jeudi 16 décembre 2010

Quand on ne prend pas l'ascenseur et qu'on a un entretien...

Houuuuuulalaaaaaaaa, le temps passe vite... trop vite, même. Dans un peu plus de 8 jours, c'est Noël et je n'ai rien écrit sur ce blog depuis vendredi dernier, ça ne va vraiment pas ! Alors, certes, je suis pas mal sur twitter et dans ma thèse, mais tout de même, ce n'est pas une raison pour négliger les lecteurs qui passent par ici. J'en profite, d'ailleurs, pour remercier les fidèles qui passent régulièrement, sans forcément le notifier ou le commenter :-)

Ceux qui me connaissent savent que je ne prends pas les ascenseurs... C'est ainsi que, lundi matin, je me suis retrouvée au pied d'une tour de La Défense, avec 16 étages à monter. Je me suis souvenue d'il y a quelques années (c'était en 2003 pour être exacte), lorsque je me suis retrouvée au pied de la Tour Bretagne à Nantes, avec un entretien d'embauche au 32e et dernier étage de la Tour.


Après être restée 10 bonnes minutes en bas, j'allai prendre mon téléphone pour dire à mon contact que je l'invitais à prendre un café pour notre rencontre, dans un bistro en bas, mais je me suis souvenue que je venais pour un entretien d'embauche. Alors, après plusieurs minutes d'égarement, j'ai enfin trouvé les escaliers... et suis montée. C'était sordide, car même si ces escaliers sont beaucoup plus larges que ceux de la Tour de la Défense dont je vais parler ensuite, il y avait de grandes traînées noires, comme pour rappeler qu'il y avait eu des incendies. Comment vous dire que ça ne donnait pas envie de s'éterniser.

Et là, je suis arrivée en nage, en retard, avec le vertige (car en plus de ne pas aimer prendre les ascenseurs, j'ai le "mal de l'air". Hiiiiiii !!!!! Et pendant tout l'entretien, ma tête tournait, tournait et j'avais l'impression d'avoir le "mal de terre", comme après plusieurs jours passés en mer, lorsqu'on revient à quai) et pendant tout l'entretien je me suis dit "Relax, relax ma grande, de toute façon, tu ne viendras jamais travailler là". Maintenant, dès que je reviens à Nantes, je regarde avec amusement cette tour qui m'a valu bien des tracas.


Si la personne qui m'a reçue ce jour-là passe par ici et lit ces quelques lignes et si elle se souvient de cet étrange entretien, elle comprendra enfin les raisons qui l'ont fait rencontrer une extra-terrestre (j'avais un peu cette impression à l'époque, un vrai supplice).

Cela me rappelle aussi l'été dernier, pendant mes cours à l'ESSEC : du fait des travaux dans les locaux de l'Essec-La Défense, nous avions cours dans l'une des tours... au 20e étage.... Pas possible d'accéder aux escaliers, ce qui fait que, gentiment, deux personnes du Mastère m'ont aidée à prendre l'ascenseur, me parlant, essayant de me faire rire et de me changer les idées... De mon côté, je me disais qu'il ne fallait pas que je fasse une crise de panique, ne serait-ce que par respect pour elles, et la montée s'est bien passée. Je ne suis pas sortie de la journée (certains m'ont rapporté de quoi déjeuner, impossible de reprendre les ascenseurs deux fois encore) et, le soir, même trajet à l'envers, avec les mêmes personnes. Elles ont été top, sans elles j'aurais séché les cours (heureusement que ce n'était qu'une journée...). Ca tanguait toute la journée, mais, au moins, j'étais présente... Ouf ! et merci encore à Erik et Christophe :-)

J'en reviens à lundi. Après avoir attendu quelqu'un du PC sécurité, pour qu'il m'ouvre la porte (heureusement que j'avais prévu 15 minutes entre les formalités d'usage et l'ascension et merci à Monsieur Sécurité de m'avoir ouvert, sans lui, je ne sais pas comment j'aurais honoré mon rendez-vous), j'ai emprunté gaillardement les escaliers sous un regard condescendent me souhaitant "bon courage" et bonne chance. J'ai été assez fière de ma prestation, vu que j'ai monté les 16 étages en à peine 7 minutes... sans arriver essoufflée.

Par contre, arrivée là-haut, après avoir passé l'ascension à contrôler ma respiration histoire de gérer la montée et le manque de fenêtres, j'ai eu un léger sentiment de panique, lorsque je me suis aperçue que je ne pouvais ouvrir la porte du côté des escaliers... Simple mesure de sécurité, direz-vous. L'hôtesse d'accueil a dû oublier de prévenir l'accueil de la société que je visitais. Et je me suis retrouvée à appeler le Directeur Commercial et Marketing lui-même (non non, je ne plaisante pas), à lui faire du "télé-guidage" car la sécurité ne m'avait a priori pas conduite au bon escalier et il ne comprenait pas où je pouvais être. Tout est vrai dans ce que j'écris, si-si. Cela aurait pu être suffisant pour décrédibiliser ma démarche. Eh bien non, notre rendez-vous a duré... pas loin d'une heure et demi, tout de même, ce qui est exceptionnel.

Drôle a posteriori ! Et certainement aussi pour ceux qui me recevaient, vu qu'ils m'ont regardée avec étonnement... et amusement. Ceci étant, ça nous a permis de rentrer dans le vif du sujet assez rapidement et j'ai tellement été "charmée" par cette société, que, si l'occasion se présentait, la motivation serait suffisante pour monter ces 16 étages quotidiennement... Par l'escalier bien sûr (cet entretien avait lieu pour ma thèse et non pour un emploi).

Promis, ma prochaine note sera moins personnelle :-)

Merci de m'avoir lue jusque là, bonne soirée et à très vite !

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