeux du web, ce qui fait sa force. Nous ne sommes plus à l'ère du consommateur devant son écran de télévision, qui est passif et obéit à des stimuli propres. Sur internet, désormais, les gens interagissent et, surtout, voient dès qu'une entreprise s'invite de force pour vendre ses produits et ne pas rentrer dans un véritable dialogue avec eux. Si elles comprenaient le véritable enjeu stratégique de cette relation nécessaire, les marques parviendraient à leurs fins - augmenter le ROI.
Ca vient peu à peu, cependant toutes les marques n'ont pas encore compris que ce qu'il faut regarder, d'abord, c'est - comme en amitié me rappelait Greg hier - établir la relation. On ne s'improvise pas amis, on le devient sur le long terme : une relation de confiance se crée, réciproque, qui grandit et s'entretient. Aristote disait : "On ne connait bien un ami qu'après avoir mangé avec lui beaucoup de sel" (Ethique à Nicomaque, pour ceux que cela intéresse). Qu'est-ce à dire ? On ne met que peu de sel dans les plats... Cela signifie qu'il faut partager beaucoup de repas. Et pourquoi un repas ? Parce que c'est le moment du partage, de la convivialité par excellence. Il faut beaucoup - et longtemps - partager avec quelqu'un avant qu'il/elle ne devienne notre ami. L'amitié se construit, les relations sur le web aussi.
Merci Greg, merci Edouard, merci Nathalie. J'ai beaucoup apprécié la qualité de nos rencontres, parce que vous avez donné de votre temps, gratuitement, et aussi parce que d'un "parler vrai" émerge toujours un échange qualitatif, qui éveille, fait réfléchir... inspire. Et c'est toujours un bonheur de rencontrer des personnes qui sont dans la réciprocité du partage ;-). Merci !
Et, pour ceux qui ne connaissaient pas Aristote, c'est un philosophe grec (384-322 av. J.-C.) disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le Grand, les ouvrages d'Aristote ont posé les bases de la logique, de la philosophie et de la théorie politique occidentale... Un penseur fondamental, auquel il faut souvent revenir, donc. Avant ma formation à l'IRCOM, j'ai fait 4 années d'étude philosophie / culture générale et, par goût, théâtre. C'est au cours de ces études que j'ai vraiment découvert Aristote et apprécié la profondeur et l'universalité de sa philosophie.
jeudi 2 décembre 2010
Culture Libre de Lawrence Lessig, ou comprendre les enjeux de la Culture du XXIe siècle
Dans le cadre de la thèse que je réalise sur les médias sociaux, je fais des recherches fouillées qui me font rencontrer à la fois des gens passionnants (Gregory Pouy, Jean-Yves Platini, Christophe Duhamel et bien d'autres, qui cherchent à "parler vrai") et découvrir des articles qui méritent qu'on s'arrête. Ainsi, cet article pioché dans readwriteweb, qui date maintenant (février 2009), mais qui, me semble-t-il, rappelle quelques fondamentaux du web... et de sa culture ;-)
Beaucoup d'exemples sont liés au système juridique américain, mais cela ne change en rien la qualité et la richesse du contenu. Allez-y de ce pas, vous ne le regretterez pas !
Culture Libre de Lawrence Lessig, un ebook à télécharger pour comprendre les enjeux de la Culture du XXIe siècle
Beaucoup d'exemples sont liés au système juridique américain, mais cela ne change en rien la qualité et la richesse du contenu. Allez-y de ce pas, vous ne le regretterez pas !
Culture Libre de Lawrence Lessig, un ebook à télécharger pour comprendre les enjeux de la Culture du XXIe siècle
La Cité des Enfants 2-7 ans
Ma puce est allée à la cité des sciences mercredi, à l'exposition permanente de la cité des enfants 2-7 ans (Paris - La Villette).
Si vous voulez en savoir plus avant d'emmener vos chérubins, voici une vidéo, lisible uniquement sur le site de la cité des sciences. Bravez le froid et n'hésitez pas à y emmener vos enfants ! D'une part ils seront enchantés de voir les blocs de neige qui sont là et ils passeront du bon temps dans ces explorations et expérimentations en tous genres.
Alors, n'oubliez pas leur rendez-vous à la Cité des Sciences, vous ne le regretterez pas ;-)
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