Vous avez un ou plusieurs enfants âgé entre 5 et 7 ans et souhaitez le sensibiliser à l'art ? Dimanche 3 avril, à 16h30, rendez-vous au Palais de Tokyo pour une visite-atelier interactive, "Môme & Tok".
Façon de partager ensemble des moments surprenants et complices au travers d'oeuvres et d'artistes contemporains.
Musée, mais aussi atelier et laboratoire de la création, le palais de Tokyo est né en 1999 dans le 16e arrondissement de Paris, sur la pente de la colline qui monte jusqu'au Trocadéro et se répartit en trois espaces principaux. Le pavillon, consacré aux artistes, l'espace d'exposition et les deux jardins. En 2011, le Palais rénove ses espaces pour une réouverture prévue au printemps 2012. En attendant, les expositions sont ouvertes au public à partir de 12h, dans des espaces redéfinis. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le chantier, le Palais de Tokyo détaille les travaux et... propose une exposition. Pour en savoir plus, c'est par ici.
Avant ou après ce rendez-vous du 3 avril, si vous aimez les musées, vous aurez plaisir à vous rendre juste à côté, soit au Musée de la Marine qui accueille jusqu'en octobre 2011 l'exposition Paquebot France (ma fille de 5 ans a adoré), soit à la Cité de l'architecture et du patrimoine qui accueille des expositions passionnantes pour petits et grands dont une exposition-atelier pour les 7-12 ans, "Jardiner la ville", ou le Musée d'art moderne qui accueille des expositions permanentes très pointues et passionnantes (souvenez-vous, récemment, celle sur Basquiat, dont je vous ai parlé ici et là). Pour le Musée de la Mode (Musée Galliera), il faudra attendre sa réouverture au printemps 2012...
En attendant, si vous souhaitez réserver l'événement "Môme & Tok" au Palais de Tokyo, cliquez là ou appelez le +33 1 47 23 35 16 ou le +33 1 47 23 90 42. C'est 6€ pour les enfants et gratuit pour les parents munis d'un billet d'entrée.
lundi 28 mars 2011
Enfance : pourquoi éviter les fusions école maternelle / école primaire
En janvier 2011, j'ai appris avec soulagement que le projet de fusion entre les écoles maternelle et primaire Amiral Roussin à Paris était pour l'instant mis de côté.
Je ne parle pas au nom de cette association, mais en tant que parent. Cependant, la FCPE conseille aux parents d'élève de rester vigilants par rapport à ces projets de fusion maternelle / primaire. Pourquoi ? Car l'intérêt des enfants n'est pas pris en compte dans ces projets de fusion. En effet, l'école maternelle est un apprentissage de la vie en collectivité et du rythme scolaire. Sans compter que les écarts d'âge sont énormes. Devons-nous rappeler que les plus petits ont 3 ans ? L'attention qui leur est portée doit être spécifique. Par exemple, dans l'école maternelle Amiral Roussin de Paris, les petits n'ont pas leur récréation en même temps que les moyens et les grands, la relation aux autres n'est pas la même. Leur mise en commun ne se fait qu'en fin de l'année, afin de les préparer à l'année suivante.
En maternelle, on arrive encore tout innocent et fragile, certains passent de leur foyer à la collectivité sans transition, le choc émotionnel peut être parfois violent. Fusionner maternelle et élémentaire contribue à ne pas tenir compte notamment de ces moments importants, car des enfants ayant 5 ou 6 ans de scolarité côtoieraient des enfants plus petits sans ménagement. Les cours de récréation des écoles maternelle et primaire Amiral Roussin sont juxtaposées. Il y a parfois des dégâts des plus grands vers les plus petits comme des intimidations, des gants qu'on chipe et qu'on ne rend pas. Je n'ose pas imaginer ce que cela donnerait si les deux écoles fusionnaient car les surveillants des cours de récréation ne peuvent avoir l'oeil partout. De grâce, préservons l'enfance et l'innocence de nos enfants. C'est "le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie." (Lya Luft)
Je ne parle pas au nom de cette association, mais en tant que parent. Cependant, la FCPE conseille aux parents d'élève de rester vigilants par rapport à ces projets de fusion maternelle / primaire. Pourquoi ? Car l'intérêt des enfants n'est pas pris en compte dans ces projets de fusion. En effet, l'école maternelle est un apprentissage de la vie en collectivité et du rythme scolaire. Sans compter que les écarts d'âge sont énormes. Devons-nous rappeler que les plus petits ont 3 ans ? L'attention qui leur est portée doit être spécifique. Par exemple, dans l'école maternelle Amiral Roussin de Paris, les petits n'ont pas leur récréation en même temps que les moyens et les grands, la relation aux autres n'est pas la même. Leur mise en commun ne se fait qu'en fin de l'année, afin de les préparer à l'année suivante.
En maternelle, on arrive encore tout innocent et fragile, certains passent de leur foyer à la collectivité sans transition, le choc émotionnel peut être parfois violent. Fusionner maternelle et élémentaire contribue à ne pas tenir compte notamment de ces moments importants, car des enfants ayant 5 ou 6 ans de scolarité côtoieraient des enfants plus petits sans ménagement. Les cours de récréation des écoles maternelle et primaire Amiral Roussin sont juxtaposées. Il y a parfois des dégâts des plus grands vers les plus petits comme des intimidations, des gants qu'on chipe et qu'on ne rend pas. Je n'ose pas imaginer ce que cela donnerait si les deux écoles fusionnaient car les surveillants des cours de récréation ne peuvent avoir l'oeil partout. De grâce, préservons l'enfance et l'innocence de nos enfants. C'est "le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie." (Lya Luft)
Evénement : le 2 avril, Woody Allen en concert au Grand Rex
Beaucoup connaissent Woody Allen le comédien réalisateur, peu connaissent Woody Allen le musicien.
Si vous aimez le jazz et si vous aimez Woody Allen ou, du moins, êtes curieux, n'hésitez pas à aller le découvrir, en compagnie de son New-York Jazz Band, samedi 2 avril au Grand Rex, à 20h30... Voici quelques extraits de ses représentations, notamment à New York :
Le 11 mai 2011, Woody Allen sera de retour sur les grands écrans avec Midnight in Paris.
Cette passion n'est pas nouvelle. A 14 ans, Woody Allen commence à étudier le saxo, puis la clarinette après avoir découvert Sidney Bechet, clarinettiste et saxophoniste, à la radio. En 1996, Woody Allen réalise une tournée européenne avec son groupe de jazz, ce qui donne naissance à un documentaire : Woody Allen Wild Man Blues.
L'homme à l'origine de cette passion de Woody Allen pour la musique, Sidney Bechet (1897-1959), est l'artiste à l'origine de la première critique de jazz un peu sérieuse. Sa famille serait originaire de Haute Savoie et le chef d'orchestre suisse Ernest Ansermet, disait à propos de Sidney Bechet : "(Il) ne peut rien dire de son art, sauf qu'il suit sa propre voie... et c'est peut-être la route sur laquelle le monde entier swinguera dans l'avenir". Pour en savoir plus, lisez l'article Wikipedia en cliquant ici.
Si vous aimez le jazz et si vous aimez Woody Allen ou, du moins, êtes curieux, n'hésitez pas à aller le découvrir, en compagnie de son New-York Jazz Band, samedi 2 avril au Grand Rex, à 20h30... Voici quelques extraits de ses représentations, notamment à New York :
Le 11 mai 2011, Woody Allen sera de retour sur les grands écrans avec Midnight in Paris.
Synopsis : A romantic comedy about a family traveling to the French capital for business. The party includes a young engaged couple forced to confront the illusion that a life different from their own is better.
Le Grand Rex : 1 boulevard Poissonnière 75002 PARIS.
Tarif des places : entre 40 et 100 euros, il y a des promotions en ce moment via le site du Grand Rex.
dimanche 27 mars 2011
Palais de la Découverte Paris : Les survivants de l'extrême - expo jusqu'au 28 août 2011
L'exposition "les survivants de l'extrême" est une exposition ludique et pédagogique qui emmène ses visiteurs au cœur de 5 espaces pour comprendre comment le vivant (animaux ou végétaux) s’adapte et survit malgré des conditions extrêmes. 5 parties, 5 conditions :
- le froid ;
- l'aridité ;
- la chaleur ;
- le manque d'oxygène ;
- l'obscurité.
Dans chaque partie, des photos, des films présentent le paysage, des manipulations sont à disposition des visiteurs, afin de leur permettre de mieux appréhender chaque milieu, les espèces animales ou végétales spécifiques à chaque milieu y sont abordées.
Une exposition scientifique à ne râter sous aucun prétexte, pour les petits explorateurs curieux que sont les enfants et adolescents. Elle est co-produite par l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, le musée Naturalis de Leiden en Hollande, l’Experimentarium de Copenhague, au Danemark. Le flyer pour les enfants est d'ailleurs très bien réalisé, voyez plutôt en cliquant ici.
Le tarif : 7€ (tarif réduit 4.5€). Et pour 3.5€ de plus, faites un tour au Planétarium (interdit aux moins de 6 ans...).
samedi 26 mars 2011
Guide non exhaustif du marketing online : the Noob guide
Ce Noob Guide to Online Marketing est destiné aux "commençants"... une vision large, qui peut susciter des prises de conscience. Ne l'oublions pas : les médias sociaux ne sont pas à la marge des autres outils et techniques de marketing, de même, ils ne remplacent pas les techniques et outils existants, mais les complètent.
vendredi 25 mars 2011
Médias sociaux : les codes à respecter pour se faire accepter et réussir
Le monde du web 2.0 se veut libertaire. Chaque internaute peut donner son avis et être écouté : c’est l’avènement des anonymes et des « petites gens » qui peuvent rivaliser avec les grandes machines commerciales. Les entreprises, même si elles sont dominantes sur Internet, ne sont pas spontanément les bienvenues et sont facilement sujettes à des sentiments de rejets. Le phénomène « United breaks guitars » l’illustre parfaitement. Une des guitares de Dave Caroll, chanteur peu connu de country music, a ainsi été victime de mauvais traitement de la part de la compagnie United Airlines lors d’un vol entre Halifax et Chicago en 2008. Devant la mauvaise volonté de la compagnie à rembourser les dommages, Dave Caroll compose trois chansons humoristiques relatant l’épisode et les poste sur YouTube. Voyez plutôt :
C’est un buzz absolu, les vidéos sont visionnées plus d’un million de fois. L’image d’United Airlines en pâtit fortement et certains vont même jusqu’à quantifier l’impact de ce buzz sur le cours de l’action.
De même que Tim O’Reilly a proposé un code de conduite pour les blogueurs en 2007, les entreprises ont un code de conduite bien spécifique à respecter sur les médias sociaux.
Parmi les incontournables :
- Etre généreux : l’entreprise doit apporter une plus-value aux internautes, en partageant et rendant service.
- Rester humble et authentique : la conversation via les médias sociaux est compliquée car moins contrôlable.
- Avoir une approche transversale : les médias sociaux sont aujourd’hui interconnectés et rentrent dans le cadre d’une stratégie d’entreprise globale.
- Susciter la conversation, en demandant des avis à la communauté et en écoutant honnêtement les réponses.
- Etre dans le temps-réel : il s’agit de tenir à jour en permanence sa présence et de répondre rapidement pour créer une véritable conversation.
- Penser long-terme : les médias sociaux sont un processus.
A éviter :
- Mentir ou tricher : de faux interlocuteurs ou fausses conversations sont rapidement démasqués, ce qui implique une perte de confiance immédiate, pour ne pas dire définitive.
- Etre ennuyeux : la concurrence est ardue et la somme d’informations est énorme sur le web social, le message doit donc être percutant pour sortir du lot.
- Etre centré sur son produit et son offre uniquement : il faut proscrire l’information descendante et la publication de communiqués « one shot ».
- Avoir une démarche commerciale agressive. L’entreprise doit d’abord se faire accepter et respecter, avant de proposer ses produits, si elle veut une relation pérenne avec ses consommateurs sur les médias sociaux.
Alors... être dans la tendance, oui, mais pas n'importe comment ! :-)
Alors... être dans la tendance, oui, mais pas n'importe comment ! :-)
mercredi 23 mars 2011
Médias sociaux : être dans la tendance, oui, mais pas n'importe comment
Oups. En allant chez mon coiffeur récemment, j'ai acheté un shampooing "new generation", qui avait un Flashcode.
Plutôt habituée aux QR Code, le standard mondial gratuit et d'un naturel plutôt curieux, j'ai voulu savoir ce que ce Flashcode contenait comme informations. Je l'ai tout flashé via i-nigma.com et le site répond :
Je l'ai ensuite flashé par l'application Flashcode et on me donne un numéro (celui donné par i-nigma). Quel est l'intérêt, si l'usager ne peut rien faire de cette information ? Quel est le but pour une entreprise internationale de ne pas utiliser un QR Code sur le marché français, mais un Flashcode, spécifiquement français et, semble-t-il, payant de surcroît pour tous ?
L'utilisation d'un Flashcode vs un QR Code fait réfléchir sur les intentions de l'entreprise utilisant ce code barre 2D. En effet, le système français est sous contrôle total des opérateurs et à péage :
À la différence des autres codes existants (notamment le code QR), le seul système de code français garanti dans la norme (RICH WEB) n’encode pas du texte ou des URL mais un numéro et nécessite l'utilisation d'un « annuaire » pour retourner la ressource.
Chaque mobile doit donc, après décodage du code, effectuer une liaison de données avec le serveur de l'opérateur téléphonique afin d'obtenir une redirection vers les données de destination du flashcode. Le serveur d'annuaire de l'opérateur lui permet de comptabiliser ou bloquer les redirections et d'appliquer des règles de facturation en fonction du type de contenu demandé (par ex: 200 Euros mensuels chez Orange).
À la différence des autres pays, il n'est donc pas possible de générer soi-même et gratuitement un code (ex. : profil SIMPLE WEB) car aucune garantie ne peut être donnée sur le fait qu'il puisse être lu universellement et le passage par un des prestataires de l'opérateur est obligatoire pour une mise en place (source : Wikipedia).
Cela me laisse aussi perplexe et m'interroge sur l'orientation clients de ladite entreprise... Quelle est la valeur ajoutée pour l'entreprise d'utiliser un code payant alors qu'une norme mondiale est à disposition gratuitement ? Par ailleurs, quelle est la valeur ajoutée d'un code payant pour le client ? Le propre des informations à disposition du consommateur n'est-il pas de les rendre accessible de façon à l'accrocher et le fidéliser ?
Cela rejoint mon billet d'hier : toutes les entreprises ont-elles intérêt à aller sur les médias sociaux ? Non. Je pense qu'il vaut mieux prendre le temps de réfléchir un peu, poser les choses avant d'agir, savoir ce que l'on veut faire avant de se lancer dans la dernière tendance sans se mettre à la place du consommateur un court instant. Dépenser des milliers d'euros juste pour avoir x fans de plus que l'année précédente, sans savoir à quoi ces fans vont servir ni même se soucier de qui pourraient être ces personnes et ce que l'entreprise peut leur apporter comme valeur ajoutée est une attitude qui dessert inévitablement l'entreprise. Cette posture me fait donner raison à regret aux personnes qui annoncent déjà la mort des médias sociaux en entreprise. Trop d'agences, de cabinets et d'entreprise, sous prétexte de "faire comme les autres", de suivre l'effet de mode ou d'occuper le terrain, d'utiliser les dernières innovations juste pour montrer qu'ils sont dans la tendance, sans chercher à comprendre ce que sont ces nouveaux outils et les enjeux qui y sont rattachés finissent par faire n'importe quoi avec les médias sociaux.
Et, d'une source de business à potentiel élevé, on en fait un outil banal, sans aucun intérêt ni valeur ajoutée, car on ne l'utilise pas selon sa vocation première. Et donc cet outil ne sert pas la stratégie de l'entreprise et quand cette dernière en aura assez de dépenser sans savoir où va son argent ni comment il lui revient, elle cessera sa présence sur les médias sociaux. Je trouve cette tendance regrettable, car ainsi on se prive d'un levier de business à fort potentiel, on décrédibilise ces outils et l'impact non négligeable qu'ils peuvent avoir sur le développement commercial d'une entreprise.
Je déplore que ceux qui ont pignon sur web n'essaient pas plus d'éduquer les entreprises sur le rôle des médias sociaux et que, sous prétexte de devoir aussi remporter des appels d'offre, certains accèdent aux demandes des entreprises, même si ces demandes desservent à terme l'entreprise. Vous allez me dire, c'est la loi de l'économie, de l'offre et de la demande et l'annonceur est libre de dépenser son argent comme il le souhaite. N'annihilons-nous pas le potentiel de croissance offert par les médias sociaux en agissant ainsi ?
Pour en savoir plus sur les QR Codes : un article wikipedia.
Et pour en savoir plus sur les Flashcodes, l'article complet de Wikipedia.
Plutôt habituée aux QR Code, le standard mondial gratuit et d'un naturel plutôt curieux, j'ai voulu savoir ce que ce Flashcode contenait comme informations. Je l'ai tout flashé via i-nigma.com et le site répond :
L'utilisation d'un Flashcode vs un QR Code fait réfléchir sur les intentions de l'entreprise utilisant ce code barre 2D. En effet, le système français est sous contrôle total des opérateurs et à péage :
À la différence des autres codes existants (notamment le code QR), le seul système de code français garanti dans la norme (RICH WEB) n’encode pas du texte ou des URL mais un numéro et nécessite l'utilisation d'un « annuaire » pour retourner la ressource.
Chaque mobile doit donc, après décodage du code, effectuer une liaison de données avec le serveur de l'opérateur téléphonique afin d'obtenir une redirection vers les données de destination du flashcode. Le serveur d'annuaire de l'opérateur lui permet de comptabiliser ou bloquer les redirections et d'appliquer des règles de facturation en fonction du type de contenu demandé (par ex: 200 Euros mensuels chez Orange).
À la différence des autres pays, il n'est donc pas possible de générer soi-même et gratuitement un code (ex. : profil SIMPLE WEB) car aucune garantie ne peut être donnée sur le fait qu'il puisse être lu universellement et le passage par un des prestataires de l'opérateur est obligatoire pour une mise en place (source : Wikipedia).
Cela me laisse aussi perplexe et m'interroge sur l'orientation clients de ladite entreprise... Quelle est la valeur ajoutée pour l'entreprise d'utiliser un code payant alors qu'une norme mondiale est à disposition gratuitement ? Par ailleurs, quelle est la valeur ajoutée d'un code payant pour le client ? Le propre des informations à disposition du consommateur n'est-il pas de les rendre accessible de façon à l'accrocher et le fidéliser ?
Cela rejoint mon billet d'hier : toutes les entreprises ont-elles intérêt à aller sur les médias sociaux ? Non. Je pense qu'il vaut mieux prendre le temps de réfléchir un peu, poser les choses avant d'agir, savoir ce que l'on veut faire avant de se lancer dans la dernière tendance sans se mettre à la place du consommateur un court instant. Dépenser des milliers d'euros juste pour avoir x fans de plus que l'année précédente, sans savoir à quoi ces fans vont servir ni même se soucier de qui pourraient être ces personnes et ce que l'entreprise peut leur apporter comme valeur ajoutée est une attitude qui dessert inévitablement l'entreprise. Cette posture me fait donner raison à regret aux personnes qui annoncent déjà la mort des médias sociaux en entreprise. Trop d'agences, de cabinets et d'entreprise, sous prétexte de "faire comme les autres", de suivre l'effet de mode ou d'occuper le terrain, d'utiliser les dernières innovations juste pour montrer qu'ils sont dans la tendance, sans chercher à comprendre ce que sont ces nouveaux outils et les enjeux qui y sont rattachés finissent par faire n'importe quoi avec les médias sociaux.
Et, d'une source de business à potentiel élevé, on en fait un outil banal, sans aucun intérêt ni valeur ajoutée, car on ne l'utilise pas selon sa vocation première. Et donc cet outil ne sert pas la stratégie de l'entreprise et quand cette dernière en aura assez de dépenser sans savoir où va son argent ni comment il lui revient, elle cessera sa présence sur les médias sociaux. Je trouve cette tendance regrettable, car ainsi on se prive d'un levier de business à fort potentiel, on décrédibilise ces outils et l'impact non négligeable qu'ils peuvent avoir sur le développement commercial d'une entreprise.
Je déplore que ceux qui ont pignon sur web n'essaient pas plus d'éduquer les entreprises sur le rôle des médias sociaux et que, sous prétexte de devoir aussi remporter des appels d'offre, certains accèdent aux demandes des entreprises, même si ces demandes desservent à terme l'entreprise. Vous allez me dire, c'est la loi de l'économie, de l'offre et de la demande et l'annonceur est libre de dépenser son argent comme il le souhaite. N'annihilons-nous pas le potentiel de croissance offert par les médias sociaux en agissant ainsi ?
Pour en savoir plus sur les QR Codes : un article wikipedia.
Et pour en savoir plus sur les Flashcodes, l'article complet de Wikipedia.
Marketing et Médias Sociaux
Maintenant que j'ai soutenu ma thèse professionnelle sur l'utilisation et l'apport des médias sociaux en entreprise (... 17/20 tout de même) et que je suis diplômée d'un Executive Mastère en Marketing Management de l'Essec ( MAJ 24 juin : AVEC LES FELICITATIONS DU JURY !! ;-) ), je suis à l'écoute du marché, pour évoluer vers de nouveaux challenges professionnels en marketing et communication digitale et médias sociaux.
Pour en savoir plus sur mes compétences et mes passions, voici un CV mis à jour :
Si vous souhaitez que l'on se rencontre, vous pouvez m'écrire à m b l e c o z ( a t ) g m a i l . c o m, ou en cliquant ici. A très vite !
mardi 22 mars 2011
Médias sociaux : faut-il suivre l'effet de mode ?
Aucun retour en arrière, certes. Cependant, toutes les entreprises ont-elles intérêt à aller sur les médias sociaux ? Rien n'est moins sûr. Aller sur les médias sociaux parce que le voisin y est, c'est la meilleure façon de perdre son temps et son argent. Aller sur les médias sociaux parce que cela contribue à atteindre les objectifs de l'entreprise, oui bien sûr. C'est la seule façon d'y aller efficacement et de constater étrangement comment cela contribue à développer efficacement son chiffre d'affaires.
mardi 15 mars 2011
Social Media Building : il s'agit de la relation avec ses clients avant tout
La thèse que je viens de terminer est le fruit d'une année de recherches avec une problématique ardue mais passionnante, qui a eu pour effet de confirmer mon appétence pour l’humain : "Comment développer une stratégie marketing adaptée aux médias sociaux, qui concilie l’engagement et l’écoute du consommateur et le développement commercial de l’entreprise, est-ce antinomique ?" En filigrane, j’ai cherché à voir si les entreprises devaient se préoccuper de cette lame de fond qui s’empare d’internet, si toutes avaient vocation à faire comme Pepsi, Starbucks, Dell, SouthWest Airline et j’en passe et, si oui, dans quelle mesure et jusqu’à quel point ?
Cette problématique s’est imposée lorsque j’ai découvert The Real Life Social Network de Paul Adams, Senior User Experience Researcher chez Google. Dans ce document très complet, il explique le fait que le consommateur a changé et que les comportements sur internet ne sont pas les mêmes que dans la vie réelle, et que, si dans la vie réelle, on peut avoir plusieurs groupes d’amis, sur les réseaux sociaux, tous ces amis peuvent se rencontrer, et certaines rencontres peuvent… surprendre, ou même choquer. Alors que je lisais, parcourais les blogs pour me documenter sur l’essence même des médias sociaux, leur raison d’être et leur mise en application, je voyais que les discours étaient très orientés outils. A la question « pour vous, les médias sociaux, c’est quoi ? » on me répondait « réseaux sociaux ». Y compris sur des blogs ayant pignon sur web, il y avait des titres incluant les mots magiques « médias sociaux » mais dont le contenu abordait uniquement les réseaux sociaux.
Difficile de faire la part des choses, voir les « best practices » et j’étais très frustrée, chacun donnait son mode d’emploi pour aller sur les médias sociaux et les approches ne me satisfaisaient guère, car trop orientées outils ou marketing personnel. Sauf quelques approches, rares, mais réelles. Ouf. Et ce document de plus de 200 pages, qui m’a propulsée dans cette réflexion si connaturelle et en phase avec le cœur de la problématique sur les médias sociaux : l’humain. En d’autres termes, une entreprise peut-elle / doit-elle écouter ses clients, les prendre en compte vraiment et pas seulement en surface (on n’est pas dupes quand même) et si oui, est-ce qu’elle va continuer à être rentable ?
Mes réponses : oui, oui et oui bien sûr. Je dirais même que, en France, on est encore frileux par rapport aux médias sociaux. Raisonnablement, je pense qu’on a 3 à 4 ans de retard par rapport aux Etats-Unis. Donc : fonçons ! Mais avec intelligence. Il faut d’abord comprendre de quoi ces espaces sont faits, avec qui et ce qu’ils apportent gracieusement aux entreprises.
Toutes ont-elles intérêt à y aller ? Dans un certain sens, oui peut-être. Au moins pour de la veille. Mais c’est le minimum vital et on ne parle pas de la relation clients dans cette approche. La veille va permettre de surveiller ce qui se dit (ou pas) sur son entreprise, ses dirigeants, les thématiques de l’entreprise, les concurrents et partenaires. Pour répondre, éventuellement, si le besoin s’en fait sentir. Et là, on n’est même pas encore dans « qu’est-ce qu’on fait de ce qui se dit ou se fait sans nous ? », la veille est juste un pré-requis. A ce propos, il y a un article très clair sur les actions à établir, par Michelle Blanc, auteure canadienne. Je vous invite à y faire un tour et le lire. J’ai envie de compléter son article par :
- le nom des différentes marques de l'entreprise, s'il y a lieu
- le ou les slogans
- les partenaires (noms, actions)
- les propriétés intellectuelles.
Cela permet d'avoir un panel très large et très complet de veille. Cependant, l'entreprise doit, en parallèle de cette veille incontournable, utiliser un tableau de bord lui permettant de "buzzmonitorer" efficacement son écosystème tout en y consacrant un temps raisonnable. Et si elle souhaite aller plus loin, une réflexion stratégique initiale est nécessaire et, sans remettre en cause toute l'organisation, elle peut se faire étape par étape. Comme le dit un proverbe italien : "que va piano va sano". Et si vous avez besoin de conseils, n'hésitez pas à me contacter... J'ai travaillé sur cette problématique pendant un an et c'est important de ne pas se lancer dans l'aventure "à corps perdu" ou en laissant tout le reste de côté ou pour faire comme les autres. Le plus important, pour ne pas perdre son temps et être efficace, c'est se centrer sur son entreprise, ses objectifs, ses attentes, ses besoins... et ceux de ses clients bien sûr.
- le nom des différentes marques de l'entreprise, s'il y a lieu
- le ou les slogans
- les partenaires (noms, actions)
- les propriétés intellectuelles.
Cela permet d'avoir un panel très large et très complet de veille. Cependant, l'entreprise doit, en parallèle de cette veille incontournable, utiliser un tableau de bord lui permettant de "buzzmonitorer" efficacement son écosystème tout en y consacrant un temps raisonnable. Et si elle souhaite aller plus loin, une réflexion stratégique initiale est nécessaire et, sans remettre en cause toute l'organisation, elle peut se faire étape par étape. Comme le dit un proverbe italien : "que va piano va sano". Et si vous avez besoin de conseils, n'hésitez pas à me contacter... J'ai travaillé sur cette problématique pendant un an et c'est important de ne pas se lancer dans l'aventure "à corps perdu" ou en laissant tout le reste de côté ou pour faire comme les autres. Le plus important, pour ne pas perdre son temps et être efficace, c'est se centrer sur son entreprise, ses objectifs, ses attentes, ses besoins... et ceux de ses clients bien sûr.
mercredi 2 mars 2011
Internet : espace universel ou nouveau monde à conquérir ?
Il y a quelques temps, j’avais été alertée par cette mise en garde de Tim Berners Lee, considéré comme le créateur du World Wide Web : « The web evolved into a powerful, ubiquitous tool because it was built on egalitarian principles. The web as we know it, however, is being threatened in different ways. Some of its most successful inhabitants have begun to cheap away at its principles. The more you enter, the more you become locked in. Your social networking site becomes a central platform – a closed silo of content, and one that does not give you full control over your information in it. The more thise kind of architectuer gains widespread use, the more the web becomes fragmented, and the less we enjoy a single, universal information space ».
La critique porte sur le contrôle des informations liées à la vie privée, mais surtout sur le fait que Facebook pourrait devenir à lui seul une portion autonome du web, avec un effet de concentration encore plus important que Google. En effet, Google ne fait qu’indiquer où se trouve l’information, alors que Facebook héberge, voire possède l’information. Tim Berners Lee craint que le web, par sa propagation, devienne un lieu de silos, dans lequel chaque plateforme est indépendante et non interdépendante.
Vous savez ce que je crois ? Je crois qu’il a raison. Profondément. Malheureusement. Seth Godin, lors d’un TEDtalkDirector à San Francisco en 2009, disait que l’on fonctionne de plus en plus en tribus. Les internautes recherchent des communautés qui leur ressemblent : « Tribes are what matters now. It’s about mass media, thanks to a lot of other things, around the world, tribes are everywhere. »
Sur Twitter, je me suis mise régulièrement en mode écoute aux heures de grande diffusion (vous savez, les moments où tout le monde poste en même temps, car ce sont les moments où il semblerait qu’il y ait le plus d’écoute). Les tweets peuvent arriver par centaines. Incroyable. Qu’est-ce que cette observation a révélé ? Outre le fait qu’il y a des tweets parallèles qui, souvent, abordent le même sujet, on est potentiellement submergés par des flots de tweets, retweets, contradictions, alors que fait-on ? On se rabat sur les tweets de ses abonnements. De temps à autre, on va voir ses abonnés, on regarde aussi les abonnements qu’ils ont et ainsi on élargit sa liste d’abonnements. Cela + les abonnements aux flux RSS et il est facile d’être reliés à une partie des informations seulement. Le fonctionnement en silos est là aussi. Avec tous ces filtres que l’on met, pour se prémunir de l’infobésité, on fonctionne peu à peu en silos.
Pouvons-nous changer quelque chose à cela ? Je ne suis pas sûre. Pour cela, il faudrait une « media task force mondiale », une gigantesque table ronde universelle (ou des spots de tables rondes) qui permettrait de voir quelles orientations universelles donner. Sincèrement, je pense que ce pourrait être possible et en jaillirait une sorte de charte d’engagement universel. Mais cela me fait un peu l’effet d’un nouveau monde, premiers arrivés, premiers servis et, comme notre monde actuel, les conquêtes se font et les territoires vont se dessiner. En fonction des intérêts des uns et des autres.
Ceci étant, c’est un merveilleux espace et, pour peu qu’on en adopte les codes, il est possible de créer des places non plus de village, mais de villes virtuelles où il fait bon de se retrouver, sans trop s’enfermer, quand même, en n’oubliant pas que c’est dans les gênes de l’être humain d’être social. On en revient aux fondamentaux de la philosophie grecque J.
mardi 1 mars 2011
Les différents niveaux de maturité sur les médias sociaux
Lors des enquêtes réalisées dans le cadre de mon travail de recherche sur l'apport et l'utilisation des médias sociaux en entreprise, j'ai constaté qu'en France, il y a plusieurs niveaux de maturité, selon le temps de présence sur ces outils.
Le premier, entre 0 et 2 ans, est une présence orientée principalement outils :
A chaque niveau, chacun met en avant la nécessité d'expérimenter, d'inclure la dimension "temps réel" et "écoute véritable" pour initier des actions efficaces, cohérentes et qui contribuent à apporter de la valeur ajoutée aux membres de la communauté.
Est-ce à dire que l'on doive nécessairement aller sur les médias sociaux ? Rien n'est moins sûr. Pour gagner en efficacité et initier dès le départ de bonnes pratiques orientées clients et business, l'entreprise a intérêt à voir ce qui, dans l'ADN de sa marque peut être en relation avec les fondements mêmes des médias sociaux et réaliser une cartographie, qui lui permettra d'identifier les "noeuds de conversation" qui la concernent. Cette cartographie lui permettra de faire des choix efficaces avec un retour sur investissement garanti.
Le premier, entre 0 et 2 ans, est une présence orientée principalement outils :
- bien souvent, les entreprises vont sur les médias sociaux parce que les autres y sont ou parce que tout le monde dit qu'il faut y aller. On y va "pour voir", tester, on va sur tel ou tel outil, on crée tel ou tel support sans forcément réfléchir aux impacts en termes de temps, ou en réflexion "one shot".
- les personnes commencent à avoir du recul, décèlent les passerelles entre les actions sur les médias sociaux et la stratégie globale de l'entreprise et ce qui pourrait être mis en place pour servir la stratégie globale de l'entreprise.
- la réflexion est résolument globale, les actions sur les médias sociaux sont directement rattachées aux objectifs globaux de l'entreprise, la Direction Générale est partie prenante dans le processus et l'ensemble de l'entreprise est concerné par les médias sociaux.
A chaque niveau, chacun met en avant la nécessité d'expérimenter, d'inclure la dimension "temps réel" et "écoute véritable" pour initier des actions efficaces, cohérentes et qui contribuent à apporter de la valeur ajoutée aux membres de la communauté.
Est-ce à dire que l'on doive nécessairement aller sur les médias sociaux ? Rien n'est moins sûr. Pour gagner en efficacité et initier dès le départ de bonnes pratiques orientées clients et business, l'entreprise a intérêt à voir ce qui, dans l'ADN de sa marque peut être en relation avec les fondements mêmes des médias sociaux et réaliser une cartographie, qui lui permettra d'identifier les "noeuds de conversation" qui la concernent. Cette cartographie lui permettra de faire des choix efficaces avec un retour sur investissement garanti.
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