dimanche 28 novembre 2010

Avent... Noël...

Aujourd'hui, c'est le premier jour de l'Avent... Ce qui signifie qu'il ne reste plus que 4 semaines avant Noël !

L'Avent, c'est le temps où l'on se prépare à Noël. Pour les religieux, cela veut dire se préparer à la naissance de Jésus. Traditionnellement, le premier jour de l'Avent est le jour où l'on décore le sapin, prépare la crèche... jour de fête donc, qui préfigure la Fête de Noël. C'est le jour aussi où l'on ouvre la première case du calendrier de l'Avent. Je déplore que maintenant, la tradition se perde et que les calendriers dits de l'Avent commencent le 1e Décembre... trouvez l'erreur.

J'ai trouvé les flocons de neige vendredi... magiques. C'est sans doute lié à mes origines et des Noël passés à la montagne, car je suis née là-bas et j'ai la chance d'avoir de la famille encore dans les montagnes ;-). Et ça m'a mis l'âme dans la magie de Noël... un peu comme ça :


Si vous ne savez pas trop que choisir comme livre de Noël pour petits et que vous ne sentez pas votre libraire "à fond" sur le sujet (à cette époque, ce serait étonnant, mais... sait-on jamais...), regardez la collection du Père Castor aux éditions Flammarion. C'est remarquable, avec de très jolies histoires. Les 24 petites souris avant Noël, par exemple, est un livre qui ravira les petits et développera leur imaginaire sur le thème de Noël...


Pour les plus petits, les tout-doux scintillants de la collection Usborne font des livres magnifiques, qui se prêtent au toucher et résistent aux élans des petits passionnés. Pour vous dire : nous en avons depuis 4 ans, mes enfants les adorent et... Ils sont toujours là, en bon état ! La preuve en images : 




Vos enfants, neveux, filleuls... seront enchantés par les magnifiques vitrines des magasins, avec une mention spéciale, comme d'habitude, pour les Galeries Lafayette qui, cette année, rendent hommage aux comédies musicales Hairspray, le Soldat Rose et Mamma Mia. Zola Color, dans le 15e est pas mal aussi... Sans compter tous les magasins qui mettent beaucoup de soin à décorer leurs vitrines.


Si vous ne l'avez jamais fait, emmenez-y vos enfants, vous lirez la joie, l'émerveillement dans leurs yeux. Prévoir de ne pas y aller en même temps que tout le monde, car comment dire que c'est plus que bondé ;-)

Je vous souhaite une belle entrée dans le temps de Noël... Et... de ne pas céder à "l'hystérie collective" qui fait que plus on approche de Noël, plus les gens sont stressés. Aaaaaaaaaaaaaaaaah la la, je rêve d'un mois de décembre où les gens ne sont pas focalisés sur ce qu'ils vont pouvoir offrir, consommer, recevoir, ce qu'on pourrait penser d'eux, ce que tante Bertha prévoira, etc. Perso, je tâche de rester tournée vers toute la légèreté que peut représenter ce temps pour les petits qui nous entourent, et ceux qui ont gardé une âme d'enfant. Avec une mention spéciale pour les auteurs de Let Christmas Rock. Enjoy !




Et pour finir ce post dominical, une belle oeuvre de Jona Lewie, pleine d'énergie et de joie.

mercredi 24 novembre 2010

Jeudi 25 novembre 2010 : journée internationale contre les violences faites aux femmes.

Ce post naît parce que, après avoir visité la page du publigeekaire consacrée à cette journée du 25 novembre, je suis allée visionner la vidéo d'Amnesty Internationale sur le sujet (très bien faite au passage). Elle est juste là, si vous souhaitez la visionner (le 25 novembre peut être une belle occasion pour cela).


Suite à cela, je suis tombée sur une vidéo courte où un papa donne des coups de vêtement à son bébé (elle s'intitule "enfant battu" et a été postée par un espagnol j'imagine, puisque ça parle espagnol. J'ai hésité avant de cliquer dessus car on sait rarement quelles horreurs on peut parfois trouver sur internet). En même temps qu'il donne les coups répétitifs de vêtement à son nourrissant, ce père dit en espagnol "tiens, prends cela" (tout en riant bien sûr). Et la plupart des commentaires étaient "ooooooooh, que c'est mignooooooooonnnnnnnnn". Ca m'a mise en colère. Et d'autant plus que je n'ai pas pu laisser de commentaire, puisque, à chaque fois que j'ai essayé, c'était marqué "erreur". Pourtant, j'étais dans le nombre de caractères impartis.

Ca m'a mise en colère car ceux qui se pavanent devant cette video, ne voit pas la surprise du bébé dans son regard à chaque coup de pantalon et ensuite, ils ne voient pas qu'il rit parce qu'il voit son papa et sa maman rire. Ils ne voient pas le décalage entre le rire et le regard de ce nourrisson. La vidéo seule dure 56 secondes, tout de même. Quel parent aimant peut penser à un tel jeu avec son nourrisson ? D'autant plus que si, pour nous, un pantalon d'adulte n'est pas forcément lourd, ça l'est pour l'enfant, et encore plus pour le nourrisson. C'est ignoble, pervers et d'autant plus révoltant que cela fait rire les deux parents semble-t-il et s'extasier des gens qui ne voient pas le danger. Et aujourd'hui, au nom de la sacro-sainte liberté d'expression, ceux qui crient "attention attention, c'est une forme de maltraitance" se font mal voir et sont accusés d'être à l'origine du mal. Le monde à l'envers.


Le 25 novembre, c'est donc la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Comment ne pas évoquer celles faites aux enfants et aussi, il paraît que ça existe, aux hommes. Sujet sensible donc. Et extrêmement complexe. Peut-être faudrait-il envisager une journée contre les violences sous toutes leurs formes. Plutôt que diviser ou laisser dans l'indifférence, cette journée, j'en suis sûre, rassemblerait, créerait le dialogue et permettrait un autre regard sur ces choses que l'on tolère alors que ça ne devrait pas.

La violence... Elle peut être physique, elle peut être morale, elle peut être psychologique. Insidieuse, elle ne se voit pas forcément du premier coup d'oeil... ni du second. Ni parfois même jamais. Pernicieuse, elle peut pousser la victime à se sentir responsable... et coupable. Imperceptible, dérangeante, elle peut pousser l'entourage à rejeter ce qu'il voit ou pressent. Ou enlever toute once de conscience ou de courage qui permettrait d'aider ou d'agir.

Il est vrai que quiconque subit de la violence étant adulte en a subi étant enfant et laisser faire peut-être lié à un profond désamour de soi (quand on est adulte... Car l'enfant, lui, c'est autre chose). Comment briser la chaîne ? Il y a une association sos-femmes battues, qui est, semble-t-il, très bien. Il y a des associations pour les enfants, les hommes.... mais je crois qu'elles pourraient jouer leur rôle et se développer comme il se doit, si les victimes de violences sous toutes leurs formes étaient informées. Que faut-il faire pour qu'elles n'aient plus peur et qu'elles décident de sortir de cela ? Bien souvent elles sont en situation de dépendance, n'ont pas de perspectives, ne voient pas d'alternatives et c'est ce qui les rend vulnérables, et c'est ce qui fait qu'elles continuent d'encaisser, de laisser faire.



Parler de cela me retourne les tripes. Le sujet est sensible, compliqué, disparate. Et surtout horrible. Mais je ne peux pas ne pas l'effleurer, en ce 25 novembre, et, par là, m'unir à ceux et celles qui souffrent et si, dans les lecteurs de ce blog, il y a des personnes concernées, je leur souhaite de trouver, ci-dessous, un lien vers des aides potentielles réelles. Si une journée internationale contre toutes formes de violence existait, je suis certaine que cela ferait bouger des choses... en profondeur. Ce tout petit message perdu dans l'océan d'informations et de brouhaha internet arrivera-t-il à se faire entendre ?...

Quelques lieux et liens :



Enfants, ados, un numéro vert : 0 800 05 12 34 (gratuit depuis un poste fixe)

désolée, difficile de trouver une bonne image de l'association pour les hommes. Elle est donc plus petite que les deux autres, pour "masquer" les pixels. C'est tout.

Jean-Michel Basquiat au Musée d'Art Moderne de Paris

Je vous en parlais ici, ça y est, j'y suis allée, j'ai enfin vu l'expo Basquiat hier. Quelle beauté, quelle grandeur ! C'est à couper le souffle.

Alors, rassurez-vous, je n'ai pas tout aimé : j'ai adoré certaines toiles, d'autres m'ont effrayée et d'autres m'ont plongée dans la méditation, comme si le temps suspendait son vol, pour paraphraser un éminent poète.

Que dire de cette exposition unique. Tout d'abord merci. Merci à ma marraine, qui m'a donné l'occasion de découvrir les toiles de cet artiste en vrai... et de le faire avec elle ;-). Merci aux organisateurs de l'exposition qui ont su raconter l'histoire de Jean-Michel Basquiat et l'agrémenter de phrases de son cru et de photos de lui. Merci aussi à tous ceux qui ont accepté de se séparer pour un temps de leur oeuvre d'art (particuliers, fondations ou galeries) pour qu'ait lieu cette exposition unique.


 

En vrac, spontanément, qu'est-ce qui m'a le plus fascinée ? La façon qu'a Jean-Michel Basquiat de peindre, puis repeindre par dessus pour ne montrer du dessin original qu'une expression, parfois isolée, parfois agrémentée de superpositions nouvelles. C'est comme s'il y avait plusieurs vies dans chaque oeuvre réalisée. Ou plusieurs respirations. Et il faut bien souvent s'attarder, contempler pour voir apparaître certains détails qui ne se laissent pas révéler dès le premier regard.

Ce qui m'a marquée aussi, c'est l'humour avec lequel il fait certaines mises en graphisme. Il copie délibéremment ce qui l'entoure, puis le transforme. Il s'appuie sur le quotidien pour exprimer ce qu'il porte en lui. Si j'avais un catalogue, là, tout de suite, je vous montrerai les oeuvres auxquelles je pense quand je vous écris tout cela : c'est frustrant de ne pas pouvoir vous montrer de quoi je parle. Et c'est aussi l'énergie qui se dégage de chacun des tableaux, l'énergie et le mouvement. Et parfois le sourire. Ou le rire (au-delà de mâchoires parfois un peu trop présentes)...


Les masques africains, le "S" de ce super-héros que Basquiat s'approprie, le côté décharné de certains personnages, la main tendue vers le sol qui revient souvent, une oreille droite disproportionnée souvent, la couronne - souvent présente dans les dessins (Basquiat Grand-Prêtre ?) et celle qui est devenu sa signature - et surtout les dents - quand elles ne sont pas dessinées, il écrit le mot "teeth" sur ses oeuvres (j'avais vraiment mal aux dents en sortant de l'exposition, à force de voir ces machoires omniprésentes). Quelle richesse !

"Je ne suis jamais allé en Afrique, je suis un artiste qui a subi l'influence de son environnement new-yorkais, mais je possède une mémoire culturelle. Je n'ai pas besoin de la chercher, elle existe", se plaisait-il à dire. Et c'est vrai, ça se retrouve dans chacune de ses oeuvres.




A un moment, à la vision de l'une des quinze toiles co-créées avec Andy Warhol, j'ai eu tout à coup l'impression de voir le Mexique, dans l'éclat du vert, du jaune et du rouge, ainsi que le chapeau au-dessus de la tête. Je n'ai malheureusement pas noté le nom du tableau, je le regrette, car je ne le retrouve nulle part. De même ce tableau de la première période de sa vie où l'on peut se demander si ce n'est pas une figuration de la pêche miraculeuse : un homme semblant flotter au-dessus de l'eau, couronné et montrant un poisson qu'il vient de pêcher.

Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur Jean-Michel Basquiat, allez faire un tour ici, potomitan.info, site de promotion des cultures et des langues créoles, qui présente la rétrospective Basquiat organisée à la fondation Beyeler (Bâle - Suisse) en septembre dernier. Vous y verrez une analyse fine - et courte ;-) - de Basquiat et son feu intérieur, ainsi qu'une chronologie de sa vie qui montre, à tous ses détracteurs, que ce garçon était cultivé et doué. Notamment lorsqu'on sait que, de 1976 à 1977, il est inscrit à la City-As-School, un lycée alternatif, adapté aux enfants particulièrement doués. C'est d'ailleurs là que Basquiat créera Samo (r), son nom de grapheur, qu'il abandonnera au profit de Jean-Michel Basquiat, quand il décidera de passer définitivement des graffitis à la peinture proprement dite.

C'est sur ce site aussi que j'ai découvert (et vous aussi peut-être ?) que, en 1980/1981, Basquiat joue le rôle principal de Dowtown 81, film qui ne sortira qu'en 2000. Il y interprète pour l'essentiel son propre personnage, sur toile de fond Down-Town. Film expérimental ? Alternatif ? Certainement un peu des deux (je ne suis pas experte ès-Cinéma). Comme pour les oeuvres de Basquiat : on aime ou on n'aime pas, mais c'est frais et c'est vivant. Et pour moi, c'est à voir absolument. Une note de 7/10 sur imdb. Quand même. En voici un extrait, juste pour vous donner envie, enfin, c'est ce que je vous souhaite, tant je crois que cet artiste a ce quelque chose en plus qui démarque les "vrais" artistes, qui ont des choses à exprimer par leur art, qui le vivent et qui donc ne peuvent laisser indifférent et donc suscitent rejet ou adhésion, c'est sans équivoque :



Vous ne voulez pas faire 1h30 de queue pour aller voir Basquiat au Musée d'Art Moderne de Paris, car vous n'êtes pas sûr que ça en vaille le coup ? Allez à la Galerie Pascal Lansberg. Attention, c'est jusqu'au 4 décembre seulement !

Et si vous voulez une introduction à l'exposition du Musée d'Art Moderne, par culturebox, c'est juste ici :


Je vous souhaite une belle découverte. Et, pour éviter de faire 1h30 de queue, n'hésitez pas à acheter votre billet sur le site du Musée, ou en cliquant directement ici !

Marie-Bé

dimanche 21 novembre 2010

CB News - La der des ders

Vous le savez sans doute, après 24 ans de bons et loyaux services, CBNews ferme ses portes définitivement.


Pour fêter sa "der des ders", le magazine donne rdv 188 rue de Rivoli Paris, jeudi 25 novembre (confirmation obligatoire ici).

Merci à tous ses journalistes pour tout le travail accompli et toutes les vocations qu'ils ont suscitées ! Et comme je l'avais écrit , je suis choquée, abasourdie par la nouvelle, je pensais CB News suffisamment solide pour perdurer, car ce magazine a de la personnalité, du contenu, une vraie démarche d'analyse. J'espère que cette équipe de choc tient le coup et saura renaître de ses cendres, ensemble ou différemment, pour continuer avec l'éthique qui caractérisait CBNews et les valeurs qu'elle défendait.

Merci, CBNews, pour toutes ces années enrichissantes et ce regard affûté que vous avez su transmettre.

Et toi, cher lecteur, que penses-tu de CB News ? Est-ce que tu considères ce magazine comme un magazine de référence ? Merci à tous ceux et celles qui répondront, pour le bien d'une enquête purement personnelle et dont je pourrai faire un récap ici bientôt !

Charles Garnier : de l'architecte à l'opéra

Si vous prenez le métro parisien, vous avez certainement remarqué cette magnifique affiche montrant Audrey Hepburn virevoltant sur les marches de l'Opéra Garnier.


Une fois arrêtés par l'image, nous découvrons que l'Ecole des Beaux Arts de Paris organise jusqu'en janvier 2011 une exposition permettant de mieux découvrir ce personne qui est le seul, avec Monsieur Eiffel, à avoir donné son nom à un bâtiment parisien, prestigieux, qui plus est. Cette exposition est agrémentée d'une exposition présentant une facette inédite de Jean-Louis Charles Garnier : la caricature.

La mise en scène de l'exposition est réalisée par Robert Carsen. La petite histoire dit qu'au départ, ce canadien voulait être comédien, mais l'un de ses professeurs lui fit remarquer qu'il ne cessait de vouloir diriger les autres... C'est ainsi que, après ses classes, il est devenu metteur en scène, ce qui l'amena... à l'opéra. Si vous voulez en savoir plus sur ce canadien de talent, allez faire un tour ici... Ou allez voir l'exposition, vous en apprendrez plus sur lui, tout en (re-)découvrant Charles Garnier.


"L'oeil et la plume", qui présente les caricatures de Charles Garnier, est une exposition proposée par Emmanuelle Brugerolles, conservateur général aux Beaux-Arts de Paris. Méconnues, ces oeuvres régaleront petits et grands et apportent un autre regard sur ce "grand" homme.

A sa mort, Charles Garnier était l'architecte français le plus connu du XIXe siècle et l'opéra Garnier considéré comme le chef d'oeuvre d'architecture de son temps avant même qu'il soit terminé. Cette double exposition tente de montrer la personnalité et la richesse de Charles Garnier et devrait fasciner petits et grands.


Et parce que je n'oublie pas les parents ou parrains/marraines ou oncles et tantes, grands-parents... qui souhaitent faire vivre une expérience culturelle et artistique forte à des enfants, l'Opéra Garnier, en partenariat avec Paris d'Enfants, organise régulièrement une visite-découverte des lieux.

La prochaine a lieu le samedi 22 janvier. Il faut s'inscrire, car les places sont limitées, et c'est ici. Pour connaître les dates suivantes, c'est ! Si vous êtes trop éloignés de Paris ou souhaitez faire cela à un autre moment ou "juste en famille", il y a un jeu de piste qui permet de mieux connaître le palais Garnier, que le site de l'Opéra met à disposition des amateurs, et c'est ici.


Il est aussi possible de visiter seul ou en famille, voire même y organiser un événement à l'occasion d'un anniversaire ! Y compris pour les enfants !! Pour en savoir plus, n'hésitez pas à aller sur le site de l'Opéra qui met à disposition toutes les informations.


Info pratiques sur l'exposition
Charles Garnier - Un architecte pour un Empire
Galeries d’exposition - 13, quai Malaquais, 75006 Paris
- Exposition :
du 26/10/2010 au 09/01/2011 (pour l'exposition magistrale - 30/01/2011 pour l'exposition caricatures)
Ouvert du mardi au dimanche de 13h à 19h - Fermé les 25 décembre et 1er janvier
- Transports : 
Métro Ligne 4 : Saint-Germain des Prés - Bus : 24 - 27 - 39 - 63 - 70 - 86 - 87 - 95 - 96
- Entrées : 
Droits d'entrée : 6,00 € - Tarif réduit : 4,00 € pour l'exposition Carsen - 2,00 à 3,00 € pour les caricatures de Garnier.



Info pratiques pour la visite de l'opéra avec les enfants (5-10 ans)
SAMEDI 22 JANVIER
14h30 - Opéra Garnier au cœur de la vie parisienne
Age : 5-10 ans - Tarif : 9 € par pers. (+ entrée Opéra à 5 € au lieu de 9 € pour les adultes et les + de 10 ans) 
pour réserver, c'est ici !

vendredi 19 novembre 2010

The Real Life Social Network by Paul Adams (Google staff)

J'ai pris connaissance de ce travail de Paul Adams (Google) en juillet, dès sa parution. C'est à sa lecture que j'ai su quelle serait la problématique de ma thèse Executive Mastère Marketing Management ESSEC.

C'est une présentation sur les médias sociaux qui montre les interactions entre réseaux et sociologie et comment cela impacte notre implication sur les médias sociaux. 224 pages, ça peut en effrayer plus d'un. Mais la présentation est claire et le "déclic" est à portée de doigt.

Paul Adams, après avoir interrogé beaucoup de personnes sur leur usage des médias sociaux, fait une synthèse qui aborde :
- comment les gens sont connectés offline et comment cela influence leur présence online
- relations / réseaux : offline, nous avons de multiples relations et notre façon de nous comporter avec l'une ou l'autre est différente selon la qualité et l'intensité de cette relation
- influence : la construction de notre réseau social influe sur l'influence que nous nous portons les uns les autres
- identité : c'est la pierre angulaire du social web

En juillet 2010, on ne parlait pas encore beaucoup de l'aspect "customer centric", la façon dont les personnes utilisent internet. On ne soulignait pas encore à quel point, si une entreprise veut s'inviter sur les médias sociaux, il est vital pour elle de comprendre où sont les utilisateurs, qui ils sont, ce qu'ils font, comment ils le font, afin de pouvoir prétendre interagir avec eux et non arriver sur les médias sociaux comme un éléphant dans un jeu de porcelaine, en faisant fuir tout le monde à son passage.

De fait, en parallèle du bon usage des outils que sont les médias sociaux, des experts parlaient déjà de l'importance de ne pas regarder que l'outil, mais aussi comprendre l'internaute et ses usages (ceux qui se penchent sur les médias sociaux depuis plusieurs années déjà et dont l'expertise dans le domaine est reconnue, je pense notamment à Grégory Pouy, Cédric Deniaud, ou Fred Cavazza pour ne citer qu'eux dans le paysage français), mais ce n'était pas encore vraiment relayé, ce n'était pas encore une "tendance lourde" (à opposer à "effet de mode"). Aujourd'hui, les études se multiplient et les discours sur la concordance écoute clients / stratégie d'entreprise et online/offline aussi. Tant mieux !

Les explications de Paul Adams sont claires, limpides et toujours d'actualité.

Bonne lecture.

The Real Life Social Network v2

View more documents from Paul Adams.

jeudi 18 novembre 2010

Ce qui se passe dans la tête d'un SMA (social media addict)

Démonstration en 1 mn 47 s.


Dès qu'on s'adonne aux joies des médias sociaux (je clic, je lis, je tape, j'me frotte les yeux car ils piquent un peu, je relais, je ris, je re-clic, je ne relis pas, je retape, je ris, je prends un aspirine, j'ouvre ma fenêtre, je bois un verre d'eau, je rereclic, si je reretape, je ne réponds pas au téléphone, je réponds par un SMS, je rererererererrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr)...

Il semblerait que Smigly incarne la caricature dans laquelle il est aisé de tomber en beaucoup moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.

Existe-t-il une recette pour ne pas devenir un Smigly Bis ? Oui, non, peut-être... faisons un essai de haute-voltige socialement culinaire. Au préalable, à vous tous, les créatifs qui prendrez du temps à lire ces quelques pages : z'avez le droit d'améliorer ou modifier la recette. Si-Si ! Et, si besoin est, je peux lancer un concours. Mais bon. Faudrait que ceux qui souhaitent y participer se fassent connaître ;-).


Alors, je me lance.
Ingrédients : trois doses de vitalité, une dose de créativité, trois doigt d'abnégation, un zest un brin d'imagination, de fortes amitiés, de belles choses à voir (dans la vraie vie)

- Mettre les trois doses de vitalité dans un grand saladier, réserver. Avant de continuer : lire Google Reader (smartphone et ipad conseillés : ça prend moins de place en cuisine).
- Dans une jatte, mélanger la dose de créativité, le brin d'imagination. Laisser lever la pâte. Avant de continuer : Ouvrir son agrégateur et survoler les mails les plus intéressants (à quand la puce intégrée qui sélectionne et lit les messages reçus ?). S'arrêter et lire vraiment dès que les yeux s'arrêtent sur du contenu intéressant.
- Pendant ce temps-là, faire cuire au bain-marie les belles choses à voir. Avant de continuer : Tweeter, Facebooker ou bloguer toute information jugée utile. Si rien d'intéressant, réfléchir au prochain post tout en allant faire un tour sur les mails.
- Mélanger régulièrement, jusqu'à ce que ça devienne une pâte lisse. Avant de continuer : Lire les tweets qui arrivent et répondre entre deux tours de cuillère. Continuer de lire ses mails, commencer à rédiger le prochain post ou, du moins, en écrire les idées principales sur une feuille de papier.
- Y ajouter progressivement le contenu de la jatte, puis intégrer délicatement les fortes amitiés. Enfourner à 180°.
- Laisser dorer au four tranquillement. Avant de continuer : En fonction de l'heure : se doucher, prendre son café, déjeuner, se laver les dents, passer un coup de fil...
- Une fois cuites, laisser reposer.
- Au moment de servir, poser délicatement dans un plat, que vous aurez pris soin au préalable de remplir des trois doses de vitalité. Dégustez ! Tout mettre en veille, attraper son manteau et partir en courant car déjà en retard. Faire attention à ne pas renverser la voisine chargée de sacs lourds qui a du mal à monter les escaliers car l'ascenseur est en panne.

Et que fait-on de l'abnégation ? Ben rien, on la laisse là où elle est, on n'y touuuuuuuuche suuuuuuuuuuurtout pas !

Pas convaincus ? Aaaaaaah ben ?!! Limite je pourrais être vexée... Ou vous fournir les coordonnées de l'association des Social Medias Addicts. Pour en savoir plus, c'est ici !

mercredi 17 novembre 2010

Facebook Mail : ce qu'il faut savoir

Depuis son lancement, Facebook Messages fait couler beaucoup d'encre. 


Innovation ? Copie des Google labs & innovations ? Bataille entre deux géants ? Bien ? Mal ? Certains se lancent à clavier perdu dans l'aventure, d'autres, méfiants, suite à la désactivation de comptes FB sans préavis, clament "à l'imposture ! Jamais jamais !!"...(on en parle ici). En lisant de-ci de-là, certains commentaires m'ont fait sourire et penser à une phrase désormais célèbre de The Social Network (le film) attribuée à Mark Zuckerberg face aux frères Winklevoss qui l'accusent de leur avoir pris leur idée d'un réseau social sur le campus d'Harvard : "je ne vous ai pas pris votre code" (Dualité idée / technique).

Qu'est-ce à dire ? La nouvelle messagerie sociale de Facebook a pour objectif d'agréger l'intégralité des échanges entre deux personnes, pourvu qu'elles aient une adresse mail. Il n'est pas nécessaire qu'elles aient un compte Facebook et l'intégralité de leurs échanges sera placé dans une "conversation"... sur Facebook. Les liens en fin de post valent mieux qu'un laïus, je vous invite à les lire pour vous faire votre propre idée.

Comme le résume Dam en fin d'article : Facebook Mail est "une mine d'or pour les marques, une data mining hallucinante, et, il faut le reconnaître, une addiction toujours plus forte des utilisateurs qui voient leurs usages placés au centre du mécanisme. Superbe piège".

Côté entreprise, cela ouvre une voie. Certains pensent que Facebook n'est pas forcément l'outil incontournable dans la stratégie d'une entreprise souhaitant s'inviter sur les médias sociaux. Cette conception est, à mon sens, vraie aujourd'hui (si ça vous intéresse je pourrai développer pourquoi, indépendamment des "FB buzz" positifs ou négatifs fortement médiatisées). Pas sûr qu'elle le soit encore demain, si Facebook Mail est un succès et finit par drainer les réfractaires et ceux qui savent encore se passer de ce réseau social. A suivre donc.

Perso, j'ai envie de vivre l'expérience pour me faire ma propre idée "sur le terrain". Je reviendrai certainement ici dire ce que j'en pense, pour peu que ça ait un quelconque intérêt ! bien sûr :-).
Vous souhaitez recevoir une invitation pour activer un compte mail @facebook.com ? Suivez le guide et cliquez sur ce lien via votre compte Facebook.




Social Media Addicts Association Meeting

Ils sont jeunes, ils parlent sans tabous, ils sont... courageux. Et leur coach, intransigeant.


You know what ? I just need to join the association !!

mardi 16 novembre 2010

U2

Je suis en train de redécouvrir quelques albums de U2, avec un zoom spécial sur : "If God will send his angels" et "How to dismantle an atomic bomb".

Vous disiez ? Oui, je suis d'accord, c'est tout simplement... atomique. Pendant que l'un vous transporte au Ciel, l'autre vous met dans un état second, pour ne pas dire en transe.

Si vous voulez vraiment vous mettre dans l'ambiance de cette expérience, ce sont les albums qu'il faut écouter.... le rendu n'est pas du tout identique à une sélection de morceaux, aussi bonne soit-elle (merci, merci ;-)). J'avoue que, habituellement je n'écoute pas forcément un album en entier, mais plutôt des morceaux choisis mais ces deux-là, aie aie aie. Rien ne peut être enlevé.

Ici, vous n'aurez droit qu'à une sélection. J'ai même poussé le concept jusqu'à essayer de trouver des versions sympathiques ou pas trop connues (ça dépend desquelles et ça dépend de votre degré d'addiction à U2 bien sûr). J'espère que vous passerez un bon moment musical !


Original of the Species

bon... désolée, c'est YouTube qui ne veut pas que vous visionnez la vidéo en-dehors de son site. Allez-y quand même, ne jouez pas les rebelles, ça vaut vraiment le coup !

Sometime you can't make it on your own



U2 et Willie Nelson enregistrant la version originale de "Slow Dancing"



Two shots of happy, one shot of sad



et comment ne pas terminer avec...


je préfère la version du CD "If God will send his angels", mais bon... je ne l'ai pas trouvée en version à écouter online, "comme ça".

lundi 15 novembre 2010

Vivement le 22 novembre !

J'attends avec impatience le 22 novembre. Non pas que j'ai suivi avec une grande ardeur tout ce qu'a fait Calogero (j'ai aimé certaines choses, j'en ai détesté d'autres, certaines car je les trouvais sombres, tristes, sans beaucoup de lueur), mais ce mélange classique / pop, j'adore. Et dès qu'un orchestre soutient une voix, alors là, je m'envole.

A l'écoute de ces quelques vidéos, j'ai l'impression que la création artistique est au rendez-vous, avant le formatage commercial.

Bref, je suis très impatiente de découvrir ce premier best of calogérien ! Et, à ceux qui ne connaissent pas ou qui ne se sont jamais intéressés à Calogero (ou si peu), mais qui aiment la musique, allez faire un p'tit tour dans les vidéos ci-dessous et dites-moi ce que vous en pensez.





Ce qui est drôle, c'est que je suis tombée là-dessus en recherchant les dernières compositions de Stanislas (j'ai un véritable coup de foudre musical pour celui-là). Donc, merci Stanislas ! Et pour ceux qui ne connaissent pas encore ce chanteur-compositeur-musicien-arrangeur-chef d'orchestre, découvrez une chanson magnifique, un peu controversée dans ses paroles (défauts d'interprétation sans doute ou aucun goût a priori pour la musique, juste l'envie de critiquer), mais sublime musicalement, en duo avec Mike Ibrahim. Aérien, mélodieux, grandiose, sublime.



Sa bio, c'est ici et pour en savoir plus sur sa vie son oeuvre son actu, c'est juste  :-).

Et si vous voulez en savoir un p'tit peu plus sur son dernier album, prenez quelques minutes juste après. Pour ceux qui aiment les mélanges classique / pop, et si vous ne le connaissez pas encore, découvrez vite Stanislas et ses carnets de la vigie, un vrai régal musical. On est pris dans un tourbillon créatif, musical, non formaté, qui saisit et enveloppe. Irrésistible.

samedi 13 novembre 2010

Seasons Change

There's a kind of truth in this song. 
And a beautiful voice.
Listen and enjoy.

Une journée de la gentillesse, cékoaça !?....

Osons être gentils, si-si ! C'est une bonne maladie ;-)

...... Vous n'y croyez pas ? Rdv ici histoire de voir si vous pouvez vous laisser convaincre, y compris dans le travail, yeah.

Et pour les plus sceptiques, rdv pour quelques éléments scientifiques montrant que la gentillesse, c'est bon pour l'humanité, certes, mais aussi pour la santé ;-)

Soyons fous, osons être gentils !!


vendredi 12 novembre 2010

J'adore Paris

Paris impertinente, Paris majestueuse.... J'adore Paris. Les rues sont dégoûtantes, les métros bondés, la foule que l'on croise agressive, souvent pressée, les voisins bruyants, mal polis, égocentriques, encombrants, mais... J'adore Paris.

Je suis assise dans un café, à travailler sur ma thèse (je ne travaille pas chez moi, à cause de l'un des problèmes évoqués ci-dessus et parce que je n'ai pas de cheminée permettant de me réfugier au coin du feu, pour puiser l'inspiration et le réconfort). De temps à autre, je lève le nez de mon travail. A chaque fois, que ce soit aux tables du café ou derrière les grandes baies vitrées, ce ne sont jamais les mêmes personnes que mon regard croise. Hormis, bien sûr, les serveurs, agréables et souriants... Bien plus que leur patron, qui était hurlant quand je suis rentrée, ce qui m'a fait hésiter à tourner les talons mais... C'est aussi ce paradoxe-là, Paris, non ?

Certes, je m'isole du bruit ambiant en écoutant en boucle Stanislas ou Scala&Kolacny Brothers, à fond dans mes oreilles, grâce à ces écouteurs magiques et discrets qui vous isolent vraiment (et grâce auxquels vos voisins ne se font pas agresser par les basses ou aigus des musiques qui caressent ou martyrisent les oreilles, selon l'intensité de la différence entre vos goûts musicaux et les leurs). 

Certes, je suis aussi en train de siroter un GinTo merveilleusement dosé, sous les yeux choqués du serveur qui, à la vue de la liasse de papiers étalés sur la table à la prise de commande, m'a regardée droit dans les yeux, me demandant "vous êtes sûre ??". "Pourquoi pas..." Et, même si je rechigne à boire autre chose qu'une tasse de thé ou un verre d'eau, de coca ou de jus de fruit habituellement, lorsque je dois solliciter mes neurones de façon soutenue, j'avoue que, parfois, un verre à la main ou à côté de soi peut laisser jaillir l'inspiration... ou la motivation.

Ce soir, je trouve que les gens que mon regard croise sont détendus, heureux. Je ne sais pas si c'est un cocktail de tout ce qui est décrit ci-dessus ou juste parce que c'est vendredi soir, lendemain de jour férié, dans une douceur d'automne peinant à arriver. 

Paris grandiose, Paris excessive, Paris envoûtante, Paris délirante... Peut-on qualifier encore Paris ? Je ne sais, les changements vont si vite. Comme le disait un chauffeur de taxi tout récemment : "Avant, les parisiens avaient l'arrogance et l'esprit. Aujourd'hui, il ne reste plus que l'arrogance". Je ne sais pas si c'est vrai de tous. La seule chose que je puisse dire, c'est : Paris, I love you. Et si je devais te quitter, ce serait pour un quotidien plus doux (lorsque l'enfant paraît, le regard change, les priorités évoluent, on ne décide plus uniquement pour soi, mais aussi pour ces petits êtres que la vie nous a confiés). Si je devais te quitter, ce serait à regret, quoiqu'il en soit.

Merci à cette conjonction d'événements qui m'a fait vivre une expérience farfelue. Merci aux personnes présentes ou de passage avec lesquelles je l'ai vécue, à l'insu de leur plein gré sauf, peut-être pour cette anglaise et cette italienne avec lesquelles j'ai échangé quelques mots et quelques émotions. Merci à ces voisins insupportables (ils ne sont pas tous comme cela, heureusement) et ces travaux dans l'immeuble qui n'en finissent pas et qui m'ont fait fuir mon appartement ce soir. Merci à la vie. Et merci à vous car, si vous m'avez lue jusque là, c'est que vous avez trouvé une petite flamme, sans doute, dans ce billet ou un écho à un état que vous connaissez sans doute.

Stanislas - Le Manège

Fermez les yeux, imaginez-vous sur l'un de ces magnifiques manèges en bois qui accueillent petits et grands, qui montent et qui descendent. Bien installés ? La sonnette retentit, le manège part doucement. Ecoutez, c'est tout simplement féérique.

jeudi 11 novembre 2010

Soooooooooooo good : le Court Bouillon, à Paris 15

Il y a peu, j'ai été invitée dans un restaurant absolument incroyable. C'est très bon, c'est pas loin, c'est dans le 15e arrondissement de Paris.


Après une mise en bouche d'une grande finesse, j'ai pu déguster des ravioles de langoustine, puis un filet de boeuf au foie gras... J'hésitais avec l'assiette de noix de Saint-Jacques, mais, comment dire... je me suis laissée guider dans le choix... Je ne suis pas une grande fan de viande, et pourtant... j'ai trouvé ce filet fondant à souhait, avec un foie gras poêlé absolument merveilleux et, en accompagnement, une cassolette de gratin dauphinois définitivement exquise. Je le souligne car, pour la grenobloise que je suis, il est difficile pour ne pas dire impossible de rivaliser avec ma grand-mère dont c'était la spécialité.

Nos estomacs rassasiés ne pouvaient pas découvrir un autre met, j'ai dû décliner à regret le dessert agrémenté de caramel au beurre salé (tout petit péché mignon pour moi). Notre hôte nous a cependant apporté des petites tartelettes au chocolat, accompagnant une mousse de lait et son coulis de fruits rouges... un vrai régal.


Tenu par un ancien cuisinier du Ritz et son épouse, papilles et narines se régalent des mets délicieux qui se succèdent, de la mise en bouche au dessert, en passant par une carte des vins très fournie !... Sans oublier l'atmosphère chaleureuse, le sourire et l'amabilité de chacun, ce qui est plutôt une excellente nouvelle, car la qualité du service accompagne de façon parfaite la qualité des plats.

Bardé de références, ce restaurant reste à des prix très abordables ! Si-Si !! Sans compter qu'il dispose d'un salon privé de 30 personnes et qu'il peut être totalement privatisé. Courez vite le découvrir pour émerveiller amis, papilles et narines. (mieux vaut réserver avant pour "être sûr" de ne pas attendre). Si vous hésitez à aller vous perdre au fin fond du 15e arrondissement (ce n'est pas très loin du prochain bien restauré Centre Beaugrenelle...), allez visiter leur site internet. Ils sont référencés Pudlo 2010, lafourchette.com, Guide Rouge.... N'attendez plus !

Au 51 rue du Théâtre (Paris 15), le Court-Bouillon, c'est trop bon ! Je vous invite à essayer... et revenir ici m'en dire des nouvelles ;-) Mister Bee, merci pour cette charmante invitation et de nous avoir fait découvrir cet incontournable endroit. Vous, vous traversez la Seine pour y aller et c'est d'autant plus remarquable. ;-)

 

Nouvelle fonctionnalité sur le moteur de recherche de Google

Si vous avez fait des recherches internet récemment, vous aurez certainement remarqué la petite loupe sur la droite, qui permet de pré-visualiser un site sur la page de recherches...



Le SEO était, jusqu'à présent, fondé sur la pertinence du contenu des pages référencées... Avec l'arrivée de la prévisualisation des sites, il y a fort à parier que la présentation des pages devienne un élément clé du référencement... Car, à contenu égal, l'internaute risque de cliquer d'abord (pour ne pas dire seulement, s'il trouve des éléments de réponse à sa recherche) sur un "good-looking" site plutôt que sur un site privilégiant le fond avant la forme...

lundi 8 novembre 2010

Zoom sur... Riad Sattouf

En rédigeant le billet sur Beaubourg, la dernière Major ! (il faut vraiment y aller ! C'est jusqu'au 14 novembre seulement), j'ai eu envie d'écrire quelques mots sur un réalisateur, mais surtout auteur de BD, Riad Sattouf.


Certes, c'est lui qui a réalisé Les beaux gosses, en 2009, César du Meilleur Premier Film et dont l'acteur principal, Vincent Lacoste, a reçu le prix du meilleur espoir masculin. Note de 6,8 sur imdb. Perso j'ai vu la bande annonce, c'est un film que je n'irai pas voir... Cependant, Riad Sattouf, ce n'est pas que Les beaux gosses (ouf), ce sont aussi des BD.

Certains (une population plutôt masculine, j'imagine), vont A-DO-RER Pascal Brutal. Perso, je trouve cela trop délire et venant d'un monde un peu trop parallèle pour me laisser embarquer dans les dessins et les histoires. Il n'empêche. Le tome 3 a reçu le "Fauve d'or" (prix du meilleur album décerné à Angoulême) 2010. Avant d'écarter ces livres en disant "très peu pour moi", j'avais au préalable découvert Retour au Collège puis un concentré de planches étonnantes : La vie secrète des jeunes.

C'est un recueil des feuilles publiées dans Charlie Hebdo depuis 2004. Le tome 1 a reçu le Globe de cristal de la meilleure bande dessinée 2008 (prix de la presse française pour les arts et la culture, décernés par des journalistes de rubriques culturelles). Si vous ne connaissez pas, laissez-vous séduire par ces portraits pris sur le vif et les atmosphères recréées en deux temps / trois mouvements avec justesse et humour.

Mise en bouche, pour ceux qui ne connaissent pas encore : 
Découvrez et n'hésitez pas à revenir par ici pour partager vos impressions, surtout ;-)

A l'ouverture de Beaubourg, la dernière Major !, (voir ici et pour en savoir plus), Riad Sattouf s'est livré à un exercice de style insolite : inventer des dialogues sur un film muet de 1908, Le petit soldat qui devient Dieu. Le site internet de L'Express nous permet de voir ou revoir ce moment loufoque. Rires garantis.


100 ans de cinéma revisités en 10 jours

Il faut que je vous parle d'une expo troooooooooooop top de chez top.



Du 4 au 14 novembre, au centre Beaubourg, Serge Bozon revisite 100 ans du cinéma : 10 ans par jour. Et, chaque jour, des personnalités du 7e art, acteurs ou créateurs, commentent, animent, surprennent.


Sur le site fluctuat.net, Magali Lesauvage résume en quelques lignes le coeur même de cette incontournable expérience : Serge Bozon a préféré s'attacher à ce qu'il nomme des questions artisanales de cinéma, à la « cuisine » qui en fait une technique avant d'être un art : direction d'acteur, étalonnage, prise de son, technique d'animation, technique de production, choix de pellicule, écriture de gags sont envisagés par les intervenants non pas sous forme de cours magistraux, mais à partir d'exercices pratiques ou de performances.


En parallèle de cette expérience insolite, Serge Bozon élabore un "work in progress": L'impresario, sur un plateau de cinéma installé pour la durée de la session. C'est l'histoire d'un impresario, interprété par Thomas Chabrol, qui n'a jamais été interviewé. Et l'histoire d'une journaliste, interprétée par Laure Marsac, qui n'a jamais interviewé. Et c'est la rencontre. A la fois comique, documentaire, romanesque, fiction et improvision se mélangent sans détour dans ce long métrage. "Nous avons pensé l'espace du sous-sol comme un ensemble de plateaux de cinéma, pour faire écho à la structure des grands studios hollywoodiens. Avec la soixantaine d'invités qui participent au projet, les 'stars', mais aussi avec les techniciens, on constitue une sorte d'écurie, comme le faisaient en leur temps la MGM, la Warner...".

Serge Bozon est un acteur et un "jeune" cinéaste, qui a fait 3 films remarqués : "Mods" en 2002, "L'amitié" en 1998 et surtout "La France", récompensé par le prix Jean Vigo en 2007 (note imdb : 6,7). En bref, allez-y, vous ne le regretterez pas ! :-)

La Dernière Major ! - Centre Pompidou - Piazza, place Georges Pompidou - Paris 4
Métro : Rambuteau
Jusqu'au 14 novembre seulement
Entrée libre - 01 44 78 12 33

samedi 6 novembre 2010

Le génie créatif d'H&M

Quand Lanvin rencontre H&M, la mode devient de l'art...


Pour les H&M addicts, cette collection hommes-femmes sera commercialisée le 23 novembre. Soyez dans vos starting blocks, il n'y en aura pas pour tout le monde (et encore moins pour les personnes un peu grandes, comme moi, qui ressortent systématiquement frustrées des magasins H&M car elles ne sont définitivement pas dans leur coeur de cible, mais l'espèrent toujours, sur un malentendu...).

Après cette séquence "mode", un petit mot sur la stratégie Social Media d'H&M.

Tout d'abord, leur page Facebook. C'est la première fois que j'en vois une aussi complète et organisée, voyez plutôt :


C'est une page en deux parties, l'une "mode" et l'autre "corporate". On voit que l'expérience client est leur leimotiv et que la société cherche vraiment à répondre aux attentes de ses clients et fans, en fonction de leurs souhaits et envies, avec simplicité et efficacité : des onglets par thème permettent de trouver rapidement ce que l'on cherche. On peut souligner le store location, qui permet de trouver le magasin le plus proche de chez soi en 3 clics, ou le lien vers les ressources humaines chez H&M et leur Social Media Room, qui centralise par pays les billets parlant d'H&M, ou postant des photos d'internautes (et non des mannequins) portant des vêtements H&M.

Si on regarde les posts, ainsi que les tweets d'ailleurs, H&M est dans une logique clients : répondre aux questions, être transparent et réactif. D'ailleurs le nombre de fans et de followers ne fait qu'augmenter (3860 fans au 1 octobre 2010, 4800 au 5 novembre 2010), c'est bien qu'il se passe quelque chose de spécial entre la marque et ses clients.

Après le scandale des invendus en janvier 2010 (souvenez-vous : H&M préférait les découper plutôt que les donner aux personnes démunies), il semblerait qu'H&M ait effectué une sérieuse remise en question et ait tenté de s'adapter à sa cible avec 3 maître-mots facteurs-clés de succès sur les médias sociaux : écouter, choyer, impliquer.

Avec ce petit retour en arrière dans le passé peu glorieux d'H&M en matière de médias sociaux et d'engagement responsable, voici une vidéo que j'ai découverte grâce à un article du Post qui parlait justement du scandale H&M. Dans cette vidéo, un sans-abri, Mustard, interprète Creep de Radiohead.


Ecoutez donc, comment vous dire que des frissons vont vous parcourir l'échine...

A la Cité de la Musique : visite atelier et conte musical

Et pourquoi ne pas partir en voyage musical à deux pas de chez soi ?


La Cité de la Musique se situe dans le 19e arrondissement de Paris. Ce lieu mêle à la fois l'histoire par les collections du musée, la musique par les concerts organisés pour tous les âges et la culture par les expos et activités pédagogiques qui donnent rendez-vous à tous, petits et grands, selon un calendrier soutenu tout au long de l'année.

La collection permanente du Musée de la Musique réunit près de mille oeuvres (instruments, tableaux, sculptures et mobilier) et la musique fait partie intégrante du parcours.


Dimanche 7 novembre, deux rendez-vous !

à 11h, visite-atelier
De 4 à 11 ans, les enfants découvrent de manière active et ludique les collections et plongent dans un monde d'histoire et de musique. La découverte des collections se prolonge par un moment de jeu en famille dans le musée, autour d'instruments venus du monde entier.


à 15h, visite-conte sur le thème des contes russes pour le dimanche 7 novembre par exemple.
En résonance avec l'exposition "Lénine, Staline et la Musique", des conteurs proposeront d'entrer dans le monde des babouchkas, pour rencontrer Vassilissa la très belle, Machenka l'ours ou la célèbre Baba Yaga... Dès 4 ans, les enfants, accompagnés de leurs parents ou non, plongent dans un monde d'histoire et de musique. Chaque dimanche, un nouveau rendez-vous pour les amateurs en herbe d'art, d'artisanat et de musique !



Infos pratiques
- La visite atelier en famille, c'est le dimanche, à 11h
- La visite contes, c'est le même jour, à 15h
- Adresse : Cité de la Musique - 221 avenue Jean Jaurès - 75019
- Tarifs : enfant 6€ / adulte 8€ pour une visite ponctuelle. Tarifs à l'année sinon.
- Métro : Porte de Pantin (ligne 5)
- Bus : lignes 75 - 151 - PC2 - PC3
- Voitures : parking en sous-sol de la Cité de la Musique

Horaires d'ouverture
- du mardi au samedi de 12h à 18h
- le dimanche de 10h à 18h


A la Cité de la Musique, il y a encore plein d'autres ateliers, que je vous invite à découvrir ici. Bon voyage musical !

vendredi 5 novembre 2010

Premier conseil d'école....

Je vous avais parlé  des élections de parents d'élève. Ce soir, j'ai participé à mon premier conseil d'école (en tant que suppléante, je n'avais pas le droit à la parole, j'ai donc juste écouté... même si j'aurais souhaité poser quelques questions en cours de réunion).


Je suis très heureuse d'avoir pu y participer.... Pourquoi ? Tout d'abord parce qu'on y parle du projet de l'école, de la structure pédagogique, de la vie des maîtres et maîtresses, animateurs, gardien ou gardienne. C'est ainsi que j'ai appris que l'un des animateurs qui fait merveille auprès des enfants par son charisme et son professionnalisme est actuellement en stage et que donc... on risque de ne plus le revoir, car il va évoluer dans son métier. J'ai appris aussi que la gardienne allait se faire opérer du dos et que donc, elle serait remplacée. Pour la vie pratique quotidienne, le conseil d'école permet d'avoir des informations sur ce qui se passe au quotidien, en positif et négatif.


C'est aussi l'occasion d'y rencontrer le médecin scolaire, la représentante élue par l'inspection, une représentante de la RASED (Réseau Aide Enfants en Difficulté) et un représentant de la mairie. Chacun y présente son rôle tout au long de l'année et ses implications dans l'école.


Mieux que des mots, l'académie de l'Aube a fait un très beau prospectus, pour présenter le conseil d'école et le rôle que les parents ont à y jouer.
AS = Assistants Sociaux - DDEN = Délégué Départemental de l'Education Nationale (médiateur) - IEN = Inspecteur de l'Education Nationale - RASED = Réseau d'Aide Spécialisée aux Elèves en Difficulté (instituteurs spécialisés, psychologue scolaire, rééducateurs...)


Chaque parent d'élève d'une école peut être élu sans forcément appartenir à une association de parents d'élèves. 1 classe = 1 siège = 1 parent titulaire + 1 parent suppléant. "Les parents sont des membres à part entière de la communauté éducative." (Ministère de l'Education Nationale). Et, comme il est écrit sur le portail internet de l'Inspection Académique de l'Aube : 


"'Elever' un enfant qui a vocation à devenir élève - une formule qui montre d’emblée que la bonne attitude c’est de prendre de l’altitude - est une entreprise partagée entre tous les adultes, au premier rang desquels les parents sans négliger les autres membres de la famille et bien sûr les enseignants dans les écoles, collèges et lycées."


Pour ceux que ça intéresse, voici un lien vers le projet éducatif de la maternelle en France.


Je profite de ce billet pour rendre hommage à des personnes qui ne le liront certainement pas : le directeur de la maternelle Amiral Roussin (Paris 15), qui a du charisme, de l'implication et une réelle volonté que les choses se passent au mieux pour le bien des enfants, toujours à l'écoute tout en étant d'une très grande rigueur ; les maîtresses de cette école qui sont toutes impliquées et motivées dans leur tâche, le projet éducatif et le respect des enfants qui leurs sont confiés, sans compter bien sûr les animateurs, ATSEM, et toute l'équipe que l'on ne voit pas forcément et qui s'occupe des repas et de la propreté des lieux. J'ai beaucoup de respect pour chacun d'eux, ainsi que pour la personne nommée par l'Inspection Académique, qui fait ce travail bénévolement depuis longtemps (... 20 ans, je crois ?), mais qui, elle aussi, reste impliquée et croit dans ce qu'elle fait. 


Par les temps qui courent, il est rare que les gens ne soient pas blasés ou défaitistes, il est rare de trouver encore des gens motivés et impliqués, désireux de faire avancer les choses malgré un quotidien pas forcément évident et je tenais à saluer tout cela dans cette école. Aaaaaaaaaaaah, je vois des gens sourire devant leur écran : non, non, ce n'est pas le monde des bisounours, loin de là ! Mais toute l'équipe est une équipe de professionnels impliqués et qui, malgré parfois l'assaut justifié ou non de parents d'élève - certains pensant avoir tous les droits mais peu de devoirs -, résiste et reste debout, soudée et professionnelle... Et avec le sourire ! Chapeau ! et..... merci. :)