jeudi 30 juin 2011

présence médias sociaux - recommandation n°5 : méthodologie de mise en place opérationnelle

Les médias sociaux sont dans l'ère du temps, mais ils ne sont pas nécessairement un passage obligé. Dans la première recommandation, nous mettions en avant le besoin d'analyser l'écosystème avant de procéder à toute actions sur les médias sociaux. La deuxième mettait en avant l'importance de définir des objectifs indépendamment des outils, comme pour beaucoup de projets en entreprise. La troisième, le fait d'impliquer fortement l'ensemble de l'entreprise. La quatrième présentait les indicateurs de performance et de retour sur investissement.



Aujourd'hui, nous allons développer la méthodologie de mise en place opérationnelle. Elle est identique à celle qui est utilisée pour une stratégie marketing traditionnelle, avec une nécessité particulière de veiller aux points ci-après :

Faire une analyse détaillée de l'écosystème.
Ce qui veut dire écouter ce qui se dit avant d'engager quoique ce soit, recencer les lieux de conversations et les influenceurs du secteur d'activité concerné.

Mesurer la perception de la marque.
Mesurer la perception de la marque sur les médias sociaux, notamment par le biais de :
- enquêtes en ligne : elles permettent de recueillir l'avis des internautes. Leur incrémentation est simple sur les médias sociaux ou le site d'une marque.
- outils d'analyse de trafic : nombre de visiteurs, nombre de pages vues par visite, taux de participation des membres, pourcentage des visiteurs qui reviennent plusieurs fois sur le site, temps passé sur le site, par page, chemin d'accès au site par les visiteurs, rubriques les plus consultées, etc.
- "real time search" : cela permet de connaître la façon dont les internautes effectuent leur recherche sur internet, ce qui permet de voir, derrière, leurs centres d'intérêt ou leur motivation.
- les agrégateurs de contenu : Wikio, Digg ou Technorati permettent une recherche en temps réel et un tri des informations par popularité. Une mine d'or !
- les sites d'avis de consommateurs : trop souvent sous-estimés, c'est le meilleur endroit pour une marque d'être au plus près de ses clients et prospects. Voir le catalogue des médias sociaux pour en savoir plus.


Définir la mission de l'entreprise.
Il est important de définir la mission de l'entreprise sur les médias sociaux ou, du moins, la valeur ajoutée qu'elle va apporter aux utilisateurs identifiés comme cible.

Placer le client au coeur du dispositif de l'entreprise.
Si une entreprise veut être légitime sur les médias sociaux, il est primordial que toutes ses décisions soient prises dans une posture "customer centric", c'est-à-dire qu'elle soit convaincue que le fait d'être orientée clients et agir en fonction d'eux et non de ses intérêts propres et immédiats vont créer de la valeur pour elle-même. "Le client, c'est celui qui a l'actif pécunier de l'entreprise dans sa poche", se plaisait à répéter Joël Lebon, lors de ses interventions dans le Mastère Marketing Management de l'Essec. Il faut donc en prendre soin (du client).

Définir des objectifs.
Les objectifs découlent de la stratégie de l'entreprise. Ils doivent être "SMART", c'est-à-dire : Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réellement pertinents, délimités dans le Temps. En fonction du degré de maturité de l'entreprise sur les médias sociaux, ces objectifs doivent fédérer l'ensemble de l'entreprise, être constructifs et s'intégrer dans les objectifs globaux de la stratégie.


Mettre en place un plan de gestion de crise.
Ce plan doit avoir des niveaux d'alerte différents et des réponses précises en face, ainsi qu'un interlocuteur spécifique. Pour être efficace, la personne en charge d'intervenir sur les médias sociaux doit être à même de le faire rapidement, sans un circuit de validation contraignant. Elle doit précisément connaître ses prérogatives, son champ d'action, là où elle peut agir seule et à partir de quel moment elle ne peut agir qu'en fonction d'un circuit de validation propre à l'entreprise.

Définir des indicateurs.
Le précédent post développe cette problématique. Beaucoup de monde en parle de plus en plus. Ce qu'il faut retenir, c'est que les indicateurs de performance doivent provenir de sources fiables. Le cas échéant, il faut essayer de recouper ces sources avec d'autres informations. Je l'évoquais ici notamment, un bon indicateur doit mener à l'action. Il doit être intégré dans un tableau de suivi, ceci afin de mesurer l'évolution et la légitimité de cet indicateur.


Vérifier que l'entreprise est en mesure d'aller sur les médias sociaux.
Avant de se lancer, toute entreprise doit checker ses ressources disponibles, au niveau des moyens à mettre en oeuvre et des forces vives, de l'implication de la direction générale et des services impliqués, de l'adéquation entre ce que l'entreprise veut initier et les attentes des communautés ciblées.

Avoir un tableau de suivi.
Il donne une vision d'ensemble de ce qui est mis en place sur les médias sociaux, en intégrant les données des différents services. La stratégie d'entreprise sur les médias sociaux y est explicitée, ainsi que sa déclinaison. Le suivi permet de voir l'évolution entre les objectifs fixés et la mise en oeuvre concrète sur le terrain.
De plus, le tableau de suivi permet de piloter le plan d'action avec des données chiffrées disponibles et actualisées, tout en coordonnant les équipes impliquées et réagir rapidement en cas de crise ou de changement de stratégie. Il permet aussi d'évaluer les actions mises en place, l'évolution des dépenses engagées et leur retour sur investissement.
Lors de la phase de bilan, cette information permettra de mesurer au plus juste ce qui a fonctionné de ce qui n'a pas fonctionné.

Mesurer, corriger, adapter.
Cela permet de corréler objectifs initiaux et résultats, analyser et faire évoluer le dispositif si les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Et n'oublions pas que les médias sociaux ne sont qu'une partie de la stratégie digitale et ne peuvent en rien remplacer les outils existants.


Mercredi prochain, retrouvez la recommandation n° 6 : regarder loin.

---------


Ce conseil est extrait de Les médias sociaux, une révolution pour l'entreprise ? Si vous voulez lire le travail dans son ensemble, il est téléchargeable ici, via le Social Media Club France. N'hésitez pas à réagir pour partager votre vision et enrichir, ainsi la réflexion :-)

mercredi 22 juin 2011

présence médias sociaux - recommandation n°4 : indicateurs de performance et retour sur investissement

C'est l'un des grands enjeux actuels sur les médias sociaux. Que choisir comme métrique ? Quel seuil d'alerte fixer ? Comment convertir ces métriques en Retour sur Investissement ? Mais surtout, avant tout, pourquoi chercher à mettre en place des métriques ?

Ne pas définir d'indicateurs de performance sur les médias sociaux serait comme avancer dans le brouillard. Si cela est acceptable dans un premier temps lors de la phase de test, il n'est pas possible de justifier des investissements récurrents sans mesurer et prouver un retour sur investissement. Même si le retour sur investissement n'est pas purement numérique ni facilement quantifiable, une absence totale d'indicateur n'est pas non plus acceptable. Un vieil adage du monde des affaires ne dit-il pas : "You can't manage what you can't measure" ?



Les métriques et indicateurs de performance existent depuis une dizaine d'années sur les sites web traditionnels. Une offre abondante de produits matures existe sur ce segment. On peut citer Google Analytics, Webtrends, Omniture, ComScore. Des techniques avancées permettent de savoir comment l'internaute vient sur le site, à quoi il s'intéresse, dans quelle mesure la visite se traduit par un acte d'achat pour les sites marchands.

Est-il pertinent d'utiliser ces indicateurs sur les médias sociaux ?
Rien n'est moins sûr. L'une des spécificités des médias sociaux est que l'information et la conversation sont décentralisées. C'est un périmètre bien différent que celui d'un site web traditionnel. L'entreprise est propriétaire de son site web, qui représente un espace privé auquel elle donne accès. Les médias sociaux sont majoritairement des espaces publics, ou du moins hors du contrôle des entreprises. L'entreprise n'aura donc pas accès à toutes les statistiques de Facebook, Twitter... au contraire d'un site web sous son contrôle. D'autre part, la puissance des médias sociaux est dans le réseau avant tout : mesurer la propagation d'une campagne sur différents médias sociaux hétérogènes et évaluer de manière automatisée la perception des internautes est autrement plus complexe que la mesure du comportement d'un internaute sur un site web bien précis.

L'IAB Social Media Committe propose néanmoins, un cadre de benchmark :

Non-social effort
ROI like similar offline actions : driving sales, registrations, use of coupons, number of positive conversations, engagement, time spent with a widget or an API
    Previous social efforts and set new goals and objectives in the planning phase
    It increase the performance, sentiment and/or quality of content on previous social campaign. This assumes similar marketing objectives for the two efforts. 

    Model goals and use % of goal reached
    If campaigns pay for 10.000 videos views, and external benchmarks suggest a 15% lift with earned video views, set a minimum of 90% and a stretch goal of 110% for those estimated 11.500 views.

      Set absolute goals
      Increase % of conversations around brand
      Increase number of positive conversations and overall consumer sentiment from current levels
      Identify the customer demographic segments who are most interested in a new product
      Achieve specific number of fans for a brand on Facebook or number of followers on Twitter.


      Ces chiffres doivent être analysés dans la durée; Le bémol de telles mesures est que les indicateurs peuvent être truqués. Des sources de données fiables sont les plateformes de services vendant des donées de tracking associées à la fréquentation du site par les utilisateurs, ou les agences dédiées au monitoring, à la façon d'Alerti par exemple ou des vendeurs de solutions comme les widgets qui proposent des outils d'analyse associés. Les sources de données sont nombreuses. L'important est de déterminer les objectifs importants à mesurer, afin de récupérer les données associées et non celles de toutes les activités menées sur les médias sociaux, ce qui impliquerait d'être rapidement noyé sous les chiffres, sans données exploitables ni apport de vision claire.




      A titre d'exemple et de piste, ce tableau donne quelques indicateurs de performance et les sociétés de service qui proposent l'outil approprié pour les mesurer.  La professionnalisation de la mesure de la performance sur les médias sociaux passera par un accès plus grand aux statistiques des acteurs des médias sociaux et, peut-être, la création d'outils arrivant à relier les données des deux indicateurs. Par exemple : comportement d'un internaute sur le site et conversations ayant lieu ailleurs. Aujourd'hui, rien ne permet de relier les deux de manière formelle.

      Twitter, par exemple, a déjà annoncé l'arrivée d'un service Twitter Analytics d'ici peu. Facebook a, depuis peu, un service qui permet de voir le nombre de pages vues, le nombre de fois qu'elles ont été partagées ou imprimées. C'est un début qui permet de voir la valeur des contenus de la page, mais c'est peu, comparé au potentiel que la plateforme peut délivrer par le biais d'un "Facebook Analytics", à la manière de Twitter ou de Google.


      La semaine prochaine, la recommandation n°5 portera sur une proposition de méthodologie opérationnelle à initier sur les médias sociaux.


      ---------

      Ce conseil est extrait de Les médias sociaux, une révolution pour l'entreprise ? Si vous voulez lire le travail dans son ensemble, il est téléchargeable ici, via le Social Media Club France. N'hésitez pas à réagir pour partager votre vision et enrichir, ainsi la réflexion :-)

      jeudi 16 juin 2011

      Vous avez dit chimie ? Expo au Palais de la Découverte

      La chimie peut être considérée comme dangereuse ou toxique. Afin de la découvrir autrement, du 7 juin au 30 octobre 2011, dans le cadre de l’Année Internationale de la Chimie, le Palais de la Découverte propose d'explorer cette science sous toutes ses facettes.


      Tentant de répondre à la question » Qu’est-ce que la chimie? » l'exposition revient aux fondamentaux : 1/ retour à la définition des molécules,  2/ les transformations chimiques qui résultent de leur interaction et 3/ la chimie aujourd’hui, notamment dans le monde industriel.

      Dans une grande salle du premier étage, le public découvre que les réactions chimiques peuvent aussi être « naturelles » et à quels enjeux l’industrie contemporaine doit faire face quand elle use des réactions chimiques pour ne pas dégrader l’environnement. Ludique et interactive, version « old style », l’expo invite à jouer avec les molécule, à observer des réactions chimiques, et à répondre à des quizz de manière interactive/ Cd Rom. Elle s’articule notamment autour de 4 grandes expériences classiques : la distillation de la lavande, l’electrolyse de l’eau, une oxydoréduction et la chimie lumiescence (quand la réaction chimique provoque de la lumière).

      Cette exposition saura ravir petits et grands.... à découvrir d'urgence donc !

      Lieu: Palais de la Découverte, Avenue Franklin Delano Roosevelt, Paris 8e, m° Champs-Elysées Clemenceau, 7 euros (TR 3.50 euros, supplément planetarium 4.50 et 3.50 euros)

      Horaire:
      Du mardi au samedi de 9 h 30 à 18 h 00. Le dimanche de 10 h à 19 h

      Contact: 01 56 43 20 20

      mercredi 15 juin 2011

      Présence médias sociaux - Recommandation n° 3 : impliquer fortement l'ensemble de l'entreprise

      Les médias sociaux sont dans l'ère du temps, mais ils ne sont pas nécessairement un passage obligé. Dans la première recommandation, nous mettions en avant le besoin d'analyser l'écosystème avant de procéder à toute actions sur les médias sociaux. La deuxième mettait en avant l'importance de définir des objectifs indépendamment des outils, comme pour beaucoup de projets en entreprise.

      Aujourd'hui, nous allons développer la nécessité d'impliquer fortement les différents services de l'entreprise, si cette dernière envisage une présence sur le long terme sur les médias sociaux.



      Certes, et c'est recommandé, les médias sociaux peuvent être confinés dans un premier temps à un département bien identifié. Cela peut être l'étape test "pour voir". Rapidement, si l'entreprise a pour ambition de s'impliquer plus fortement, l'engagement est transversal entre les différents services, en particulier ceux en contact avec les clients : le marketing, la vente, le service après-vente. Comme on l'a vu, les médias sociaux impliquent une approche bien différente du modèle habituel de gestion de la communication et de l'information. Traditionnellement, l'entreprise est certes à l'écoute du client via des études de marchés, via son service Marketing et via son service Après-Vente. Elle décide ensuite de sa stratégie de communication et de vente et l'organise. 

      Sur les médias sociaux, la communication est permanente. L'entreprise ne la maîtrise d'ailleurs plus, puisqu'elle a lieu sur un espace public et partagé. La plus grande crainte des entreprises sur les médias sociaux est le bad buzz incontrôlable et irrécupérable. A une entreprise qui, pour cette raison, hésiterait à aller sur les médias sociaux, je lui réponds : les conversations ont lieu déjà, que vous soyez présente ou non. Mieux vaut être présent et participer à la conversation donc... CQFD.

      Les médias sociaux induisent aussi des organisations adaptées. Dell implique ainsi des salariés de tous les départements, et pas seulement du département Communication pour intervenir et réagir sur les médias sociaux. Des chefs de produit vont par exemple ainsi devenir des interlocuteurs des internautes. Une coordination entre tous ces départements doit être mise en place, elle nécessite en première approche à l'aide d'une charte interne d'intervention sur les médias sociaux. Une coordination plus importante à l'aide d'une organisation matricielle devient nécessaire dans le cas d'une utilisation intense.



      Toute organisation souhaitant intégrer ces outils dans sa stratégie globale doit avoir conscience que les médias sociaux impliquent des changements internes dans l'entreprise, tant au niveau de la manière de faire que dans l'organisation des équipes. Or, qui dit changement dit aussi résistance au changement. C'est une constante, elle est naturelle et pas forcément négative. Selon les cultures d'entreprise, elle est plus ou moins forte. Les médias sociaux sont spontanément connus dans la sphère de la vie privée. En revanche, l'intérêt des médias sociaux pour développer le business d'une entreprise peut sembler moins évident à première vue et susciter le scepticisme. LE virage des médias sociaux a clairement été pris par les entreprises américaines, il est moins sensible encore en France, mais la tendance est réelle. Les deux années 2010-2011 représentent peut-être la charnière das la reconnaissance des médias sociaux en tant que générateurs de business pour l'entreprise.

      On peut faire un parallèle avec l'histoire d'Amazon, à l'époque une curiosité que McKinsey présentait en 1996 dans ses cas d'école comme une révolution en cours. Amazon a suscité la perplexité de plus d'une personne en 1996.... L'avenir nous dira si les médias sociaux sont une nouvelle révolution. Pour l'heure, il s'agit avant tout d'expliquer et de valoriser les médias sociaux au sein de l'entreprise, en un mot, évangéliser.

      source : coachingorganisation.wordpress.com

      L'appui de la Direction Générale est, à ce titre, fondamental. Ceci afin d'assurer le succès de la démarche. Convaincre la DG nécessite un discours approprié, orienté sur le gain en terme de business, plutôt qu'orienté sur les outils. Noyer une Direction Générale sous une montagne de termes techniques et de concepts compliqués est le plus sûr moyen d'enterrer un tel projet. En revanche, faire l'exercice - compliqué, certes - de définir des métriques pour évaluer le retour sur investissement sera apprécié.

      Mercredi prochain, retrouvez la recommandation n° 4 : indicateurs de performance et retour sur investissement.

      ---------

      Ce conseil est extrait de Les médias sociaux, une révolution pour l'entreprise ? Si vous voulez lire le travail dans son ensemble, il est téléchargeable ici, via le Social Media Club France. N'hésitez pas à réagir pour partager votre vision et enrichir, ainsi la réflexion :-)

      mercredi 8 juin 2011

      Présence Médias Sociaux - Recommandation n°2 : définir des objectifs indépendamment des outils

      Les médias sociaux sont dans l'ère du temps, mais ils ne sont pas nécessairement un passage obligé. Mercredi dernier, nous mettions en avant la nécessité d'analyser l'écosystème avant de procéder à toute actions sur les médias sociaux.

      Une fois l'écosystème analysé, il est nécessaire de définir des objectifs, indépendamment des outils. En effet, comme pour beaucoup de projets d'entreprise, l'étape la plus importante est la réflexion sur les objectifs et la stratégie en amont de la mise en oeuvre. Une mauvaise analyse des besoins à ce stade est fatale, car le projet serait irrémédiablement décalé par rapport aux besoins et aux attentes.

      Dans quels buts utiliser les médias sociaux ?

      Augmenter le chiffre d'affaires
      Dans ce cas, il faudra se positionner sur les liens entre médias sociaux et plateformes e-business traditionnelles. Tout d'abord, donner la possibilité aux internautes d'acheter en ligne directement sur les médias sociaux. Dell propose ainsi des offres promotionnelles d'achat en ligne sur sa page Twitter (1), Carrefour propose des ventes flash ou du déstockage sur sa page Facebook (2).





      Les médias sociaux permettent de toucher de nouvelles cibles, et donc d'augmenter le volume des ventes. En particulier, les médias sociaux sont l'outil idéal pour toucher des personnes a priori hors de la cible traditionnelle. Il faut aussi porter une attention particulière aux critiques utilisateurs sur les produits. Ces critiques sont l'essence même du bouche à oreille, qui est l'un des fondements de l'économie des médias sociaux. Si les moyens financiers conséquents sont alloués à la stratégie sur les médias sociaux, s'aider de sociétés comme Bazzavoice pour valoriser ces critiques est une excellente approche. Une amélioration de l'appréciation et de la réputation peut avoir un double effet, d'une part augmenter les volumes de ventes et, d'autre part, donner à l'entreprise la possibilité d'augmenter ses prix sur des produits reconnus et valorisés par la communauté internet.

      Enfin, même si les technologies NFC n'ont pas encore trouvé leur place en termes de business, il est certain que, dans un futur proche, elles permettront de réaliser tout type d'achats à l'aide des terminaux mobiles. Ce secteur du e-business concernera probablement dans un premier temps des achats peu coûteux, mais on peut imaginer qu'il se généralise à l'horizon 15-20 ans, pour concurrencer sérieusement les achats effectués par carte de paiement.

      Diminuer les charges
      Dans ce cas, les médias sociaux ont un retour sur investissement certain sur tous les départements en relation avec le client. Le service après-vente pourra améliorer sa productivité et optimiser son coût, tout en tirant profit des médias sociaux au travers de CRM adaptés. Correctement animée, une communauté active sur une marque peut à elle seule faire le travail d'une partie d'un service après-vente.

      Le département Marketing peut aussi réduire ses coûts en tirant partie du retour direct eds clients, au lieu de commander des études marketing ou des sondages à des sociétés de prestations externes.

      Enfin, le coût d'une campagne de publicité télévisuelle est sans commune mesure avec le coût d'une campagne sur les médias sociaux. Avec un peu de chance, du talent et du travail, une campagne sur les médias sociaux peut se transformer en buzz et avoir un impact bien supérieur à une campagne traditionnelle.


      Améliorer sa relation avec le client, avec une vision long terme
      Dans ce cas, il est effectivement primordial d'occuper le terrain sur les médias sociaux, ce canal de communication étant en passe d'éclipser le web traditionnel - site web et messagerie - et se positionnant d'égal à égal avec la publicité télévisuelle.

      ------
      (1) http://twitter.com/Delloutlet et http://www.marketing20.fr/twitter/communication-sur-twitter-dell-twitter/
      (2) http://www.ilove-web.com/2009/09/21/carrefour-lance-son-appli-de-vente-flash-sur-facebook/
      (3) source : http://www.relationclientmag.fr/Relation-Client-Magazine/Article/MESURER-L-EFFICACITE-DE-LA-RELATION-CLIENT-FICTION-OU-REALITE-37074-1.htm


      Ce conseil est extrait de Les médias sociaux, une révolution ? Si vous voulez lire le travail dans son ensemble, il est téléchargeable ici, via le Social Media Club France.
      N'hésitez pas à réagir pour partager votre vision et enrichir, ainsi la réflexion :-)

      mercredi 1 juin 2011

      Présence sur les médias sociaux. Recommandation stratégique n°1 : analyser l'écosystème

      Les médias sociaux sont dans l’ère du temps, mais ils ne sont pas nécessairement un passage obligé. C’est pour cela qu’un diagnostic préalable est incontournable. Si les clients de l’entreprise, ou ses concurrents ou ses prospects ne conversent pas de façon significative sur les médias sociaux à son sujet, faut-il vraiment initier une stratégie de présence ? L’entreprise peut se contenter de mettre en place une veille, pour suivre l’évolution et anticiper d’éventuels départs de feu : nul besoin d’y aller « pour faire comme tout le monde ». Car cette posture sera source de frustrations et d’échec. Une société comme Total par exemple, n’a pas forcément sa place sur les médias sociaux. On pourrait penser la même chose d’une entreprise comme SAP, un peu austère en apparence. Et pourtant, l’entreprise est présente sur 10 canaux et emploie 35 personnes [1]. Ils ont notamment un espace Twitter sur lesquels ils invitent les clients à échanger : « Talk with us. We want to learn. » Il semblerait que leur positionnement High-Tech explique cette présence initiée en 2003 avec le SAP Community Network (SCN).  



      Il s’agit donc avant tout de voir en quoi l’entreprise a, dans son ADN ou sa culture, des affinités avec les médias sociaux. Il y a dix questions-clés que toute marque devrait se poser avant d’aller sur les médias sociaux. Elles sont recensées en annexe A10 et complémentaires de quelques principes-clés [2] développés ci-dessous :  
      -    Arrêter de parler, commencer par écouter. Ce qui semble être une évidence est, de fait, un exercice difficile, tant et si bien que des cabinets de conseil en management offrent des formations pour développer l’écoute. Ce n’est donc pas si simple.
      -    Intégrer la communauté où qu’elle soit et non pas d’abord la faire venir à soi. Dans un deuxième temps, peut-être. Etre transparent, partager, s’ouvrir, lâcher prise, ne pas chercher à tout contrôler, avoir confiance dans la capacité de régulation d’une communauté.
      -   Développer des conversations de qualité, dans l’interaction avec les membres de la communauté. C’est-à-dire ne pas créer des messages publicitaires à diffuser sur ces nouveaux supports. Ne pas oublier que le ciment de la communauté, ce sont ses membres et leurs attentes et non l’entreprise et les produits qu’elle a à proposer
      -    Penser d’abord à ce que la marque peut apporter au consommateur et non l’inverse.
      -    Créer des expériences extraordinaires pour les clients.
      -    Apprendre la souplesse, le « lâcher prise ». Ce n’est pas en bridant une communauté que celle-ci prendra son plein essor. En même temps, il ne faut pas faire comme Skittles qui, sous prétexte d’ouverture sociale, avait donné libre accès à sa plateforme collaborative, sans modération. Résultat, elle a tout arrêté, car les retombées ont été négatives tout de suite. Il faut faire les choses en bonne intelligence et avec des garde-fous.
      -    Accomplir sa vocation. Ou plutôt : trouver sa mission et la mettre en œuvre.


      1 Source : engagementdb.com
      2 Libre adaptation des 5 principes nécessaires au « Whuffie Factor » de Tara Hunt.


      Ce conseil est extrait de Les médias sociaux, une révolution ? Si vous voulez lire le travail dans son ensemble, il est téléchargeable ici, via le Social Media Club France ou bien là :


      N'hésitez pas à réagir pour partager votre vision et enrichir, ainsi la réflexion :-)

      jeudi 26 mai 2011

      Médias sociaux et éthique

      Compte-tenu des réelles opportunités qu'offrent les médias sociaux non seulement aux départements marketing et commercial de l'entreprise, mais aussi en interne et à tous les départements de l'entreprise, du R&D au SAV, il est plus que nécessaire de parler d'éthique sur les médias sociaux. Ceci, afin de préserver ces outils comme de véritables supports de développement de la relation clients et de la création de valeur économique pour l'entreprise et, ainsi, éviter une intrusion massive dans la vie des utilisateurs, sans réflexion réelle ou uniquement court-terme, à la recherche d'un gain immédiat illusoire, comme peut être un nombre de fans sur une page Facebook si aucune stratégie n'est mise en oeuvre derrière afin de continuer à délivrer de la valeur à ces personnes.

      Les jeux concours ont leur limite. Au-delà des effets de mode, chaque entreprise doit prendre le temps, avant de se lancer, de rentrer dans sa coquille, se poser, se demander pourquoi elle veut aller sur les médias sociaux, y répondre avec sincérité et, en fonction, choisir de démarrer l'aventure ou non... Sans oublier de mettre le client sur une chaise virtuelle en face d'elle, ceci afin d'essayer de se mettre à sa place, pour voir si les actions qu'elle souhaite initier correspondent vraiment aux attentes de ce nouveau partenaire d'affaires. C'est la meilleure façon de le fidéliser sur le long terme et d'émerger dans le flot continu des entreprises qui y vont parce que tout le monde y va, parce que c'est le nouvel eldorado, ou parce que les concurrents y sont donc il faut y aller, bref les entreprises qui courent mais qui ne savent pas trop pourquoi elles courent ni où elles vont.

      C'est avant tout cela, l'éthique sur les médias sociaux. Rester intègre est la meilleure façon d'aller très loin avec ses clients, créer la confiance durablement et les fidéliser sur le long terme.

      SMO B2B : Utilisation et apport des médias sociaux en entreprise

      Ma thèse fait des émules. Beaucoup de personnes m'en ont demandé un exemplaire et le Social Media Club France la promeut sur son site. Ce dont je remercie sincèrement Pierre-Yves Platini et Nicolas Marronnier.

      Si vous aussi vous souhaitez la lire, n'hésitez pas à m'en faire la demande ici ou aller sur le lien mis en place par le Social Media Club France .


      En voici le résumé managérial :

      Il a fallu 38 ans à la radio pour toucher 50 millions d'utilisateurs, 13 ans à la télévision, 4 ans à Internet. Facebook a conquis 100 millions de membres en moins de 9 mois et dépassé les 600 millions de comptes actifs, fin 2010, dont 20 millions en France. Face à l’émergence de ce phénomène de masse, les entreprises s’interrogent.
      L’explosion des médias sociaux modifie profondément internet et ses usages. Ces supports sont des lieux d’interaction sociale et de création de contenu dans lesquels les internautes échangent, s’expriment, commentent et recommandent. Les entreprises ne sont pas spontanément les bienvenues. Pour s’intégrer, elles doivent connaître les codes et apprendre à les respecter. Le parcours client n’est plus linéaire. Pour réussir, l’entreprise doit revenir aux fondamentaux du marketing. Mettre le client au cœur de la stratégie d’entreprise est une nécessité qui s’impose. Les médias sociaux sont un lieu privilégié pour cela. Les retours d’expérience, à travers les commentaires sur les blogs ou forums ou les avis de consommateurs sont autant d’informations qualitatives utiles pour les entreprises. La conversation est un passage nécessaire, c’est ce que recherchent avant tout les usagers des médias sociaux.
      Ce travail de recherche s’appuie sur une étude de cas. La recherche étant de nature exploratoire, l’accent a été mis sur la diversité de l’échantillonnage, le but étant de rencontrer des entreprises, des cabinets conseil et des agences qui ont différentes approches des médias sociaux. La méthode de recueil des données se base sur des entretiens semi-directifs, afin de laisser aux interlocuteurs la liberté de s’exprimer. Cette étude révèle que la réussite sur les médias sociaux reste liée à l’ADN de la marque, ses choix stratégiques globaux, les moyens qu’elle souhaite mettre en œuvre et sa vision à court, moyen ou long terme.
      Les médias sociaux sont dans l’ère du temps, mais ils ne sont pas nécessairement un passage obligé. C’est pour cela qu’un diagnostic préalable est incontournable. Il permet de voir en quoi l’entreprise a dans son ADN, sa culture et son écosystème des affinités avec les médias sociaux. Une fois ce diagnostic établi, l’entreprise doit définir des objectifs indépendamment des outils, choisir des indicateurs de performance en lien avec ces objectifs, impliquer fortement l’ensemble de l’entreprise et être rigoureuse dans la mise en place opérationnelle de ses actions. Toutes les décisions stratégiques doivent être prises dans une posture « customer-centric » et leur mise en œuvre doit être suivie quotidiennement.
      L’essor du mobile et des tablettes offre de nombreuses possibilités de développement aux stratégies marketing et commerciale des entreprises. Par ailleurs, le pouvoir de la recommandation peut se transformer rapidement en dénigrement. C’est pourquoi il est indispensable pour une entreprise de mettre en place des consignes internes expliquant la posture à adopter sur les médias sociaux. S’assurer les services d’un cabinet externe spécialisé dans l’e-réputation est un garde-fou en cas de dérapage sur les médias sociaux. 

      Et vous, quels sont vos retours d'expérience ? 

      Je serai enchantée d'échanger avec vous sur cette thématique certes dans la tendance, mais ô combien importante pour toute entreprise souhaitant évoluer, se démarquer et consolider sa relation avec ses clients et prospects.

      lundi 23 mai 2011

      Les médias sociaux : moyen efficace pour aider les marques à renouer le dialogue avec leurs clients ?

      "I want to divorce. You don't listen to me anymore, we don't talk anymore (...). I have changed and you haven't". Cette phrase de rupture peut être celle qu'un client dirait à une marque qui n'a pas cherché à évoluer avec lui et qui continue à vouloir utiliser avec lui les outils de communication et de marketing traditionnels. 

      Le "Break-Up" de Microsoft, dont est issue cette citation, a été réalisé en 2007... mais il est encore tellement d'actualité... Le (re-)découvrir devrait aider les marques à prendre conscience de la situation de rupture dans laquelle elles se trouvent vis à vis  de leurs consommateurs en restant figées dans un mode opératoire qui n'a pas évolué au même rythme que les habitudes et usages des consommateurs, dont chacun fait partie. Les médias sociaux nous confirment un point essentiel s'il en est : le consommateur veut être écouté et entendu, le consommateur veut être compris et que ses souhaits et désirs soient pris en compte.

      Les clients sont sollicités de toutes parts. On n'en est plus aux années 80 où les gens consommaient même des produits imparfaits, car il n'y avait pas encore trop d'offres. Mais aujourd'hui... beaucoup d'offres, de sollicitations. Il est facile de ne pas acheter à un endroit, si juste à côté, les produits sont similaires, mais les interlocuteurs plus avenants... Alors si la marque se cantonne à ce qu'elle croit connaître de ses clients, si elle continue à vouloir communiquer de façon descendante ("Je sais ce qui est bon pour toi mieux que toi et je vais te le montrer", pour faire court), pense-t-elle pouvoir les garder, les fidéliser ?

      Je vous laisse redécouvrir cette vidéo :


      Que peut-on retenir de cette vidéo ? Que le discours marketing pur, traditionnel, n'est plus de mise. Sans engager un vrai dialogue avec ses clients, et c'est d'autant plus vrai avec l'avènement des médias sociaux, la marque ne fera que creuser le fossé qui la sépare d'eux, jusqu'à la rupture définitive. Et elle n'aura plus qu'à fermer la porte ou tenter de se renouveler.

      Par contre, si elle accepte de se remettre en cause avec humilité, commencer à écouter ses clients pour mieux les comprendre, eux, leurs motivations et leurs besoins, il est certain qu'elle ne saura que les (re-)conquérir et les fidéliser, au point de transformer certains en avocats, prescripteurs et, lâchons ce mot désormais à la mode, "fans" d'elle. Et avec de la méthodologie, de la rigueur et un zest de créativité, les médias sociaux sont un formidable levier de création de valeur et de fidélisation.

      Si vous le souhaitez prendre connaissance de la thèse que j'ai réalisée sur l'utilisation et l'apport des médias sociaux en entreprise, validée par une note de 17/20, n'hésitez pas à m'envoyer un mail, je vous la ferai parvenir dès réception avec plaisir.

      mercredi 18 mai 2011

      Les médias sociaux face au "bruit" marketing : et si on appliquait la méthode offline ?

      Pourquoi les entreprises sont-elles encore frileuses par rapport aux médias sociaux ? Il apparaît que l'une de leurs plus grandes craintes, avant le "manque de temps" habituel, est le fait qu'elles craignent la critique. Comme le dirait l'une des personnes que j'ai interviewée pour mon travail de recherche, elles ont peur "d'ouvrir la boîte de Pandore". Lorsqu'elles sautent le pas, bien souvent elles cherchent à vendre... Les habitudes offline ont la vie dure

      "Les habitudes offline"... Ne serait-ce, finalement, pas un cliché ? En effet, lorsqu'un commercial arrive pour vendre ses articles, bien souvent, on invoque la faute de temps pour l'éconduire poliment. Les bons commerciaux sont ceux qui, généralement, ont su établir une relation de confiance avec leurs clients.... et ne cherchent pas à vendre au maximum, tout, tout de suite.

      Prenons pour exemple un magasin de vêtement (normal, je suis une fille). Je ne sais pas vous mais en ce qui me concerne, là où j'ai fait les plus grands achats, c'est lorsque la vendeuse (ou le vendeur) ne cherchait pas à me vendre absolument l'un de ses produits, mais prend le temps pour voir avec moi ce qui me conviendrait, donne des conseils, bref, établit une relation de confiance. Et c'est bien ce dont il s'agit aussi avec les médias sociaux.

      A la différence que, avec le web, tout est à un clic, l'engagement comme le désengagement. "Il faut donner aux consommateurs une raison, à un moment opportun, de se sentir engagés dans le moment présent, explique Debbie Weil, une femme éminemment respectée outre Atlantique. Il faut essayer de les surprendre et de leur plaire. Cela nécessite un bon design, de l'expérientiel et un sens de la valeur pour qu'ils agissent maintenant. Il doit y avoir un besoin de réponse émotive". Et cela passe par l'expérience client. Comme pour le offline, sauf qu'il faut "hybrider" cette relation pour l'appliquer au fonctionnement online et pour cela, l'entreprise a besoin de bon sens, certes, mais aussi d'experts en la matière.

      Remise des prix Power Starter / Cyber-Elles

      Hier soir, j'étais dans les locaux d'Orange Lab, pour participer à la remise des prix Power Starter.


      Ce concours, initié l'année dernière, encourage les femmes issues de la diversité à créer leur propre entreprise. Ce concours a été créé par Séverine, fondatrice et présidente d'honneur de Cyber Elles, l'association "des femmes qui font le web" créée en 1999. Il est soutenu notamment par Orange et BNP Paribas et le Ministère lié à l'égalité des chances Hommes / Femmes.

      A l'issue de la remise des prix, un cocktail a eu lieu, qui permet de networker. Je reste impressionnée par le dynamisme et le charisme des personnes impliquées dans l'association et présentes hier soir. J'ai eu plaisir à échanger avec plusieurs d'entre elles dont Nathalie Schipounoff, consultante formatrice en médias numérique, après un parcours web de grande qualité (voir ici son profil).

      Je remercie Samia Ghozlane, Vice-Présidente de Cyber-Elles, de m'avoir invitée à participer à cet événement et je remercie l'association pour le dynamisme avec lequel elle fédère les femmes qui font le web avec une vraie notion d'entraide, de partage et d'échange.

      lundi 16 mai 2011

      Quand les nominations aux postes de direction dans les écoles sont avant tout des équations arithmétiques

      ... triste nouvelle... Le directeur de l'école maternelle Amiral Roussin de Paris, Guillaume Robequain, serait remplacé, alors qu'il a demandé à être affecté à cette école l'année prochaine. Après un an de prise en main, de développement d'initiatives - dont la kermesse, ce dont nous nous souvenons tous comme étant un excellent moment de notre jeunesse et qui tend à se faire de moins en moins -, de fédération, bref, de charisme, Monsieur Guillaume Robequain laisserait sa place à une personne qui en a fait la demande ultérieurement à lui et qui passe devant... parce qu'elle est devant lui dans le classement. De peu, selon mes sources (moins d'un demi point ?).

      Je trouve cela triste. Un directeur motivé, un corps enseignant uni, des parents d'élèves impliqués de plus en plus. Cela ne se fait pas par magie et, alors qu'il a initié tout cela, le directeur doit s'en aller. Il ne sait pas où, vu qu'il n'avait demandé que cette affectation et, jusqu'à il y a peu, il était le seul à avoir demandé cette affectation...

      Je trouve triste et regrettable que, dans les équations de l'Education Nationale, il n'y ait qu'une prise en compte arithmétique et non pas humaine. Il faut savoir que sur les trois dernières années, il y a eu trois personnes au poste de la direction. La demande du directeur actuel était l'occasion rêvée d'asseoir enfin le projet pédagogique sur le long terme. Sans compter que cela doit être frustrant pour Monsieur Robequain de devoir partir alors que, il y a encore peu, tous les indicateurs semblaient dire que c'est lui qui serait affecté à cette école.

      Que faire ? Pourquoi l'Education Nationale ne mettrait-elle pas une sorte de "barème bonus" par rapport à une école, qui rajouterait un ou deux points à la personne en poste dans ladite école ? Si elle postule pour y continuer son travail, c'est qu'elle a envie de continuer de s'y impliquer et lorsque ça permet de trouver de la stabilité et que cela donne l'occasion d'avoir une équipe motivée et impliquée, pourquoi ne pas lui accorder le droit de continuer ce qu'elle a commencé ? Pourquoi ne pas laisser une école se développer avec sérénité sans changements perpétuels ? On sait que c'est difficile de trouver encore des enseignants et directions motivés et impliqués. Dans l'école maternelle Amiral Roussin, toute l'équipe est impliquée et motivée.... et a fédéré les parents d'élève, ce qui n'est pas rien. Pourquoi laisser casser tout cela à cause d'un barème qui ne prend pas en compte l'humain ?

      La validation de la nomination a lieu jeudi. Les parents d'élève se mobilisent. Je sais que les maîtresses se sont mobilisées... mais elles ont reçu, pour toute réponse, un mail automatisé. Il n'est même pas dit que leur lettre ait été lue.

      NB : ce post n'implique que moi. En aucune façon le directeur de l'école n'est mêlé à cette prise de parole.

      samedi 14 mai 2011

      ROI des médias sociaux : mesurer et évaluer les actions mises en oeuvre

      Comment sont mesurées et évaluées les actions mises en oeuvre sur les médias sociaux ?


      Toutes les personnes que j'ai rencontrées lors de mon travail exploratoire sur l'utilisation et l'apport des médias sociaux en entreprise s'accordent à dire que les médias sociaux sont d'abord des outils. Trois tendances se démarquent :
      - soit les entreprises s'invitent sur les médias sociaux tournées vers le client, le consommateur, ses envies, ses besoins ;
      - soit pour être présente, développer la notoriété de l'entreprise et soigner son e-réputation ;
      - soit pour entamer un dialogue avec le client, afin de mieux le satisfaire et que cette relation soit génératrice de valeur pour le client et pour l'entreprise.

      Mettre en place des métriques est quelque chose de compliqué. Autant sur un site web, les actions de suivi sont simples (hors sites de e-commerce, où c'est encore plus simple) : nombre de visiteurs uniques, parcours client au sein du site, première visite ou non, par quel biais, taux de rebond... Sur les médias sociaux, les métriques sont difficiles à mesurer, car ce sont des éléments extérieurs à l'espace de l'entreprise.

      Beaucoup d'outils existent. Certains utilisateurs temporisent, disant que les médias sociaux sont un processus et que, de ce fait, le ROI ne peut être mesuré, du moins immédiatement. En effet, comment mettre en relation l'achat d'une personne et l'impact qu'a eu sa lecture d'avis de consommateurs, ou les éventuelles recommandations de son entourage ? Comme c'est nouveau, tout le monde dit que c'est différent de ce qui existait avant, notamment parce que c'est un processus sur le long terme. Mais, pour le travail sur une marque, n'est-ce pas la même chose ?

      Pour résumer :
      - Si les entreprises développent des applications de vente en ligne sur les médias sociaux, le ROI sera rapidement facile à calculer, comme pour un site de e-business classique. Toute entreprise n'a pas vocation à embarquer dans ce modèle.
      - Si les entreprises travaillent leur relation clients et déportent une partie de leur SAV sur les médias sociaux, le ROI va pouvoir être mesuré par la réduction de coûts très nette et l'augmentation de la qualité de service, si les personnes dédiées répondent aux exigences des médias sociaux : du temps réel à 24 heures, avec un apport de réponses aux questions posées et non de report à une autre personne.
      - Si les entreprises travaillent leur notoriété et leur image : commen dans la publicité, les résultats ne sont pas mesurables immédiatement et comment savoir qu'un client a été acquis ou fidélisé par telle ou telle présence ou action ?

      "Un ROI doit être mesuré en fonction d'objectifs fixés en amont dans une stratégie de communication, le ROI va être le nombre de citations, l'audience du site, ou la qualité des commentaires". (Pierre-Yves Platini, Partner FaberNovel Consulting)

      "Mesurer les actions mises en place permet de savoir où vont les investissements. Ne pas mettre en place des indicateurs de performance équivaut à jeter l'argent par les fenêtres car on ne sait pas comment est alloué le budget". (Christophe Duhamel, Fondateur de Marmiton et Directeur Marketing d'Aufeminin.com)

      Dans un prochain article, je détaillerai comment on peut élaborer des éléments de mesure et comment les suivre au quotidien.

      Les médias sociaux : d'abord pour la veille ?

      Depuis un an et demi, j'observe ce qui se dit et se passe sur les médias sociaux. Et je me demande, lorsque j'analyse les us et coutumes notamment en France : finalement, le commun des entreprises n'utiliserait-il pas les médias sociaux à seule fin de développer son influence et d'écouter ce qui se dit à son sujet ?


      Tout le monde s'accorde à dire qu'il faut "écouter les consommateurs", "se préoccuper de leurs attentes". Malgré cela, force est de constater que très peu d'entreprises se préoccupent réellement des attentes des consommateurs : peu font des analyses et des études pour essayer de se mettre à leur place et leur proposer des actions en adéquation à leurs attentes ou envies, peu s'engagent sur les médias sociaux en sachant déjà à quoi s'attendre avec les usagers. C'est sans doute la raison pour laquelle tant d'outils de tracking sont mis en oeuvre, pour tâcher de les pister, les surprendre, les précéder.

      Au final, les entreprises et agences vont déployer beaucoup de moyens pour écouter ce qui se dit sur leur marque et réagir en conséquence mais très peu vont rentrer dans une démarche effective d'écoute clients et de développement d'une relation win-win avec leurs clients. Beaucoup d'entreprises vont sur les médias sociaux pour faire de la veille, écouter ce qui se dit de l'entreprise et de ses produits et éventuellement rectifier.

      dans le métro parisien, station Cluny-la-Sorbonne (Fabbio/Flickr).

      Lorsqu'on voit la rumeur de cette semaine qui concernait la RATP, il est vrai que la veille est nécessaire. Et dans ce cas primordiale. Si elle n'avait pas eu cette écoute, vu la vitesse à laquelle la rumeur s'est répandue, nul doute que cela aurait pris de grandes proportions et créé une crise que la RATP aurait dû gérer dans d'autres proportions.

      Alors certes, la veille est nécessaire pour assurer une visibilité aux entreprises, mais le danger est d'instrumentaliser les internautes et ne pas être dans une véritable posture d'écoute à leur égard. Et n'oublions pas que les internautes sont des consommateurs et qu'ils ont des attentes spécifiques et qu'on peut de moins en moins leur raconter des histoires. Et, pour reprendre l'expression favorite de Joël Lebon, enseignant à l'ESSEC : "Le consommateur, c'est celui qui a l'argent de l'entreprise dans sa poche. Il faut donc en prendre soin".

      Mobile : en comprendre les usages pour l'intégrer dans la stratégie marketing

      GoogleMobileAds et IPSOS OTX ont réalisé une étude sur les usages du mobile. La vidéo ci-dessous basée sur cette étude, permet de comprendre le développement exponentiel des usages des mobiles... et leur potentiel de croissance pour les équipes marketing, commerciale et communication.



      On le sait, les consommateurs adoptent à vitesse grand V l'usage des smartphones et des tablettes. Ce qui veut dire ? Que l'entreprise doit rapidement s'adapter à cet usage et intégrer ce nouveau canal dans sa réflexion stratégique.

      Les chiffres clés de cette vidéo :
      - 70% des utilisateurs de Smartphones les utilisent dans un magasin ;
      - l'une des activités les plus populaires est la recherche d'informations locales ;
      - 79% des sites internet ne sont pas encore optimisés pour le mobile.

      Cela ne veut pas dire qu'il faille laisser tomber les canaux de communication et de marketing traditionnels, bien au contraire. Nous n'en sommes qu'au début de l'essor du mobile. En revanche, il est important de suivre la révolution qui est en train de se jouer. C'est un fait : ceux qui remplacent leur téléphone mobile achètent un smartphone. Les tablettes suscitent un engouement incroyable. En 2011, un internaute sur deux s'est déjà connecté à internet sur un mobile et le nombre de mobinautes assidus explose, puise que plus d'un possesseur de mobile sur trois se connecte à internet via son mobile au moins une fois par semaine.

      source : journaldugeek.com
      Dans les transports en commun, lorsqu'on lève son nez... de plus en plus rarement de son livre et de plus en plus souvent de son téléphone portable, on voit d'autres personnes plongées.... dans leur téléphone portable. Pour faire des jeux, voir des vidéos, chercher des informations, géolocaliser un endroit, recevoir des coupons de réduction. Bref. Un potentiel incroyable pour toute entreprise désireuse de tirer son épingle du jeu, se faire remarquer par ses partenaires d'affaires que sont ses clients, prospects, prescripteurs, etc. 

      Un utilisateur de smartphone le fait pour téléphoner, certes, mais aussi et surtout pour :
      - rester connecté
      - rechercher des informations
      - télécharger des jeux ou vidéos
      - recevoir des coupons de réduction et des points fidélité à tel ou tel achat (cf geolocalisation ou cartes de fidélité virtuelles)

      ... Autant d'opportunités pour les marketeurs de se connecter à leur audience où qu'elle soit.

      vendredi 13 mai 2011

      Si je reviens, je commence par la fin !

      !Je l'ai relue récemment et... j'avais juste envie de partager avec vous.


      Ma prochaine vie... par Woody Allen.

      On devrait vivre la vie à l'envers.
      Tu commences par mourir. Ca élimine ce traumatisme qui nous suit toute la vie.
      Après, tu te réveilles dans une maison de retraite en allant mieux de jour en jour.

      Alors, on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite.
      Ensuite, pour ton premier jour de travail, on te fait cadeau d'une montre en or et tu as un beau salaire.
      Tu travailles quarante ans jusqu'à ce que tu sois suffisamment jeune pour profiter de la fin de ta vie active.

      Tu vas de fête en fête. Tu bois, tu vis plein d'histoires d'amour ! Tu n'as pas de problèmes graves.
      Tu te prépares à faire des études universitaires. Puis c'est le collège.
      Tu t'éclates avec tes coapins, sans affronter les obligations, jusqu'à devenir bébé.

      Les neuf derniers mois, tu les passes flottant tranquille, avec chauffage central, room service, etc.
      Et, à la finale, tu quittes ce monde dans un orgasme !



      Elle n'est pas belle, la vie ?

      D'où vient le pain ?

      Nous avons beaucoup de chance à l'école maternelle Amiral Roussin de Paris : le corps enseignant propose des activités intéressantes et marquantes pour l'éveil des enfants. J'en parlais ici, c'est incroyable tout ce qui est organisé et j'aime beaucoup le côté "taille humaine" et tout ce qui y est lié de cette école.

      Hier, la classe de mon aînée est allée dans une boulangerie de quartier pour découvrir comment est fabriqué le pain... et en faire soi-même. Chacun a pu fabriquer le sien, pour rentrer le soir avec et le déguster chez lui. Comme l'exprime très bien l'association Espace Pain Information, "pour fabriquer le pain, il faut du temps et du savoir faire. Chaque boulanger a son tour de main. Mais les grandes étapes de la panification sont toujours les mêmes. Des passages obligés de la fabrication du pain." De même, chaque blé étant unique, chaque pain sera différent.


      La boulangerie Pichard, qui a accueilli l'expédition est étonnante. Il y a trois ans, ils ont fabriqué un four à pain comme on n'en voit plus, à l'ancienne, magnifique. "Car, explique le propriétaire des lieux, la façon dont nous fabriquons le pain nécessite un tel four." Dans cette boulangerie, on sent le travail artisanal, la tradition et la passion.

      Le matin, les enfants ont mélangé les ingrédients, travaillé la pate et réalisé chacun son pain baguette. Le temps que la pate lève, ils sont rentrés déjeuner puis retour au fournil l'après-midi pour fendre le pain, le mettre dans le four et poser des questions si nécessaire.

      J'avais une amie fille de boulanger, lorsque j'étais adolescente. Je pensais donc que le pain n'avait plus de secret pour moi. Pensez-vous ! L'odeur est un très bon indicateur de qualité. Un pain qui a une odeur est un bon pain et un pain qui n'en a pas... un mauvais pain. J'ai fait le test depuis et en effet : les pains sans saveur n'ont pas d'odeur. Et pour voir s'il a une odeur, il faut le presser avec les deux pouces sur le dessus pour voir si une odeur va s'en dégager.


      La France est LE pays du pain par excellence. Après cette visite, je m'étonnais avec plusieurs parents accompagnateurs pourquoi il n'y avait pas plus d'initiatives comme celle-ci, un peu à l'image des vignobles qui ont tout un parcours pour comprendre le métier, l'apprendre et respecter tout ce qui tourne autour. Le pain, c'est à peu près pareil sauf que, peut-être, comme c'est plus éphémère, cela ne vient pas à l'idée de mettre en place une "machine à apprendre et à déguster".

      Ceux qui, comme moi, ont passé du temps à l'étranger, ont pu constater que le pain français est inimitable. De même, la baguette parisienne a-t-elle quelque chose de typique, inégalable et rarement copié.

      Il y a cependant un lieu qui tend, avec ses moyens, à encourager de telles initiatives auprès des écoles : l'Espace Pain Information, dont le siège est 2, square Pétrarque - 75116 Paris, et qui ont un site internet : espace-pain-info.com. Allez y faire un tour, cela vaut la peine ;)

      Et, pour ceux qui souhaiteraient se lancer, pour faire un pain, il faut : 500 grammes de farine, 10 grammes de levure de boulanger, 1 cuillère à café de sel et 35 cl d'eau tiède.

      Si vous êtes amateur de bon pain et passez par là, n'hésitez pas à vous rendre à la boulangerie Pichard, 88 rue de Cambronne ! Non, ce billet n'est pas sponsorisé, non je ne travaille pas avec cette boulangerie et ils ne savent pas que j'écris cet article. L'expérience a été tellement magnifique, le pain est excellent et, c'est suffisamment rare pour le souligné, ce soir, soit 1 jour 1/2 après la cuisson du pain, le pain rapporté est bon et frais (bien souvent, le lendemain les baguettes sont sèches, pas celles-là !....). Bonne dégustation !

      mercredi 11 mai 2011

      "la petite souris fabrique-t-elle les sucettes ?"

      ... voici la phrase que mon aînée m'a posée ce matin, après le deuxième passage de la petite souris (sous-entendu : une deuxième dent est tombée hier....). 

      C'est vrai, enfin... la petite souris...
      1. que fait-elle de toutes ces dents qu'elle ramasse ?
      2. fabrique-t-elle les sucettes ou va-t-elle les acheter ?

      Je mène mon enquête... vous en pensez quoi, vous ?

      :-)

      mardi 10 mai 2011

      Tags, Flashcodes et QR Codes : pour quoi faire ?

      Avec 5,4 millions de mobinautes recencés en France, la mobilité fait partie définitivement de la vie quotidienne. Le taux de pénétration de l'internet mobile augmente rapidement et devrait être multiplié par 4 d'ici 2014. Evolution ou révolution induite, les nouvelles technologies liées au mobile fleurissent, les entreprises les adoptent peu à peu. Quelle est leur valeur ajoutée ?

      source : QRdresscode

      En piqûre de rappel sur ces nouveaux outils, il y a une présentation ici et quelques exemples .

      J'en parlais récemment, nul doute que les tags, QR Codes et Flashcodes feront partie des "must have" de la fonction marketing. Qu'en est-il concrètement ? Et pour les autres métiers ?

      Pour la fonction Marketing, ces nouvelles technologies permettent, couplées à la géolocalisation, d'augmenter le trafic sur les lieux de vente. En proposant une expérience complémentaire, par le biais notamment d'une vidéo ou d'un audio, ou une information dédiée à ce support, nul doute que ces outils contribuent à accroître la fidélité des clients.

      Par exemple, Starbucks a transformé les cartes de fidélité en QR Code : les clients peuvent à la fois payer via leur mobile et créditer leur carte en "rewards". Pepsi offre des promotions spécifiques via les QR Codes. De quoi fidéliser les fans et contribuer à augmenter les ventes via ce canal.

      Pour la fonction Communication, une présence inventive permet de faire parler de la marque, développer sa notoriété et contribuer à consolider son positionnement de marque innovante et, en proposant une expérience nouvelle, elle contribue à renforcer le lien entre la marque et son client et donc renforcer son positionnement de "love brand".

      Par exemple, pour la deuxième année consécutive, Central Park a mis en place un jeu interactif via le mobile accessible uniquement par QR Codes... et réalité augmentée. Façon de proposer aux visiteurs de redécouvrir le lieu de façon nouvelle, ludique. De quoi souffler quelques bonnes idées à certains. 




      Ici, un article très bien écrit sur l'événement Central Park.


      La marque Calvin Klein quant à elle a proposé une publicité censurée en Australie. Quelques heures après l'interdiction, de grandes affiches s'étendaient sur les façades de villes avec un QR Code... qui permettait de voir la publicité interdite en ligne. Cette orchestration volontaire de l'événement a fait le tour du monde et généré un bouche à oreille planétaire.

      Bien pensée, une utilisation des Tags, Flashcodes et QR Codes génère du bouche-à-oreille. Et donc contribue à valoriser la marque et renforce son positionnement et sa présence dans l'esprit des clients, prospects et partenaires d'affaires.

      jeudi 5 mai 2011

      Evolution des usages du mobile : une manne pour le marketing et la communication

      Le troisième observatoire de l'internet mobile réalisé par SFR Régie et Groupepm est paru début avril, il est accessible sur slideshare, à cette adresse.


      Les enseignements que révèlent cet observatoire : 

      • Des abonnés mobiles de plus en plus connectés
      • Croissance des mobinautes
      • Un parc de mobiles en renouvellement
      • Progression des consommateurs sur tous les contenus et contextes
      • Progression des usages en réelles mobilités
      • De nouveaux usages et pistes d'utilisation

      J'en parlais ici, l'avenir des médias sociaux passe par le mobile, et la tendance le confirme : 56% des interrogés ont renouvelé leur mobile, notamment par les nouvelles fonctionnalités comme l'écran tactile, ou l'internet mobile 3G, 3G+..., ce qui entraîne une mutation rapide du parc en faveur des téléphones multimédias. 

      En 2011, un internaute sur deux s'est déjà connecté à internet sur un mobile et le nombre de mobinautes assidus explose, puise que plus d'un possesseur de mobile sur trois se connecte à internet via son mobile au moins une fois par semaine. Malgré le développement des usages, les opérateurs restent le principal canal d'accès (c'est souvent lié à un enregistrement par défaut que le possesseur garde, ne sachant pas forcément comment charger une autre application).

      Voici un résumé des nouvelles fonctions du mobile : 


      Le slide ci-dessous est très explicite sur l'évolution des connexions à internet des usagers en situation de mobilité. L'évolution est en faveur de l'utilisation du mobile dans les transports ou dans un lieu public.


      L'étude montre aussi que 81% des mobinautes utilisent la vidéo sur leur mobile et 37% des mobinautes le font au moins une fois par semaine. Cela ouvre de belles perspectives en matière de communication, publicité et marketing via les mobiles. Couplés à la géolocalisation qui rentre peu à peu dans les moeurs, et la réalité augmentée, on imagine le potentiel de croissance lié au mobile et au développement de son usage, vu que, par exemple, 53% des sondés sont prêts à du mobile street marketing pour des bons plans à proximité de leur géolocalisation. J'en parlais ici, la géolocalisation sur le web mobile est certainement l'un des bouleversements majeurs déjà en marche sur internet et qui, avec un peu de créativité permettra un développement marketing considérable.