mardi 23 octobre 2012

Message personnel : marketing des services et communication digitale

Je vous en parlais ici, la formation Marketing Management à l'ESSEC a été validée en juin 2011.

Cet événement ponctue deux années de travail intense, dont une dédiée aux médias sociaux, leur implémentation en entreprise et la nécessité ou non de les intégrer dans la stratégie globale de l'entreprise. Elle a été suivi de près par une mission dédiée au digital dans une très belle entreprise française. Cette mission arrive à son terme en fin d'année (31/12... jour de mon anniversaire !...).

Lorsque je me retourne, je vois que le cours de ma vie a évolué, tel le cours d'un fleuve. Intéressée par les nouvelles technologies, j'ai "baigné dedans" dès 2000, lors de mon arrivée chez Numéricable alors appelé Noos et rattaché à l'époque à un grand groupe : Suez. Et je n'ai cessé d'évoluer en intégrant de plus en plus cette dimension du marketing et de la communication dans mes "feuilles de route".

J'ai toujours gardé un oeil attentif sur les évolutions liées au marketing des services et la communication digitale. C'est aussi ce qui a rendu mes dernières années professionnelles passionnantes, notamment depuis l'ESSEC, après une formation intense au Marketing Management (dont la partie "Marketing des Services" est le volet qui m'a le plus intéressée... et pour cause, cela fait partie de mon ADN professionnelle) et une année de recherches sur les médias sociaux, la posture avec laquelle il faut les considérer pour les rendre ou non pertinents pour l'entreprise (à la base ce ne sont que des outils, mais faut-il en rester là ?).

J'ai apprécié évoluer dans un groupe reconnu pour son innovation digitale et je désire continuer à travailler dans des groupes intéressés par l'innovation en générale et l'innovation digitale en particulier.


Si, d'aventure, votre entreprise recherche une personne qui a des compétences en marketing web et médias interactifs complétées par une culture technique et une expertise plus large en communication et marketing des services et si, de plus, vous considérez votre client comme un actif de l'entreprise, rencontrons-nous ! Je ne suis pas le mouton à 5 pattes, loin de là, j'ai juste la passion de mon métier à partager et transmettre et la conviction que via les canaux digitaux et la recherche d'innovation permanente, de belles choses peuvent voir le jour au service de l'entreprise et de ses clients et partenaires.




Et si vous souhaitez lire ou relire le travail de recherche sur les médias sociaux et leur légitimité au sein de l'entreprise :


Digital, passion et leadership

... "Travailler à des choses auxquelles on croit (et faire en sorte qu'elles se réalisent) est bien plus satisfaisant que simplement recevoir un salaire et attendre d'être licencié (ou mourir)". Seth Godin


Croire en ce qu'on fait.

Qu'a voulu dire Seth Godin ? Chacune des personnes lisant ce billet par exemple, a la faculté de s'épanouir dans son travail "pour de vraiment vrai", c'est une affaire de foi et de croyance en soi, en son métier, en sa/ses passion(s).

D'autant plus que la plupart des organismes a désormais compris que le modèle économique des entreprises n'est plus aussi rentable qu'il était : les clients, fournisseurs, prospects ne se satisfont plus de publicités savamment orchestrées, de plans marketing ou de communication traditionnels où l'entreprise met en valeur ses produits. Ils veulent qu'on leur raconte une histoire, celle de l'entreprise, de sa marque, de ses produits ou services (ce que l'on peut communément appeler "brand content") et, surtout, ils n'achètent plus par défaut, mais ils ont le choix et la capacité désormais d'investir dans ce qu'ils croient, que ce soit pour les produits courants que les services et autres produits.

L'entreprise doit donc se réinventer. 

Ou mourir.

Et, pour se réinventer, le digital est un levier formidable.

L'avènement des tribus.

Et un petit cadeau en ce mardi matin, une vidéo que j'affectionne particulièrement, toujours actuelle à mon sens : lorsque Seth Godin explique à la caméra de Loic LeMeur pourquoi il est important, pour une entreprise, d'avoir une tribu pour développer sa marque, ses produits, les interactions avec ses différents partenaires, qu'ils soient internes, externes, clients, fournisseurs...




Et si vous doutez de l'importance des médias sociaux dans une stratégie digitale et la construction de sa communauté online, le contenu de ce billet, à défaut de vous convaincre, peut peut-être vous aider à avancer dans votre réflexion.

mercredi 17 octobre 2012

Les médias sociaux sont-ils vraiment utiles à l'entreprise ?

Il y a beaucoup de bruit autour des médias sociaux, parfois des contradictions, ce qui fait que bon nombre de professionnels ne savent pas comment appréhender ces outils ou décident d'utiliser Facebook, Pinterest ou Twitter parce que ce sont les outils du moment. Ce qui peut engendrer des paradoxes. Ainsi, certains pensent ne pas utiliser les médias sociaux, alors qu'ils ont des blogs d'experts dédiés, des réseaux sociaux dédiés par cibles, des wikis ou des agrégateurs de flux. D'autres sont sur les médias sociaux, mais n'ont pas de stratégie clairement définie, avec des objectifs mesurables et quantifiables.




Beaucoup de professionnels clament leur volonté de se préoccuper de leurs clients, de les satisfaire mais, sur les médias sociaux, peu d'actions sont mises en place pour se donner les moyens de le faire effectivement (études, analyse d'avis consommateurs réels...). Généralement par défaut de ressource, ce qui montre la nécessité de former les managers aux réels bienfaits d'une présence sur les médias sociaux.


Les médias sociaux : lieux d'expression IRL des différents publics de l'entreprise


On pourrait faire l'analogie entre les médias sociaux et la place du village où les villageois prennent le temps de se rencontrer, d'échanger. Ce sont des lieux où les gens échangent volontiers et pas seulement "entre eux". Ceux qui vivent/ont vécu dans des villages savent de quoi je parle.

Plus un marchand (l'entreprise) est là longtemps et de façon régulière sur le marché hebdomadaire du village, plus il est crédible et a de l'influence, les villageois lui font confiance car ils ont l'habitude d'échanger avec lui de façon franche et directe et s'il a pu décevoir parfois, c'est la relation qu'il a tissée accompagnée de clairs signaux de vouloir proposer des produits de qualité qui fait que sa clientèle lui est a priori fidèle.

Quel marchand sera le plus crédible auprès des villageois ? Celui qui vient sur leur marché régulièrement ou celui qui attend qu'ils se déplacent vers la "grande ville" pour le rencontrer ? La confiance ira d'abord vers le marchand qui va vers eux, leur facilite la vie et, pour peu que service et produits soient de qualité, les villageois n'iront pas perdre leur temps à chercher ailleurs.

Le rapport avec les médias sociaux ? Parce que c'est nouveau et sans retour en arrière possible, certaines entreprises pressentent les changements structurels qu'une présence sur les médias sociaux peut engendrer, craignent l'ouverture d'une boîte de Pandore incontrôlable.

Oubliant que les médias sociaux sont des lieux où se rencontrent tous les publics de l'entreprise, avec ou sans elle, elles vont préférer alors ne pas s'engager alors que, parfois, un accompagnement ne serait-ce qu'au début pour mettre à plat l'analyse de l'écosystème de l'entreprise et l'éventuelle adéquation de son ADN avec les médias sociaux pourrait suffire à leur faire franchir le cap et générer du business de façon totalement inédite.


Je le rappelais ici, pour moi sur une échelle de 0 à 5, la maturité d'une entreprise sur les médias sociaux se fait selon trois niveaux. Cette échelle de maturité est différente avec les pure players, pour qui le temps d'acquisition de la maturité sur les médias sociaux se raccourcit, puisque c'est dans leur ADN d'évoluer online, d'innover et de s'adapter rapidement pour progresser.

Force est de constater que beaucoup d'entreprises, encore, sous-estiment la formidable capacité d'adaptation de leur entreprise à ce nouvel environnement et que, face à l'inconnu, plutôt que mettre les choses à plat et commencer par ce qu'il y a de plus facile pour elles, elles vont préférer rester en retrait ou "faire comme tout le monde", sans trop savoir quelle direction prendre, ni pourquoi choisir tel média plutôt que tel autre.

Est-ce à dire qu'une entreprise doive nécessairement aller sur les médias sociaux ? Rien n'est moins sûr. Pour gagner en efficacité et initier dès le départ de bonnes pratiques orientées clients et business, l'entreprise a intérêt à voir ce qui, dans l'ADN de sa marque, peut être en relation avec les fondements mêmes des médias sociaux et réaliser une cartographie, qui lui permettra d'identifier les "noeuds de conversation" et d'influence sur lesquels elle souhaite se positionner.


Les médias sociaux : une question d'influence avant tout


Beaucoup craignent de perdre le contrôle total de leur image, si la parole est donnée aux consommateurs. C'est un faux problème car la parole est déjà prise par les consommateurs, offline ou online et, online, la portée des paroles est beaucoup plus élevée qu'offline.

La responsable des études d'une agence me disait récemment : "Pour réussir le virage des médias sociaux, les marques doivent basculer de la vision traditionnelle du pouvoir au leadership, qui est plus en phase avec le digital, car il fait appel à 4 attributs : collectif, adhésion, conviction, incarnation. Les nouvelles technologies ont modifié les fondements du leadership, il repose aujourd'hui moins sur l'autorité que sur la force de conviction, le désir de changement et la connexion avec une communauté".

Et l'influence est facilement mesurable sur les médias sociaux :



Etant donné l'évolution du marché des mobiles qui accroît l'accessibilité des médias sociaux, le "Super-Fresh Web" force les entreprises à s'engager vis-à-vis de leurs clients en s'appuyant sur la façon traditionnelle de communiquer auprès d'eux, tout en l'hybridant pour l'adapter à leurs nouvelles façons d'être, d'agir et de se laisser influencer.


Les médias sociaux : une mine d'or dans une stratégie de fidélisation clients


On le sait désormais, il est facile, dans le cadre d'une stratégie court-terme, d'"acheter" des fans ou des followers. Avoir des milliers de followers n'est pas une fin en soit. A quoi cela sert ? Qu'est-ce que l'entreprise en fait ? C'est là que l'expert marketing intervient. Si les fans ou followers ne sont pas achetés, il y a là une véritable mine d'or pour l'entreprise. Chacun, séparément, lui en dit un peu plus sur les publics qui sont attachés à la marque.

Très naturellement, les clients qui ont une question ou sont mécontents contactent l'entreprise via son fil Twitter ou son compte Facebook. S'ils ne les trouvent pas, ils iront sur des forums clâmer leur mécontentement. J'étaierai cette vision lors d'un prochain post.

En attendant, pour aller plus loin sur la valeur ajoutée des médias sociaux dans la Relation Clients, je vous encourage à lire cet article de Brian Solis : Businesses are not making the pivot from lip service to customer service.


mardi 16 octobre 2012

Mobile SEO checklist

J'ai souhaité partager avec vous ce qui me semble être une mine d'or, à l'heure où chaque entreprise prend la mesure du mobile et de sa pertinence dans le cadre d'une stratégie de marketing digital globale.

http://www.covario.com/news-and-views/latest-thinking/download-note/file/68-business-case-and-strategy-for-executing-mobile-seo-programs-in-large-advertisers

"Business Case and Strategy for Executing Mobile SEO Programs in Large Advertisers" est un livre blanc écrit par Michael Martin et Craig Macdonald, c'est une prospective de ce que sera le marché des mobiles / smartphones et tablettes sur les prochaines années. Ecrit il y a bientôt un an, je le trouve toujours actuel.

Ma partie préférée reste l'une des appendices, que tout expert SEO devrait connaître par coeur.

Sorte de guideline, je vous la livre dans la langue de Shakespeare :
1. Google Places page for each “brick & mortar” business location.
2. Mobile User Agent detection segmented by feature phone, smartphone & tablet.
3. Site strategy for feature phone, smartphone & tablet rendering.
4. Have a page for each business location & properly optimized for mobile.
5. Smartphone & tablet specific rendering on the same desktop URL.
6. Feature phone rendering on an m. subdomain or /mobile subdirectory.
7. Declare the correct mobile DocType for each feature phone URL.
8. Use of microformats to better delineate the correct address & phone number for each business location.
9. Mobile XML sitemap & its submission to search engines for feature phone URLs.
10. Use of HTML5 on the desktop site to replace or supplement the business mobile app strategy.

Dans la check-list du parfait Mobile SEO, j'enlèverai la 10e recommandation, celle relative à HTML5 car cette technologie est très en avance encore et je pense que les sites et applications mobiles doivent être pensées différemment dans leur conception que selon les outils mis à disposition du marché.

Et je rajouterai l'enregistrement des sites ou applis sur des espaces dédiés au mobile tels que Gallery.

Et si vous souhaitez savoir pourquoi je reste convaincue que l'avenir du SEO sera mobile, n'hésitez pas à lire ou relire le billet dédié récemment écrit à ce sujet. :-)

... et pour aller plus loin, c'est ici ou .

Matraquage publicitaire vs Brand Content

Le matraquage des publicités envahit le net, c'est un fait. Et on le comprend d'autant mieux dans une vision court-terme, lorsque l'on voit les revenus essentiels de Facebook ou Google en provenance des publicités ou ceux de Twitter grâce aux publicités sur mobiles.

Une marque qui veut se démarquer ne doit pas s'engouffrer dans ce tunnel qui ne fait plus ses preuves car il exaspère l'internaute et peut entraîner son rejet de la marque (du fait d'un trop-plein). Le matraquage digital des publicités et autres promotions en pop-up est contournable par l'internaute.

Il ne faut pas oublier que, désormais multi-devices pour la plupart, les internautes ont la capacité à ne plus rester passifs face aux interruptions publicitaires. En effet, s'il y a une publicité sur l'ordinateur (ou l'écran TV), une fois l'énervement dû à une énième interruption dans son programme, rien n'empêche l'internaute de se connecter sur son mobile, pour checker ses emails, tweeter à quelques amis, ou faire toute autre action le temps des pub sur son autre device ?

En tant que professionnels, restons prudents, restons éthiques. C'est ce qui rendra nos interactions avec nos différents publics toujours plus enrichissants. C'est ce qui rendra nos différents publics toujours plus fidèles. Et, face à des internautes toujours plus exigeants, c'est ce qui rendra notre métier chaque jour un peu plus passionnant, un peu plus motivant, un peu plus challengeant....

Stratégie de brand content, signe de maturité digitale ?

Sur le digital, peut-on parler de maturité ?


Comme je l'ai évoqué ici et , il y a une certaine maturité de la présence d'une marque sur les médias sociaux. Et cette maturité est liée à la capacité qu'a la marque à engager le dialogue avec ses différents publics, où qu'ils soient. Ce que l'on appelle désormais "brand content" n'est autre que la capacité qu'a une marque à raconter une histoire tournée vers ses publics et non sa propre histoire, tant sur les supports traditionnels de communication et de promotion que sont la publicité, le sponsoring, le mécénat, que les supports digitaux.


Digital brand content

Comme le rappelle Wikipedia, les actions de "brand content" "sont des communications qui ne sont pas focalisées sur le produit ou la marque, mais qui s’efforcent de les resituer dans un système complet, un sous-ensemble culturel (narratif, d’usage, encyclopédique). − Ce sont des communications qui dépassent la relation commerciale et s’adressent au spectateur non pas seulement en tant qu’acheteur potentiel, mais aussi en tant que membre d’un public." En anglais, on parle de brand entertainment.


RedBull : exemple parfait d'une entreprise qui place le brand content au coeur de son dispositif digital

RedBull est une marque de boissons énergisantes, mais pas n'importe laquelle, regardez la promesse :


 
"Red Bull Energy Drink est une boisson énergisante, combinaison unique d’ingrédients de haute qualité. Spécialement formulé pour les périodes d’activité, Red Bull Energy Drink vivifie le corps et l’esprit.
Red Bull Energy Drink donne des ailes en toute circonstance, que ce soit au travail, pendant les études, en jouant à des jeux vidéo, au sport, sur la route, avec des amis à la maison ou en sortie.
En bref, Red Bull Energy Drink est fait pour tous ceux qui conjuguent mode de vie actif et joie de vivre."

En d'autres termes, RedBull est la boisson de toute personne en quête de dépassement d'elle-même. On comprend mieux pourquoi RedBull soutient les sports extrêmes et les défis sportifs, principalement réalisés en solo.




Le rapport avec le Brand Content ? 

La marque soutient du rêve, la marque soutient des exploits, la marque soutient des personnes qui deviennent de fait ses ambassadeurs. 

Avec le dernier exploit relayé par BFM et en live sur http://www.redbullstratos.com/ RedBull réalise une parfaite opération de marketing intégré et de brand content. Sur le site dédié à l'exploit et son auteur, il n'y a pas beaucoup de place pour la marque RedBull, hormis dans l'url du site et de-ci de-là, de façon discrète. La marque a compris qu'elle doit s'effacer derrière ce qu'elle soutient et qui est intimement lié à ses valeurs. Pour mieux se mettre en valeur.
 
Qu'est-ce que les MarCom digitaux doivent en tirer ?  

En-dehors de la parfaite orchestration marketing de l'événement intégrée dans le dispositif de communication de l'entreprise, RedBull a compris ce qui fait la force même du digital en général et des médias sociaux en particulier : être présent sur des territoires d'expression pré-existants crée plus de lien avec ses publics (clients, prospects, citoyens...) que tenter de les attirer sur ses propres espaces.

Ce qui a marqué, dimanche soir, c'est l'exploit de Félix Baumgartner. Son incroyable défi et son incroyable réussite. Je ne suis pas certaine que l'on puisse, désormais, séparer cet exploit de la marque RedBull, la boisson énergisante "pour tous ceux qui conjuguent mode de vie actif et joie de vivre". Objectif de communication atteint.

A suivre : l'évolution des ventes et leur corrélation avec les défis sponsorisés par la marque.

MAJ 23 OCTOBRE 2012 : via le blog de Naro, des stats compilées sur les premières retombées ROI de l'opération, qui en confirment le succès.

L'internaute veut être choyé

IRL comme URL, un marchand ne peut forcer les gens à rentrer dans son espace. Ce qui va attirer ses publics, c'est la relation qu'il va savoir tisser avec eux, souvent en-dehors de ses propres espaces. Le brand content est la clé pour aller vers ses publics plutôt que tenter de les attirer à soi. Ce que RedBull a parfaitement compris et illustre à chacune de ses actions de sponsoring.

lundi 1 octobre 2012

Si on parlait stratégie digitale et médias sociaux...

A l'issue d'un Executive Mastère Spécialisé Marketing Management à l'Essec, j'ai intégré un grand groupe bancaire, dans le cadre de l'évolution de la présence digitale du groupe auprès des actionnaires individuels, investisseurs, analystes. Une belle expérience, d'autant plus appréciable qu'elle se réalise dans un groupe reconnu pour innover à bon escient sur le digital.

Auparavant, j'ai développé mon expertise dans l'articulation de l'offline et de l'online dans des sociétés de service, en B2B et B2C, ce qui a contribué au développement du CA sur le long terme et la notoriété des marques sur le web. 

Je suis extrêmement attentive à l'évolution des nouvelles technologies, l'évolution des besoins et attentes des clients, et comment les nouvelles technologies peuvent répondre à ces évolutions tout en répondant aux demandes et intérêts de la marque et de son développement commercial. J'ai par exemple réalisé récemment un travail de recherche sur la façon dont le digital dans toutes ses dimensions peut servir les intérêts d'une entreprise, tout en répondant aux besoins et attentes des clients. 

Pour en savoir plus sur mon expérience professionnelle et ma valeur ajoutée :




Vous pouvez aussi m'adresser un mail à m b l e c o z @ g m a i l . c o m.

... A bientôt ! 

dimanche 30 septembre 2012

Election des représentants de parents d'élève : est-ce vraiment nécessaire ?


Vendredi soir, a eu lieu la première réunion des représentants des parents d'élèves de l'école maternelle Amiral Roussin. Un moment de remise à plat des enjeux liés à ces élections qui passent malheureusement souvent inaperçues.

Comme tous les ans, après la rentrée scolaire des enfants, leurs parents sont invités à élire leurs représentants dans les conseils des écoles. C'est un moment important pour la vie de l'école car les parents participent directement aux décisions qui influent sur la vie scolaire de leurs enfants.

Traditionnellement, dans les écoles Amiral Roussin de Paris, c'est la FCPE qui est tête de liste. Si, au niveau national, appartenir à la FCPE ou à la PEEP est politique, il n'en est rien au niveau hyper local. Et c'est tant mieux, car le plus important n'est pas tant l'influence politique que les projets liés à l'éducation de nos enfants, non ?


 

Les représentants de parents d'élève : question de politique ou question d'implication dans la vie de l'école ?

Ce qui lie à l'une ou l'autre association est plus une question d'alliance, d'entente entre parents d'élèves et d'affinité avec le projet de l'union de parents que de convictions politiques. C'est ce qui est arrivé pour bon nombre de parents au sein de la FCPE de l'école maternelle Amiral Roussin et, cette année, comme c'est la seule liste qui reste, c'est la seule qui se présentera aux élections. Il est vrai qu'il pourrait être possible de créer une "union des parents d'élèves", mais, à petite échelle, c'est certainement dépenser beaucoup d'énergie pour une valeur ajoutée par forcément évidente.

Ce qui est plaisant, c'est de voir que deux papas rejoignent la liste cette année. Comme quoi, ce n'est plus seulement réservé aux femmes et c'est tant mieux ! La diversité fait la richesse d'une équipe et la rend plus forte, voire plus efficace.

 

Pourquoi voter ?

On ne le sait pas assez, chaque parent est électeur et éligible. Chaque voix compte. Comme pour les autres élections, un minimum de voix est requis.

L’importance de la participation des parents aux instances collégiales des écoles et établissements a régulièrement réaffirmée dans des circulaires de l'éducation nationale, notamment dans la circulaire n° 2006-137 du 25 août 2006 relative au rôle et à la place des parents. 

 

Est-ce vraiment utile ?

L’implication des familles et la qualité de leurs relations avec l’école sont un facteur de réussite des élèves... et peuvent aider à l'émergence d'initiatives nouvelles importantes pour les enfants comme, pour l'école maternelle Amiral Roussin il y a deux ans, la mise en place de la kermesse de fin d'année. 

 

Je me souviens des fêtes de fin d'année et autres kermesses organisées dans ma jeunesse. Que de beaux souvenirs. Ce sont les délégués de parents d'élève en accord et en partenariat avec le corps enseignant qui organisent cela. La kermesse laisse des souvenirs inoubliables. Sans compter qu'elle permet de récolter des fonds pour l'école, le matériel pédagogique et les sorties qui peuvent être organisées sur les temps scolaires.

L'association des parents d'élève peut aussi, en appui avec le corps enseignant, agir pour le bien des enfants. Par exemple, lorsqu'une école souffre d'un manque de classes, ou n'a pas/plus l'aide accompagnatrice pour enfants en difficulté. L'association des parents d'élève peut être un soutien très fort pour faire entendre les besoins de l'école. Des rôles cachés aux yeux des parents, mais non négligeables lorsque le besoin presse.




Pour des conseils pratiques ou détails sur le projet pédagogique de la maternelle au CM2, n'hésitez pas à visiter le site de l'Education Nationale : http://www.education.gouv.fr/index.php. Bonne visite et, n'oubliez pas de voter lors des élections des représentants de parents d'élève ! C'est bientôt et chaque voix compte. Sans vote, sans implication de tous les parents ce fameux jour, il peut ne pas y avoir de parents élus représentants et l'interface entre l'école et les parents d'élève se perd.... Dommage, vous ne trouvez pas ? :-)

mardi 18 septembre 2012

Le futur du SEO sera mobile

Avec le renouvellement du parc des téléphones portables au profit des smartphones, l'explosion des ventes de tablettes boostées notamment par l'arrivée de l'iPad3 et des liseuses proposant des services connectés, 2012 marquera l'avènement du mobile. Cela va-t-il entraîner un déplacement irréversible du web vers le mobile ? Rien n'est moins sûr. Ce jeune marché se cherche encore. En revanche, ce qui est certain, c'est que les règles qui s'appliquent au web traditionnel doivent s'appliquer au web utilisé en situation de nomadisme (via mobile ou tablette).

Le wifi, enjeu pour l'essor du marketing mobile


Tant que le wifi ne sera pas généralisé, tant que la connexion au réseau via les tablettes en mode 3G sera hors de prix, marketeurs et communicants devront proposer des outils orientés utilisateurs intégrant un équilibre à trouver entre les modes connectés et non connectés. C'est pour cela qu'à mon sens, les applications ont quelques années devant elles avant de céder le pas aux sites web à tiroirs et intelligents, c'est-à-dire proposant une expérience utilisateur qui s'adapterait au support utilisé. Cela nécessiterait que les technologies permettent de proposer, via une base de données unique, un contenu adapté au support et ses spécificités. Mais c'est un autre débat.

Qu'en est-il du mobile ? 


Maintenant que marketeurs et communicants sont convaincus de la place prépondérante que cet outil doit prendre dans leur stratégie globale, peu à peu des sites adaptés ou spécifiques mobiles fleurissent. Il était temps. Désormais, la nouvelle étape est, comme pour un site web : qu'en est-il de leur référencement ? SEO, SMO.... ces techniques spécifiques au digital se déclinent sur mobile. Traditionnellement, un site mobile est enregistré sous Gallery, ce qui lui permet une visibilité dans les moteurs de recherches dédiés mobiles. Mais ce n'est pas suffisant.

Aujourd'hui, ce n'est plus suffisant

A tous ceux qui ont créé une version mobile de leur site ou un site spécifique mobiles sans avoir pensé à ce "B-A-BA" du référencement, il n'est pas trop tard pour bien faire ! Le terrain du mobile n'en est qu'à ses débuts :-) Mais attention, ne pensons pas seulement le mobile comme un canal de publicité ou de promotion des produits et services de l'entreprise. Cela risque de lasser tous ces utilisateurs (dont nous faisons partie, rappelez-vous).

La clé ? Penser "Customer-Centric" avant tout. Oui, comme pour les sites internet web. Cela va bien au-delà des datas dont il faut désormais exploiter tout le champ des possibles. Et, dans l'aventure mobile, n'oublions pas les tablettes... ni les liseuses qui bataillent ferme pour ne pas se laisser distancer sur ce marché émergent et dont les usages ne sont pas encore clairement définis.


Mobiles + tablettes + marketing adapté = brique fondatrice d'une stratégie digitale customer-oriented


L'iPad3, les nouveaux smartphones, les taux de remplacement des téléphones mobiles dits classiques par des smartphones... Tous ces éléments sont autant de signaux forts par rapport au futur proche du marketing digital. Comme je l'évoquais , les entreprises qui souhaitent tout simplement garder leurs clients doivent d'ores et déjà initier une stratégie de marketing mobile, qui, comme le marketing web s'inscrive dans la stratégie globale de l'entreprise.


... Mais au risque d'adopter un ton trop professoral dans ce billet-là, je l'évoquais déjà ici : l'usage de la tablette et du smartphone est à penser en situation de nomadisme. Faire un site mobile à la façon dont est conçu un site web, ou une appli sur un sujet qui n'a aucune interaction avec le présent, aucun intérêt immédiat pour ses destinataires équivaut à jeter de l'argent par les fenêtres. Ni plus, ni moins ! :-)



mardi 11 septembre 2012

Rentrée de classes

Ca y est, c'est la rentrée ! D'ici peu, je pourrai certainement échanger sur l'école élémentaire Amiral Roussin (en réponse à un commentaire ici) :-)

L'école maternelle Amiral Roussin a retrouvé son directeur, Guillaume Robequain (qui, à cause d'un demi point manquant par rapport à un autre postulant n'avait pas eu ce poste l'année dernière. Souvenez-vous, j'en parlais ). Et les projets refleurissent ! Il y a comme un dynamisme qui se profile et c'est heureux...

à suivre donc ! Je ne sais pas ce qu'est devenue la directrice qui avait fait la rentrée l'année dernière et qui a dû partir assez rapidement. J'espère que tout a pu s'arranger pour elle. D'ailleurs, si quelqu'un a des nouvelles, je suis preneuse.

Et je souhaite une très belle rentrée à chacun, petits et grands.

Marketing, bouche à oreille et marché du dimanche

Je discutais récemment avec une coiffeuse. Le rapport avec le marketing ? "Nous l'allons montrer tout à l'heure" (Lafontaine).

Etat des lieux

Dans le 15e arrondissement, il y a un sacré nombre de coiffeurs. Tellement, que c'en est étonnant. J'en ai testé plusieurs, chacun, pour des raisons toujours différentes, m'a déçue. Souvent à cause de la qualité de service, de temps à autre à cause d'un manque certain de compétence et de maîtrise de la technique.

Mais, un constat récurrent, souvent ce qui a fait tâche et donc entraîné le désamour, c'est un accueil pas toujours très amical ou parce que le service pourrait être mieux sans trop d'effort supplémentaire. L'un a tellement de monde (il est dans une rue passante) qu'en fonction du moment où l'on passe, on peut être trèèèèès mal reçu. L'autre pense être un grand coiffeur : selon lui, il rattrape toutes les mauvaises coupes du quartier... mais ne se rend pas compte qu'il ne fait pas la coupe qu'un client lui demande, ou qu'il dévisage tellement bizarrement tel ou tel client que ça pourrait en être gênant pour ledit client. Un troisième parce que, à force de vous voir, il pense qu'il peut vous faire attendre un peu plus que la dernière fois, privilégier une autre cliente arrivée après vous (même si vous venez avec un bébé dans une poussette). Un autre encore, vous entrez pour prendre rendez-vous on vous explique que ce n'est pas le moment et qu'il faudra repasser pour prendre rdv car ils ont un client, là, qu'ils ne veulent faire attendre (c'est mieux que le précédent qui se croit tout permis avec les clients fidèles). Tous ces coiffeurs ont un bel emplacement, visible. Et, visiblement, la clientèle qu'ils ont leur suffit, voire ils ne s'imaginent pas un seul instant qu'elle pourrait avoir des envies d'infidélité.

Je veux du changement !!

J'ai tellement pris l'habitude de rentrer dans un salon de coiffure où il est écrit en énorme "coiffeur" que j'en viens à passer devant un pas de porte avec plein de plantes vertes sans imaginer une seule seconde qu'il pourrait peut-être s'agir d'un salon de coiffure. On dirait que c'est un fleuriste. Pas de devanture, de belles plantes vertes y compris sur le seuil. Un petit coup d'oeil à l'intérieur et on voit deux fauteuils, deux bacs... ça ne ressemble pas à un fleuriste, je passe mon chemin, à la fois étonnée et amusée par le contraste.

Et pendant 3 ans, je vais passer devant ce lieu très régulièrement, sans jamais m'arrêter. Alors que je désespère trouver un "bon" coiffeur, qui sache me coiffer comme il faut et qui, en plus, ne le ferait pas en allégeant un peu trop mon portefeuille.

Quand le rêve et la réalité se rencontrent

Puis, un jour, le côté qui pourrait être bobo de ce lieu attire mon attention. Les plantes vertes, un magnifique poisson dans un aquarium, pas de devanture (allez deviner, à moins de scruter l'intérieur, que c'est un salon de coiffure !!), un mot régulièrement sur la porte "si c'est fermé, appelez-moi, je suis là rapidement"... Quelle est cette personnalité un peu bohème, tellement en rupture avec les autres membres de sa profession fréquentant le 15e arrondissement de Paris, qui peut, en plus, se payer le luxe de ne pas être visible de l'extérieur et de ne pas être là aux heures d'ouverture pour les têtes cherchant désespéremment un coiffeur qui pourrait s'occuper d'elles rapidement ?


Plusieurs hésitations et un jour, la grande tentative : j'entre sans rdv. Il est bientôt l'heure de la fermeture, la coiffeuse me prend. Avec un grand sourire. J'aime l'ambiance de son salon, mélange de rétro et de naturel.

C'est quoi le rapport avec le marketing ?

Je m'interroge, je l'interroge. Sur son salon, son métier, internet... On discute. Depuis 13 ans qu'elle est là, elle compte sur le bouche-à-oreille, elle ne fait pas de pub. Tout à coup, la révélation : en fait, elle fait comme le marchand de fruits et légumes, le fromager, le vendeur de breloques (ou d'oeuvres d'arts) sur le marché, le dimanche : elle est là. Comme eux, pas de pub, pas d'écriteaux dans tous les sens. Elle est là. Avec ce qui la distingue : sa personnalité, la qualité de son expertise et de ses produits et un prix raisonnable. Vraiment.

Et si ce ne serait pas cela, la clé de la réussite du marketing, qu'il soit internet, produit ou stratégique ? Les aficionados des CRM et autres datas, n'est-ce pas cela qu'ils recherchent, au final ?... sans forcément employer les bons moyens et donc en y assénant des budgets très (voire trop ?) élevés, mais ça, c'est une autre histoire !... :-)

jeudi 1 mars 2012

Utilisation et apport des médias sociaux en entreprise : une approche toujours actuelle

En passant récemment sur Slideshare, je suis allé voir si ma thèse se portait bien et j'ai découvert avec une heureuse surprise qu'elle a été visionnée plus de 3500 fois. Plutôt fière de cela - Merci au SocialMediaClub France qui a initié cette visibilité en la postant sur son blog. Merci à tous. J'espère que ceux qui l'ont lu viendront par ici poster leurs commentaires, s'ils le souhaitent.

http://www.slideshare.net/marronniern/utilisation-et-apport-des-mdias-sociaux-en-entreprise-mariebatrix-le-coz

Certains points évoqués sont toujours d'actualité, d'autres sont désormais rentrés dans les usages, d'autres enfin sont dans le coeur des conversations aujourd'hui.



On m'avait dit qu'au bout de 6 mois, comme tout bouge très vite sur les médias sociaux, ce travail serait obsolète, mieux valait ne pas le publier. Rétrospectivement, rien n'est moins sûr : une personne qui a cosigné un travail de recherche, s'en est largement inspiré (sans sourcer... bon. Ce n'est pas très "fair" et c'est ce à quoi l'on s'expose lorsque l'on donne accès à de l'information sur les médias sociaux), certains m'ont contactée par mail pour me demander des compléments d'information. Aujourd'hui encore j'ai été contactée par quelqu'un qui souhaitait reprendre intégralement certains points dans le cadre de son travail.


Belle reconnaissance, merci à chacun pour l'écho silencieux peut-être, mais réel, donné à ce travail. Et, vous savez quoi ? La réussite sur les médias sociaux reste liée à l'ADN de la marque, ses choix stratégiques globaux, les moyens qu'elle souhaite mettre en oeuvre à court, moyen et long terme.